Ciné sélection | lesindignesduquebec

Échec du système industriel capitaliste et du système économique monétaire oligarchique.

Échec de la culture humaine déformée par le système social économique monétaire capitaliste oligarchique.

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http://lesindignesduquebec.wordpress.com/2014/09/14/cine-selection/

Ciné sélection

rosenewDepuis un certain temps je réfléchissais à une chronique cinéma qui traiterait de sujets d’actualités, et qui prendrai la relève cinéma qui était autrefois publiée sur ce site. Dans cette nouvelle chronique mensuelle je souhaite partager avec vous mes coups de cœur et vous faire découvrir des cinéastes que vous ne verrez jamais dans les médias traditionnels. Pour cette première rubrique je vous propose trois films qui traitent des médias de masse et de la consommation

Le premier film s’intitule « Je consomme donc je suis – Vivez, prospérez, consommez ! ». On y découvre comment dans la société de consommation, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater.

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Dans « Temps de cerveau disponible. Les médias de masse », on analyse l’impact de la télévision sur les masses et sur nos comportements sociaux, ainsi que leurs impacts sur la bourse. Le film traite essentiellement de la télévision française ou européenne, cependant des liens intéressant peuvent être faits avec le Québec.

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« L’impossible révolte des peuples d’occident »t est un court métrage qui fait le lien entre le pouvoir des médias et la force de l’argent et qui cherche à démontrer que malgré les crises, malgré les inégalités, malgré le règne de la finance, les peuples d’occident restent passifs, comme anesthésiés par le système médiatique, politique et consumériste.

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Quand l’électeur moyen épouse la cause des plus riches

Échec de la culture humaine déformée par le système d’information et d’éducation sociale déshumanisé et par le système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Syndrôme du larbin :

https://ccuucc.wordpress.com/2014/08/02/le-syndrome-du-larbin/
https://ccuucc.wordpress.com/2014/04/08/le-syndrome-du-larbin-julien-arlandis/
https://ccuucc.wordpress.com/2014/09/08/deresponsabilisation-et-desengagement-social/

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http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140911trib6ab4b1d46/quand-l-electeur-moyen-epouse-la-cause-des-plus-riches.html

Quand l’électeur moyen épouse la cause des plus riches


Les gouvernements, notamment celui des Etats-Unis agissent le plus souvent selon l’intérêt de la classe dominante. Mais comment les dirigeants politiques parviennent-ils à se faire réélire? C’est possible quand la classe moyenne adhère aux thèses de l’élite

Dire que les riches ont plus de pouvoir politique que les pauvres, même dans les démocraties où chacun à un droit de vote égal, n’a rien de nouveau. Mais deux politologues, Martin Gilens de l’université de Princeton et Benjamin Page de l’université Northwestern, ont récemment publié des données révélatrices sur la situation aux États-Unis, qui ont une incidence cruciale sur le fonctionnement de la démocratie – aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

Les auteurs se sont appuyés sur des travaux antérieurs de Gilens qui a minutieusement compilé des sondages d’opinion sur près de 2000 questions politiques, effectués entre 1981 et 2002. Les deux politologues ont ensuite déterminé si le gouvernement fédéral américain adoptait la politique en question dans les quatre ans suivant le sondage et à quel point le résultat correspondait aux préférences des électeurs à différents niveaux de l’échelle des revenus.

La politique voulue par l’électeur moyen est le plus souvent mise en oeuvre…

Prises séparément, les préférences de l’électeur « moyen » – c’est-à-dire situé dans le milieu de la répartition des revenus – semblent avoir une forte influence positive sur la réponse finale du gouvernement. La politique souhaitée par l’électeur moyen a nettement plus de chances d’être appliquée.

Mais, comme le notent Gilens et Page, cette constatation donne une impression faussement optimiste de la représentativité des décisions gouvernementales. Les préférences de l’électeur moyen et de l’élite économique ne diffèrent pas tant que ça sur la plupart des sujets politiques. Par exemple, les deux groupes donnent la préférence à une Défense nationale forte et à une économie robuste. Une approche plus juste serait de voir ce que fait le gouvernement lorsque ces deux groupes ont des points de vue divergents.

Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont effectué une comparaison entre les préférences des électeurs moyens et celles des plus riches – définis comme ayant un revenu situé dans les 10 pour cent du haut de la répartition des revenus – pour évaluer quels électeurs exercent la plus grande influence. Ils ont trouvé que l’impact des électeurs moyens devient pratiquement nul, tandis que celui de l’élite économique reste considérable.

…mais le point de vue l’élite l’emporte toujours

L’implication est claire : lorsque les intérêts de l’élite diffèrent de ceux du reste de la société, c’est son point de vue qui est pris en compte – presque exclusivement. (Comme l’expliquent Gilens et Page, nous devons voir les préférences des 10 pour cent du haut comme le point de vue par procuration du 1 pour cent du haut – la véritable élite). Gilens et Page trouvent des résultats similaires pour les groupes d’intérêts organisés, qui ont une très forte influence sur l’élaboration des politiques. Ils soulignent que « le point de vue de l’électorat général n’a pour ainsi dire aucun poids » dès lors que sont prises en compte les orientations des groupes d’intérêts et les préférences des riches Américains.

Ces résultats démoralisants soulèvent une question importante : Comment les politiciens, peu soucieux des intérêts de la vaste majorité des citoyens, font-ils pour être élus, et plus important, pour être réélus, alors qu’ils sont essentiellement aux ordres des plus riches ?

Un alignement des choix des classes moyennes sur ceux de l’élite

Une partie de l’explication tient peut-être au fait que la plupart des électeurs n’ont qu’une compréhension médiocre de la manière dont fonctionne le système politique et de la manière dont il est biaisé en faveur de l’élite économique. Gilens et Page précisent que leurs résultats n’impliquent pas que l’action gouvernementale s’exerce au détriment des citoyens moyens. Les citoyens ordinaires obtiennent souvent ce qu’ils veulent, simplement parce que leurs choix sont souvent alignés avec ceux de l’élite. La corrélation entre les préférences des deux groupes fait qu’il est difficile pour les électeurs de discerner le parti pris des politiciens.

« Le religion est l’opium du peuple », disait Marx

Mais une autre partie de l’explication, plus pernicieuse, pourrait tenir aux stratégies employées par les dirigeants politiques pour être réélus. Un politicien qui représente en premier lieu les intérêts des élites économiques doit trouver d’autres moyens de séduire le plus grand nombre. L’une des solutions est présentée par les politiques nationalistes, sectaires et identitaires – une approche politique basée sur les valeurs culturelles et le symbolisme au lieu des intérêts de l’ensemble des citoyens. Lorsqu’une campagne électorale est menée sur ce front, elle est remportée par celui ou celle qui parvient le mieux à « amorcer » nos repères culturels et psychologiques latents, pas par celui ou celle qui représentent au mieux nos intérêts.

Par son expression célèbre, « la religion est l’opium du peuple », Karl Marx voulait dire que le sentiment religieux peut dissimuler les privations endurées quotidiennement par les travailleurs et d’autres personnes exploitées.

Des conflits sur les valeurs familiales, pour masquer l’envolée de l’inégalité

De manière analogue, l’émergence de la droite religieuse, accompagnée de conflits culturels sur les « valeurs familiales » et d’autres questions divisant les esprits (par exemple, l’immigration) ont servi à camoufler la forte progression de l’inégalité économique depuis la fin des années 1970. Cela a permis aux conservateurs de se maintenir au pouvoir malgré leur mise en œuvre de politiques économiques et sociales défavorables aux classes moyennes et défavorisées.

La politique identitaire est néfaste parce qu’elle tend à ériger des barrières autour d’un groupe de privilégiés et qu’elle requière l’exclusion de ceux qui n’en font pas partie – les étrangers et ceux qui ont d’autres valeurs, une autre religion ou origine ethnique. Les démocraties autoritaires, comme la Russie, la Turquie et la Hongrie, en sont des illustrations. Pour consolider leur base électorale, les dirigeants de ces pays font largement appel aux symboles nationaux, culturels et religieux.

Un stratagème pour mieux asseoir son pouvoir

Ce faisant, ils enflamment les passions contre les minorités ethniques et religieuses. Pour les régimes (souvent corrompus jusqu’à la moelle) qui représentent les élites économiques, c’est un stratagème payant dans les sondages. Les inégalités croissantes dans les pays avancés et en développement infligent ainsi deux coups durs au système politique démocratique : elles se traduisent par la négation progressive des droits des classes moyennes et défavorisées et encouragent une politique sectaire toxique au sein des élites.

Traduit de l’anglais par Julia Gallin

Dani Rodrik est professeur de sciences sociales à l’Institut d’études avancées de Princeton dans le New Jersey. Son dernier ouvrage est The Globalization Paradox: Democracy and the Future of the World Economy (Le paradoxe de la mondialisation : la démocratie et l’avenir de l’économie mondiale – ndlt).

© Project Syndicate 1995-2014

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Accord Canada-Chine sur les investissements étrangers | Canada

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201409/12/01-4799663-accord-canada-chine-sur-les-investissements-etrangers.php

Accord Canada-Chine sur les investissements étrangers

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, lors... (PHOTO ARCHIVES AP)

Le Canada a finalement ratifié l’Accord visant à protéger les investissements étrangers (APIE) avec la Chine en dépit de récentes tensions ayant contribué à refroidir les relations entre les deux pays.

Le ministre du Commerce international, Ed Fast, a annoncé vendredi que l’entente avait été signée par le Canada, après plus de deux ans de difficiles négociations.

«Les accords sur l’investissement procurent aux investisseurs canadiens la protection et la confiance dont ils ont besoin pour étendre leurs activités, croître et réussir à l’étranger», a-t-il souligné, par voie de communiqué.

La Chine est le deuxième partenaire commercial du Canada en importance: les échanges de marchandises entre les deux pays se sont chiffrés à 73,2 milliards de dollars en 2013 et ont connu une hausse de 38 % au cours des cinq dernières années.

Cet accord visant à encadrer les investissements à l’étranger a non seulement été remis en question par les adversaires du gouvernement fédéral, mais également par certains ministres conservateurs.

Par exemple, le ministre fédéral de l’Emploi, Jason Kenney, a notamment exprimé des réserves le printemps dernier quant à un resserrement des relations avec la Chine.

La ratification de l’APIE a notamment tardé en raison des relations qui se sont refroidies entre Ottawa et la Chine.

Au cours de l’été, le premier ministre Stephen Harper avait accusé le gouvernement chinois d’être à l’origine d’une cyberattaque à l’endroit du Conseil national de recherches du Canada. De leur côté, les autorités chinoises ont arrêté un couple canadien soupçonné d’avoir volé des secrets d’État sur l’armée et la recherche en matière de défense. L’homme et la femme sont toujours détenus.

Wenran Jiang, un expert sur la Chine de l’Université de l’Alberta et directeur du Forum Canada-Chine sur l’énergie et l’environnement, a indiqué que l’annonce de vendredi devrait aider à tisser des liens entre les deux pays et permettre à M. Harper d’avoir une visite fructueuse en Chine cet automne.

«Je crois que c’est une étape majeure pour le gouvernement canadien – et pour être plus précis, pour M. Harper et son cabinet – pour préparer le terrain en vue de son voyage en Chine en novembre», a dit M. Jiang.

Le Canada a signé des ententes similaires avec d’autres nations, comme la Russie, ce qui fait en sorte que les règles concernant les investissements à l’étranger sont différentes pour chaque pays.

Les partisans des APIE affirment entre autres que ce genre d’accord procure des lois et règlements lorsque des disputes surviennent en lien avec l’investissement étranger.

Leurs opposants croient cependant que ces ententes permettent à des compagnies étrangères de se soustraire à certaines réglementations canadiennes – notamment dans les secteurs de l’environnement et de l’énergie.

Le NPD et le Parti vert ont tous deux accusé M. Harper d’avantager d’abord et avant tout la Chine avec cet accord.

«Il (l’accord) permettra à la Chine d’avoir accès à certaines de nos ressources naturelles et de les contrôler pendant les 31 prochaines années, en plus d’exposer les contribuables canadiens à de grands risques financiers à travers des poursuites d’investisseurs», a souligné le porte-parole du NPD en matière de commerce international.

«Je suis certaine qu’aucune compagnie canadienne ne bénéficiera de cette entente», a déploré Elizabeth May, chef du Parti vert.

Le NPD a aussi reproché au gouvernement conservateur d’avoir négocié cet accord «en secret».

En dépit de l’entente, le sort de certaines initiatives impliquant le Canada et la Chine demeure incertain, comme les études sur les complémentarités économiques des deux pays annoncées lors du passage de M. Harper en Chine en 2010.

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Écart du revenu: le Canada parmi les pires, estime l’OCDE | Canada

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

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http://affaires.lapresse.ca/economie/canada/201404/30/01-4762383-ecart-du-revenu-le-canada-parmi-les-pires-estime-locde.php

Écart du revenu: le Canada parmi les pires, estime l’OCDE

Selon l'OCDE, 1 % de ceux qui touchent... (Photo Pawel Dwulit, Archives Bloomberg)

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que le Canada figure parmi les pires nations industrialisées en ce qui a trait à la croissance de l’écart du revenu.

L’analyse de l’OCDE montre que l’inégalité des revenus a augmenté au cours des trois dernières décennies dans la plupart des économies avancées membres de l’organisation, mais que les États-Unis et le Canada figurent parmi les premiers pays en ce qui a trait à la croissance de cet écart et en termes absolus.

Selon l’OCDE, 1 % de ceux qui touchent un revenu au Canada ont mis la main sur 37 % de la croissance du revenu enregistrée entre 1981 et 2012. Ces gens représentent maintenant 12,2 % du revenu annuel avant impôt du pays.

Aux États-Unis, 1 % de ceux touchant un revenu ont mis la main sur 47 % de la croissance du revenu enregistrée durant la même période. Ils se partagent aujourd’hui un cinquième du revenu annuel avant impôt du pays.

Parallèlement, les revenus des ménages les plus pauvres n’ont pas suivi la cadence de la croissance d’ensemble des revenus, indique l’OCDE. Faire abstraction du 1 % dominant ferait chuter considérablement la croissance des revenus dans de nombreux pays, ajoute-t-elle.

Voilà pourquoi la majeure partie de la population ne peut pas faire concorder le taux de croissance économique de leur pays respectif avec une hausse de leurs revenus, avance l’OCDE.

Les données de l’organisation montrent que les écarts de revenu augmentent dans la plupart des 34 pays analysés, mais qu’ils varient grandement d’un pays à l’autre, sans que cela soit grandement imputable à la performance économique de chacun durant la période observée.

Par exemple, la Suède, la Norvège et la Finlande – trois pays riches – demeurent relativement égalitaires même s’ils ont connu certaines des plus fortes croissances de l’écart du revenu pendant la période. Les revenus les plus élevés ne représentaient que de 7 à 8 % du total des revenus dans ces pays, en 2012.

L’Allemagne, dont l’économie est perçue comme étant l’une des plus efficientes dans le monde, présente également un écart de revenu élevé. 1 % de sa population a mis la main sur 12,7 % des revenus en 2012.

En revanche, plusieurs pays européens aux prises avec une économie en difficulté – comme l’Espagne, la France et l’Italie – ont enregistré une croissance moins élevée de l’écart de revenu parmi les nations industrialisées.

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Campagne de peur en Écosse | Le Devoir

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://www.ledevoir.com/international/europe/418418/referendum-campagne-de-peur-en-ecosse

Campagne de peur en Écosse

C’est comme si l’écho du référendum québécois de 1995 résonnait sur les vieilles pierres d’Édimbourg. À cinq jours du vote sur l’indépendance de l’Écosse, la panique s’est emparée du camp du Non, qui mène une campagne de peur sur les risques d’une rupture avec le Royaume-Uni.

Menaces de déménager les sièges sociaux, hausse évoquée des prix des aliments, «risques» pour les pensions de vieillesse, «instabilité» due à l’incertitude entourant la monnaie : les forces du Non semblent s’inspirer des arguments invoqués par les tenants de l’unité canadienne en 1980 et en 1995.

Comme Pierre Elliott Trudeau et Jean Chrétien, le premier ministre britannique David Cameron est venu faire une déclaration d’amour de dernière minute aux Écossais, cette semaine. Flanqué des deux leaders de l’opposition à Westminster, il s’est engagé à accorder des pouvoirs substantiels au Parlement écossais en cas de Non. Et pour la première fois de la longue campagne référendaire, il a semblé parler avec son coeur, au bord des larmes. Les Écossais ont accueilli avec des sentiments partagés cette soudaine démonstration d’affection.

«Les trois stooges viennent de réaliser que l’unité du Royaume-Uni est en péril, à une semaine du référendum. Ils viennent nous dire qu’ils nous aiment. C’est de la foutaise, tout ça! On ne peut même pas parler d’improvisation: ils ont écrit leur texte sur le dos d’une enveloppe», dit David McCrone, professeur émérite de sociologie et directeur de l’Institut sur la gouvernance de l’Université d’Édimbourg.

Cet observateur de longue date du système politique écossais — qui connaît bien le Québec — nous reçoit dans son bureau aux murs de pierre élimés, construit en 1764. Respecté par les camps du Oui et du Non, David McCrone parle sur le ton neutre du professeur qui en a vu d’autres. Mais il s’emballe en évoquant ce qu’il appelle la campagne «ratée» du camp du Non et le «chantage» de grandes entreprises comme la Standard Life et bien d’autres, qui menacent de déménager à Londres si les Écossais optent pour l’indépendance.

Une bataille serrée

Le gouvernement de David Cameron, les partis de l’opposition à Westminster et les unionistes en Écosse ont répété toutes les erreurs des fédéralistes canadiens lors des deux référendums au Québec, selon lui. Croyant filer jusqu’à la semaine dernière vers une victoire certaine, le camp du Non a laissé le champ libre à la campagne minutieusement planifiée du Oui, menée par le premier ministre écossais Alex Salmond, du Scottish National Party.

Résultat : le Royaume-Uni paraît au bord de l’éclatement. Le Non, qui menait par 20 points en début de campagne, se démène désormais à égalité avec le Oui, selon les sondages. Après un mariage de raison avec l’Empire britannique qui dure depuis 307 ans, l’Écosse aspire à redevenir ce qu’elle a été pour la plus grande partie de son histoire : un pays indépendant.

L’issue de la bataille reste à déterminer, mais le camp britannique a attisé la montée du nationalisme écossais, affirme le professeur McCrone. «Les unionistes ont mené une campagne stupide du début à la fin. C’est comme s’ils avaient voulu écrire un guide de la mauvaise campagne.»

Le Oui dans le vent

D’abord, le camp du Non n’a pas de leader clairement affirmé. Le premier ministre Cameron est longtemps resté à Londres pour laisser les Écossais régler entre eux leur chicane de famille. Comme Stephen Harper (ou Jean Chrétien) au Québec, le leader britannique ne soulève pas les foules au pays du kilt et du scotch. Le travailliste Alistair Darling, poids lourd du Parlement britannique qui représente Édimbourg depuis 1987, a été propulsé malgré lui figure de proue du Non, mais il manque de prestance pour incarner l’unité du pays, croit David McCrone.

Le professeur estime que les unionistes ont mené une campagne décousue et sans passion malgré un slogan positif — «Better Together» sonne mieux que « Non ». En Écosse, les partis en campagne ne font aucun affichage public dans les rues. Il n’y a aucune pancarte du Oui ou du Non sur la voie publique. Mais une multitude de Oui sont apparus aux fenêtres des maisons. C’est cool, jeune et dans le vent de s’afficher pour le Oui.

Les partisans du Non sont aussi nombreux, mais plus discrets, estiment les analystes. La discrétion des unionistes peut causer une surprise le jour du vote. Le Non bénéficie d’une sorte de « prime à l’urne », comme le Parti libéral du Québec chez nous.

Les leaders du Non ont misé sur cette prime et ne sont apparus qu’à une semaine du vote avec cette promesse de « superdévolution » de pouvoirs pour l’Écosse. Sans en préciser la teneur. Ça rappelle bien sûr la main tendue de Pierre Elliott Trudeau en 1980 et de Jean Chrétien en 1995, qui ont déçu bien des Québécois avec la suite donnée à leurs engagements : le rapatriement unilatéral de la Constitution — sans le Québec —, et une simple motion des Communes sur le caractère « distinct » du Québec.

«Ne croyez jamais un politicien qui fait des promesses, vous en savez quelque chose! dit en riant David McCrone. Quelle forme prendrait la “dévolution max” promise par le premier ministre Cameron? Il l’ignore probablement lui-même.»

La carotte et le bâton

Chose certaine, en attendant le soir du 18 septembre, le camp du Non manie la carotte et le bâton. Et le bâton frappe fort : la vénérable Royal Bank of Scotland, qui a pignon sur rue depuis 1727 dans le quartier financier d’Édimbourg, a annoncé son intention de déménager son siège social à Londres en cas de séparation de l’Écosse. Le puissant Empire britannique a les reins plus solides pour assurer l’avenir des banques en cas de crise, comme celle qui a secoué le monde en 2008, expliquent les analystes.

«J’ai été client de la Royal Bank of Scotland durant 50 ans, mais j’ai appelé pour fermer mon compte, lance David McCrone. La réceptionniste m’a dit qu’elle a eu beaucoup d’appels de clients fâchés. Le Non s’est aliéné beaucoup de monde avec cette campagne de peur. Les entreprises qui font cela devront en subir les conséquences. Les Écossais ont la réputation d’être thrawn [d’avoir un fort tempérament], entêtés, difficiles. Il existe ici un long historique de boycottages réussis.»

Même l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, embauché comme une superstar de la finance par la Banque d’Angleterre, a sauté dans l’arène politique. Il a fait deux mises en garde remarquées durant la campagne sur «l’incompatibilité» de la souveraineté écossaise avec l’union monétaire prônée par les indépendantistes. «On dit que Mark Carney rêve de devenir premier ministre du Canada, affirme David McCrone. Les Canadiens doivent savoir que Carney se mêle de la politique même s’il est en théorie indépendant du gouvernement. C’est bête. Il a raté une occasion de se la fermer.»

Si on se fie au référendum québécois de 1995, les prochains jours risquent d’être fertiles en rebondissements en Écosse. Nous y serons pour tout vous relater.

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Pour la gratuité scolaire à l’université | Chroniqueurs | Opinions | Le Journal

La gratuite scolaire est la pierre angulaire de l’économie sociale non monétaire, non capitaliste.

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http://www.journaldemontreal.com/2014/09/10/pour-la-gratuite-scolaire-a-luniversite#.VBG4hua4O8s.facebook

Pour la gratuité scolaire à l’université

C’est aujourd’hui que je fais mon coming out: je suis en faveur de la gratuité scolaire à l’université. Êtes-vous surpris de cette révélation de la part d’un économiste de l’IEDM? Non, je ne suis pas devenu le sosie intellectuel de Gabriel Nadeau-Dubois. Je pense toutefois qu’il a raison à 21 %.

Voyez-vous, comme n’importe quel carré rouge (en fait, comme tout le monde fort probablement), je pense que si un jeune Québécois brillant et talentueux n’allait pas à l’université parce qu’il n’en a pas les moyens financiers, ce serait tragique. Heureusement, le gouvernement du Québec a mis sur pied un programme de prêts et de bourses pour aider les jeunes les moins nantis.

Autrement dit, pour plusieurs étudiants universitaires, on leur demande des droits de scolarité, mais ils reçoivent aussi des bourses autant sinon plus élevées et qu’ils n’auront jamais à rembourser. Dans les faits, ils jouissent donc de la gratuité scolaire. Selon les dernières statistiques de l’Aide financière aux études, c’est le cas pour 21 % des étudiants universitaires.

Et c’est très bien ainsi! On parle ici des étudiants qui proviennent de milieux moins favorisés et dont les parents disposent de peu de moyens.

D’autres étudiants reçoivent une aide financière sous forme de prêts, ce qui signifie qu’ils paieront leurs droits de scolarité, certes, mais plus tard uniquement, lorsqu’ils auront de meilleurs revenus. Disons que c’est une gratuité scolaire temporaire. C’est le cas pour 16 % des étudiants.

La connaissance n’a pas de prix

Ce n’est pas tout le monde qui profite de la gratuité à l’université. Ceux qui en bénéficient sont ceux pour qui les droits de scolarité seraient un frein autrement. Voilà qui me semble juste. Étendre la gratuité scolaire à tous revient à donner cette gratuité aux mieux nantis.

Pendant ce temps, certains ne se rendent même pas aux portes de l’université parce qu’ils décrochent, au secondaire ou au collégial. La gratuité ne les aidera pas, eux.

Le raisonnement des tenants de la gratuité à l’université n’est pas aussi concret. C’est le principe de la gratuité qui leur semble beau. Ils disent: «on ne peut pas vendre la connaissance»! Bon point.

Sauf que la connaissance, les savoirs, ils sont déjà gratuits: dans les bibliothèques, sur Internet, dans les cours en ligne bien souvent gratuits. L’université, ce n’est pas un accès au savoir, mais bien un parcours académique encadré, où l’étudiant est évalué et où son succès est reconnu par un diplôme. Ça coûte quelque chose et c’est normal d’en payer une partie si on en a les moyens.

Vous vous en doutiez bien, je n’ai pas vraiment changé mon fusil d’épaule. Toutefois, le débat sur les droits de scolarité comporte des nuances trop souvent oubliées qu’il est bon, parfois, de ramener à l’avant-scène. Et bien que ce ne soit plus à la mode de discuter des droits de scolarité depuis deux ans, pendant ce temps, les universités québécoises sont toujours sous-financées…

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IRIS – Blogue – Et les revenus dans tout ça?

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Un système gouvernemental doit favoriser la cohésion et la stabilité sociale tout en protégeant le bien être individuel et collectif de la société qu’il gouverne en régularisant les décisions vers un objectif de durabilité et de pérennité. Le système politique gouvernemental représentatif totalitaire ne permet pas ça.

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http://iris-recherche.qc.ca/blogue/et-les-revenus-dans-tout-ca

Et les revenus dans tout ça?

Depuis son élection, le Premier ministre Couillard fait tout pour éviter d’utiliser publiquement les termes austérité et coupures. Il préfère parler de « changements budgétaires ». Dans la réalité, nous nous doutons bien que les résultats risquent d’être pas mal les mêmes. Nous avons déjà écrit un billet de blogue sur les effets des politiques d’austérité déjà annoncées sur la vie du commun des mortels au Québec. Comme notre premier ministre, nous ne sommes évidemment pas contre la lutte au gaspillage des fonds publics. Cependant, considérant que depuis le début de la quête de l’atteinte du déficit zéro, l’exercice budgétaire se rapproche davantage à un acharnement à réduire la taille de l’État plutôt qu’à une réelle volonté d’améliorer l’accessibilité et le fonctionnement des services, il faut peut-être se demander si les coupures budgétaires n’ont pas plutôt nui à l’économie au lieu de la favoriser.

Il devient de plus en plus évident que l’austérité ne participe pas à une relance de l’économie. Même qu’une récente étude des économistes du Fonds monétaire international (FMI), que l’on ne peut pas qualifier de marxistes-léninistes convaincus, questionne ce type d’action. Un résumé de l’étude est disponible ici. Comme le résume bien Goetzmann, professeur en finance à Yale :

« La politique de l’austérité revient à considérer que la pluie se met à tomber lorsqu’on ouvre son parapluie, ce qui pose un problème de cause et de conséquence. Cela paraît absurde, mais pas plus que la notion de politique d’austérité telle qu’elle appliquée aujourd’hui. Ce qui est assez incroyable, c’est que cette théorie n’a plus aucun sens, qu’elle est décriée partout, mais qu’elle est toujours la base de la politique européenne. Et tout cela avec le sourire, la conscience du travail bien fait et une certaine moralité retrouvée. »

En période de crise, les États ne doivent donc pas travailler activement à couper des services pour payer la dette, mais plutôt travailler à relancer l’économie, puisque moins de croissance veut aussi dire moins de revenus au total, donc une plus grande dette à services constants. De manière contraire, une relance via l’emprunt public ou non, implique une plus grande entrée d’argent pour le gouvernement et possiblement une plus grande facilité à gérer un budget gouvernemental. La véritable question qui se pose alors est la suivante: comment relancer l’économie et aller chercher plus de revenus?

Devant cette interrogation, les divers gouvernements du Québec reviennent toujours à la charge avec les mêmes types de projets extractivistes, tels que le Plan Nord ou l’extraction d’hydrocarbures. Or, bien que génératrices de revenus à court terme, ces industries sont souvent très liées au prix de la ressource, ce qui les rend instables. Ils sont donc des vecteurs de développements régionaux peu prometteurs, à faible revenus réels sur le long terme. De plus, ils demandent d’importants investissements gouvernementaux et sont souvent très polluants.

Autre problème en termes de politique industrielle : bien que le Québec fasse bonne figure sur le plan de la progression de la productivité entre 1997 et 2012 dans certains secteurs tels que le secteur financier et les services d’utilité publique (fournisseurs de service comme l’électricité), d’autres domaines considérés comme des secteurs à haut rendement ont connu des baisses importantes. Ainsi le secteur de la construction a connu des baisses de productivité de 4,15 %. Le secteur des services professionnels et scientifiques qui, par le passé, faisait rayonner le Québec a connu une progression, somme toute modeste de 3,5 % alors que l’Ontario a observé une hausse de 20%. Ces statistiques, disponibles ici, sont loin de tout expliquer, mais suggèrent un problème dans la structure des politiques industrielles du Québec.

De plus, le gouvernement en période d’austérité continue de miner ses revenus en diminuant dans son budget l’impôt de divers types d’entreprises, alors que l’on ne trouve aucun lien empirique entre la baisse d’impôt des corporations et les investissements privés.

Investissement non résidentiel privé et taux effectif sur les revenus d’entreprise 1981-2012

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Malgré ces données, le gouvernement Couillard fait le choix idéologique de créer des commissions où leurs responsables seront invité.e.s à grands frais (ils feront dorénavant partie du 1%) pour répéter le même sermon en faveur de compressions budgétaires. Notons au passage que ces politiques échouent partout en Europe causant leur lot d’inégalités et de crises politiques. Ne devrions-nous pas, en tant que société, regarder la colonne des revenus et chercher à renouveler l’arborescence des politiques industrielles (qui doit sortir de la simple subvention aux PME) afin d’abandonner une fois pour toutes les vieux discours économiques et nous préparer à mieux supporter les défis à venir?

Mots clés: austérité, budget, déficit zéro, politiques industrielles, relance

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Les jeunes n’arrivent plus à se payer une maison – Argent

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

Le système économique monétaire capitaliste exerce toutes sortes de pressions sur l’individu dont sa capacité équitable à subvenir à ses besoins essentiels.

Un système économique doit favoriser le développement individuel de l’humain et collectif de la civilisation par l’échange d’innovations ayant pour double objectif de combler la satisfaction individuelle et de contribuer au développement collectif. Le système économique monétaire capitaliste oligarchique ne permet pas ça.

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http://argent.canoe.ca/vos-finances/immobilier/les-jeunes-narrivent-plus-se-payer-une-maison-10092014

Les jeunes n’arrivent plus à se payer une maison

Les jeunes familles québécoises sont de moins en moins nombreuses à faire l’acquisition d’une résidence, en raison notamment de la difficulté à épargner pour la mise de fonds nécessaire à l’achat.

Le fait que le nombre de nouveaux propriétaires soit en baisse pour une deuxième année consécutive au Québec préoccupe l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) qui craint que les jeunes n’arrivent plus à se payer une maison.

D’ailleurs, parmi l’ensemble des provinces canadiennes, c’est au Québec où le taux d’accès à la propriété est le plus bas. Selon les dernières données de Statistique Canada, 61 % des ménages québécois étaient propriétaires de leur résidence en 2010 comparativement à 69 % en moyenne au Canada.

Les acheteurs expérimentés, c’est-à-dire ceux qui ont déjà eu une propriété précédemment dans leur vie, représentent 63 % de la clientèle du marché de l’habitation neuve, comparativement à 37 % pour les premiers acheteurs.

Situation inquiétante, selon l’APCHQ, le nombre de premiers acheteurs au Québec a diminué de 11 % entre 2011 et 2013.

« À moins d’aider les jeunes ménages à constituer leur mise de fonds, on voit difficilement comment ils pourront aspirer à être propriétaires en aussi grand nombre que leurs parents », indique François-William Simard, directeur des communications de l’APCHQ.

L’APCHQ souhaite d’ailleurs que le gouvernement mette en place de nouveaux programmes qui pourraient aider les jeunes à constituer leur mise de fonds. L’organisation propose notamment la mise sur pied d’un RÉER intergénérationnel, qui permettrait à un parent d’utiliser une partie de son RÉER pour constituer la mise de fonds de son enfant.

Actuellement, l’épargne constitue la principale source de mise de fonds dans 59 % des cas tandis que les sommes provenant de leur Régime d’accession à la propriété (RAP) sont utilisées pour 23 % des cas, note l’Association.

Prix moyen

La majorité des nouveaux acheteurs (58 %) choisissent la copropriété comme première résidence et effectuent en moyenne une mise de fonds de 25 000 $ pour un prix médian de 224 000 $.

Pour leur part, les acheteurs expérimentés, soit ceux qui en sont à leur deuxième acquisition ou plus, ils préfèrent la maison unifamiliale dans 57 % des cas comparativement à 43 % d’entre eux qui choisissent la copropriété.

Le prix moyen d’achat se situe à 326 343 $ et la mise de fonds moyenne est de 99 990 $.

Jean-François Laurin, spécialiste hypothécaire à la Banque TD, constate lui aussi la difficulté des premiers acheteurs à assumer la mise de fond.

«Mettre 20% d’un achat de 200 000$, c’est beaucoup d’argent», dit-il.

Selon M. Laurin, les futurs acheteurs s’adaptent graduellement à la situation, en commençant à épargner beaucoup plus tôt. «Ils sont beaucoup plus éduqués au fait que s’ils veulent acheter une maison, ils auront besoin d’un plan d’épargne pour avoir une mise de fonds.»

M. Laurin recommande aussi aux jeunes acheteurs de disposer d’une mise de fonds la plus élevée possible.

«Plus la mise de fonds est élevée, et plus petite sera l’hypothèque, moins lourde sera la charge d’intérêt et les paiements par la suite.»

«Ceci étant dit, je ne recommande pas de mettre toutes les épargnes dans la mise de fonds. C’est bon de se garder un petit coussin pour la taxe de bienvenue, et les petites réparations que l’on devra faire dans les premières années.»

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Érosion chez les prêteurs

Les prêteurs hypothécaires ont aussi constaté une érosion du nombre de premiers acheteurs dans le marché immobilier, depuis quelques années, pour les maisons neuves et existantes.

Le Mouvement Desjardins, qui est le principal prêteur hypothécaire au Québec, avec environ 35% des parts de marché, soutient que le déclin s’est amorcé en 2008-2009.

Le nombre d’hypothèques assurées auprès de la SCHL ou d’une autre firme, qui sont généralement contractées par des premiers acheteurs, a fondu de près de 44% de 2008-2009 à aujourd’hui, selon Desjardins.

La donnée concerne les dossiers ouverts par la division Force mobile de Desjardins. Il s’agit d’une brigade de conseillers rencontrant des clients à domicile, la plupart du temps des premiers acheteurs.

En 2008-2009, 80% des dossiers de la Force mobile étaient assurés. Aujourd’hui, ce ne sont plus que 45% des dossiers qui le sont.

«On a constaté une diminution du nombre de premiers acheteurs dès que le gouvernement fédéral a amorcé la vague de resserrements des règles d’accession à la propriété», a commenté Nicolas Fréchette, conseiller principal en financement hypothécaire au sein de Desjardins.

M. Fréchette a souligné que les premiers acheteurs sont doublement pénalisés par le resserrement des règles. D’un côté, ils n’ont pas la mise de fonds élevée, rendue nécessaire avec la hausse du prix des maisons, et de l’autre, ils n’ont plus le droit d’amortir leur prêt sur plus de 25 ans, sur une période 30 ans, par exemple.

«Le résultat est que le marché immobilier est maintenant davantage constitué de deuxième et de troisième acheteurs. Ce sont des gens qui possédaient déjà une propriété et qui ont une mise de fonds importante lorsqu’ils vendent en raison de l’augmentation des valeurs», a conclu M. Fréchette.

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Combien de temps devez vous travailler pour acheter 4 litres de lait? – IRIS

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

Le système économique monétaire capitaliste exerce toutes sortes de pressions sur l’individu dont sa capacité équitable à subvenir à ses besoins essentiels.

Un système économique doit favoriser le développement individuel de l’humain et collectif de la civilisation par l’échange d’innovations ayant pour double objectif de combler la satisfaction individuelle et de contribuer au développement collectif. Le système économique monétaire capitaliste oligarchique ne permet pas ça.

Salaire minimum:

http://www.cnt.gouv.qc.ca/salaire-paie-et-travail/salaire/

Salaire moyen:

http://argent.canoe.ca/nouvelles/legere-diminution-du-salaire-moyen-au-quebec-31032014

Salaire 0.00001%

http://actualites.sympatico.ca/finances/photos-finances/les-pdg-les-mieux-payes

(http://iris-recherche.qc.ca/)

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L’écoute, la communication et l’échec du système social

Ceux qui ne liront pas ce texte sont déjà culturellement corrompus par le système social.

Trop nombreux sont les écrivains et blogueurs à prétendre et promouvoir une théorie du complot pour mener l’humanité vers son autodestruction. Ces auteurs, à défaut d’avoir observé ce qui se passe dans les sociétés humaines et d’avoir pris le temps de l’analyser afin de poser des hypothèses vérifiables, préfèrent couper court à la conclusion en s’attachant au mystère comme explication. Et comme la confiance s’est culturellement effritée avec le système social actuel, la théorie du complot est une réponse facile au mystère pour expliquer l’échec du système social.

Les difficultés croissantes auxquelles fait face l’humanité tel que les inégalités sociales, les écarts de plus en plus marqués entre les pauvres et les riches, la collusion, la corruption, la criminalité, les conflits, les guerres, l’instabilité sociale, la surexploitation des ressources, les changements climatiques et la mobilisation citoyenne qui en découle pour lutter sont tous des symptômes qui témoignent de l’échec du système social et de ses piliers politiques, économiques, législatifs et culturels.

L’homme possède pourtant une caractéristique unique dans sa nature qui devrait le distinguer des autres formes de vies sur terre : l’intelligence. Mais pour que l’intelligence puisse se développer et s’exprimer par l’innovation avec son plein potentiel, il faut un système social qui puisse le favoriser, ce qui n’est pas le cas optimalement avec le système actuel.

En effet, le système social influence et oriente la culture humaine. Étant donné qu’il ne favorise pas le développement optimal de l’humain, on peut considérer qu’il est un frein à son développement et qu’il déforme la culture humaine, notamment en la dénaturalisant, créant des écarts de plus en plus importants entre la nature humaine et sa culture.

Un des principaux aspects de le déformation culturelle de l’humanité suite à plus de 2500 ans de complaisance dans un modèle politique représentatif totalitaire et une économie monétaire capitaliste est l’effritement de la communication, plus particulièrement de l’écoute.

Paradoxalement, la civilisation moderne offre une surabondance de moyens qui devraient favoriser la communication. Mais les moyens ne remplacent pas la culture, même s’ils changent les habitudes. L’homme communique effectivement, mais c’est le contenu de ses communications qui est culturellement rabaissé, déformé par le système social. Les communications sont brèves et principalement futiles ou strictement utilitaires ou associées au travail ou aux loisirs, mais très peu pour trouver des solutions aux problèmes sociaux et pour favoriser l’innovation. Et même lorsque l’homme réussi à innover pour proposer des solutions, personne n’écoute ou ne comprend et peu s’engagent, car cet aspect culturel de l’engagement est aussi déformé par le système social.

Les Premières Nations et la plupart des civilisations, isolées de la modernité, entretenaient une culture de la communication très avancée. Cette culture s’articule autour du cercle et se caractérise par l’écoute. Le bâton de parole traditionnel accordait à celui qui l’avait en main le droit de parole et imposait aux autres l’obligation de l’écoute avec respect. Le bâton circulait de main en main dans le cercle afin que chacun puisse prendre la parole en prenant le bâton. Cet objet culturel a favorisé une culture de l’écoute très forte et entretenu la consultation démocratique pendant des millénaires.

L’écoute est primordiale pour la communication parce qu’elle permet de recevoir l’information nécessaire pour alimenter nos idées et nos observations ainsi que nos connaissances afin de parfaire notre analyse des faits. Dans certaines entreprises, des groupes de travail utilisent des techniques d’organisation pour tenter d’accroître l’efficacité et la qualité. Plusieurs de ces techniques, notamment des méthodes agiles, s’inspirent du bâton de parole en utilisant un objet accordant à son détenteur le droit de parole.

Plusieurs éléments du système social sont responsables de la déformation culturelle de la communication.

L’accélération de la vitesse du rythme de vie moderne est responsable de l’érosion de l’écoute. L’homme ne prend plus le temps d’acquérir l’information si elle n’est pas résumée et synthétisée à l’extrême pour capter son attention. On observe ce phénomène dans la publicité et les médias sociaux. Une image a beau valoir mille mots, elle n’atteindra jamais le niveau requis pour permettre l’analyse requise à l’élaboration de solutions. L’information est donc compressée et synthétisée à l’essentiel pour être échangée plus rapidement ce qui force à faire abstraction des détails et des analogies requises à la compréhension par l’être humain.

En effet, le cerveau humain ne traite pas les informations synthétiques comme un ordinateur en indexant des mots clefs, mais par associations d’idées, de sentiments, de perceptions, d’images et d’expériences toutes associées à l’information au moment de sa mémorisation. L’homme retrouve dans son cerveau l’information mémorisée par ses éléments associés. C’est la raison pour laquelle le contexte d’apprentissage est primordial pour la mémorisation et ce pour quoi il est si difficile et non naturel pour l’homme d’apprendre par cœur. Par contre, il est très facile et intuitif pour l’homme de réfléchir et de conceptualiser, contrairement à un ordinateur avec lequel nous n’avons jamais réussi, malgré les insignifiants développements en algorithmique de l’intelligence artificielle. L’intelligence est une autre caractéristique de la nature humaine, qui lui permet d’innover.

Outre l’effet d’accélération des modes de vie, l’autre responsable de la déformation culturelle est issu du système qui a modelé le plus le monde : le système économique monétaire.

Le système économique monétaire a mené la civilisation humaine vers un concept généralisé mondialement : l’emploi. L’emploi est le concept concrétisé par le système économique monétaire capitaliste pour exploiter l’homme en tant que ressource humaine dans le contexte du développement économique. Or l’emploi n’est définitivement pas une source de satisfaction et d’épanouissement personnel complet, car il ne couvre jamais tous les aspects des besoins de l’être humain. Or, l’emploi consume la plus grande partie de notre temps de vie.

L’insatisfaction pousse l’humain à compenser. Il le fait par des loisirs dont la futilité croissante est proportionnelle à la pression exercée sur lui par son emploi, ce qui explique la popularité des jeux vidéos jusque chez l’adulte. Mais la plupart des loisirs sont assujettis au système économique monétaire qui s’immisce partout pour imposer un coût afin de développer de nouveaux marchés de croissance.

L’homme tente aussi de compenser ses insatisfactions en tentant de rehausser son ego, une des caractéristiques de la nature humaine. Les actions posées par l’homme pour rehausser son ego prennent diverses formes. L’une d’elles est l’imposition de ses idées personnelles en dehors d’un contexte d’écoute et d’échanges.

La démultiplication des moyens de communication favorise l’expression de l’ego humain par des communications brèves et synthétiques comme moyen de compensation de l’insatisfaction généralisée du développement individuel freiné par le travail forcé lié à la nécessité de « gagner sa vie » dans un système économique monétaire capitaliste où chaque humain est dépendant du système et soumis aux décisions de politiciens du système gouvernemental représentatif.

L’économie monétaire capitaliste et l’industrie se sont appuyées sur une autre caractéristique importante de la nature humaine. En étudiant les comportements psychologiques humains, il devient possible de mieux cibler des besoins pour le développement de nouveaux marchés à inonder avec des produits et services souvent superflus et inutiles, même s’ils donnent l’illusion d’améliorer la qualité de vie.

Cette caractéristique de la nature humaine est le fait que l’homme possède des besoins inassouvissables en renouvellement constant. Cette caractéristique est donc tout à l’avantage des industries pour maintenir et favoriser le développement économique par la conception de produits économiquement rentables et leur renouvellement constant sous forme de nouveaux modèles et de nouvelles versions. L’industrie s’affaire à promouvoir les nouvelles caractéristiques de ses nouvelles versions de produits, sachant très bien que des hommes vont se précipiter pour les acheter et ce, même s’ils n’en ont pas vraiment besoin!

Il est connu que le modèle économique monétaire capitaliste ne peut subsister sans se développer. Or, le développement de l’économie engendre la production en constante accélération de nouveaux biens et services, surtout des produits. La production requiert des ressources monétaires, des ressources humaines, des ressources énergétiques et des ressources matérielles et naturelles.

Le modèle économique monétaire capitaliste en accélération de croissance avec l’industrie, exploite donc de plus en plus rapidement des ressources en quantités croissantes proportionnellement à l’accroissement de l’économie. Le système économique monétaire est conçu sur la base de la croissance infinie sans aucune possibilité de régulation. Le développement économique est donc un cancer systémique qui ronge la capacité de renouvellement des ressources naturelles et énergétiques, mettant à haut risque le développement durable de la civilisation humaine et sa survie en tant qu’espèce dans un environnement biophysique en constante dégradation.

Parallèlement à la production industrielle de nouveaux produits et services dans le but de satisfaire les besoins inassouvissables constamment renouvelés de la nature humaine, on constate en fait l’échec de ce modèle basé sur les ressources matérielles puisque les besoins de l’homme ne sont satisfaits que très temporairement!

En effet, les besoins ne sont satisfaits que pour la période de nouveauté. Une fois que l’homme aura fini d’explorer les caractéristiques de sa nouvelle acquisition, son niveau de satisfaction décroît rapidement. L’industrie a bien compris cet aspect et l’exploite allègrement en renouvelant ses produits, ce qui entretient le développement économique.

Pendant que l’homme consomme pour compenser ses insatisfactions, il contribue à soutenir la croissance économique monétaire capitaliste tout en augmentant sa dette monétaire, ce qui accentue sa dépendance au revenu et donc au travail qui permet au système économique monétaire capitaliste de continuer à croître en lui offrant de nouveaux produits et services que l’homme acquiert en s’endettant pour compenser.

Pendant que l’homme s’enfonce dans ce système vicieux qui détruit l’environnement en surexploitant des ressources et en détruisant le climat, il consume la plus grande partie de son temps de vie, à ne pas communiquer adéquatement et à laisser le système déformer sa culture qui se trouve de plus en plus dénaturée.

Une minorité d’hommes contrôlent le système social en ignorant complètement les dommages culturels qu’ils laissent continuer à se produire.

Une minorité d’hommes s’excluent de ses influences du système social pour tenter d’observer, d’analyser, de communiquer et de chercher des solutions.

La communication est primordiale pour transmettre les observations, analyses, hypothèses et solutions afin de résoudre les problèmes sociaux en innovant pour sortir l’humanité de l’impasse dans laquelle la plonge son système social.

La communication engendre la prise de conscience étouffée par la déformation culturelle du système social. La prise de conscience entretenue par la communication de l’information favorise des changements culturels vers un retour à la communication et aux échanges afin de partager nos observations, analyses et hypothèses. La communication permet l’échange de solutions pour résoudre nos problèmes engendrés par le système social.

La communication est essentielle pour transmettre des idées d’architecture afin de réformer les piliers de notre système social.

Nous avons du travail à faire… Et il est beaucoup plus important et urgent que celui qui alimente et nous maintient captifs du système économique monétaire capitaliste et dépendants du système politique représentatif totalitaire!

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Rien à faire | Le Devoir

Échec du système industriel extractiviste, du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système législatif bureaucratique déshumanisé.

Un système économique doit favoriser le développement individuel de l’humain et collectif de la civilisation par l’échange d’innovations ayant pour double objectif de combler la satisfaction individuelle et de contribuer au développement collectif. Le système économique monétaire capitaliste oligarchique ne permet pas ça.

Un système gouvernemental doit favoriser la cohésion et la stabilité sociale tout en protégeant le bien être individuel et collectif de la société qu’il gouverne en régularisant les décisions vers un objectif de durabilité et de pérennité. Le système politique gouvernemental représentatif totalitaire ne permet pas ça.

Un système législatif doit encadrer le fonctionnement des sociétés afin d’assurer une cohésion, une stabilité, la pérennité du développement et de l’évolution tout en appuyant le développement individuel et collectif en guidant les décisions politiques de façon durable. Le système législatif bureaucratique déshumanisé ne permet pas ça.

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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/418023/oleoduc-energie-est-rien-a-faire

Rien à faire

La meilleure manière d’étourdir des citoyens, c’est encore de traiter un dossier en pièces détachées. C’est le processus à l’oeuvre pour l’oléoduc Énergie Est, qui va traverser le Québec jusqu’à Cacouna en passant à travers des zones extrêmement sensibles. Le pouvoir de bloquer le projet est quasi inexistant, même si Québec tente de faire croire le contraire.

À l’heure où toutes les lumières sont au rouge face à la croissance des gaz à effet de serre, à l’heure où deux études en deux jours — celles de PricewaterhouseCoopers et de l’Organisation météorologique mondiale — appellent à une prise de conscience des pays industrialisés, le Québec est en train de se faire passer un pipeline sans trop réagir.

L’Alberta doit écouler sa production croissante de pétrole tiré des sables bitumineux et les voies pour y parvenir ne sont pas si nombreuses. Les rails croulent sous le pétrole qu’on y fait dorénavant circuler (500 wagons de pétrole brut au Canada en 2009 ; 160 000 en 2013 ; 510 000 prévus en 2016 !) et des projets de pipelines sont bloqués. D’où l’importance que l’entreprise TransCanada accorde à l’oléoduc Énergie Est qui permettrait de faire transiter 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Alberta vers Cacouna et le Nouveau-Brunswick.

L’ensemble du projet de TransCanada soulève depuis des mois d’importantes questions environnementales, la dernière en date, révélée par Le Devoir, étant que l’oléoduc traverserait la réserve naturelle des battures de Saint-Augustin-de-Desmaures, non loin de Québec.

Questionné à ce sujet au 98,5 FM lundi par l’animateur Paul Arcand, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, s’est voulu rassurant. On en est à des « étapes très préliminaires », le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) va se pencher sur l’affaire, le Québec interviendra devant l’Office national de l’énergie (ONE)… Bref, tout est encore possible et on peut arrêter le projet.

En fait, les choses avancent plutôt rondement et Québec est mis devant le fait accompli. Par exemple, même sans avoir obtenu les avis scientifiques qu’il réclamait à répétition, le gouvernement Couillard a dû finalement autoriser, fin août, TransCanada à mener des sondages géotechniques à Cacouna. L’entreprise cherche ainsi à savoir où ancrer les pieux du futur port d’exportation du pétrole qu’elle veut y construire.

Autre exemple, l’ONE a lancé en mai le processus d’évaluation de l’oléoduc de TransCanada… alors même que le projet officiel n’y était pas déposé. Du jamais vu. L’ONE a en fait ciblé la liste de questions qui seront permises lors des audiences. Le Québec y sera un intervenant parmi d’autres, et dans un cadre très balisé, comme souhaité par le gouvernement Harper qui veut accélérer l’adoption des projets de pipelines.

Encore un exemple ? Le BAPE, cité à profusion par le ministre Heurtel, n’a toujours pas reçu de mandat pour se pencher sur le dossier Énergie Est. De toute manière, TransCanada a déjà indiqué que même si elle accepte une intervention du BAPE, pour elle seule l’autorisation de l’ONE est nécessaire pour avancer.

On nous mêle encore en soulignant que Québec se préoccupe d’hydrocarbures puisqu’a été annoncée, fin mai, une Évaluation environnementale stratégique qui permettra d’avoir une vision globale à ce sujet. Mais l’EES s’intéresse à l’exploration et l’exploitation pétrolière, pas au pétrole qui vient de loin et traverse les terres québécoises dans un tuyau.

La conclusion s’impose : le Québec n’a pas de prise sur ce qui se passe sur son territoire. Mais c’est lui qui assumera les risques en cas de bris et les coûts environnementaux. Le ministre a beau dire, il y a là largement de quoi protester.

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Revenu Québec: cotisations et litiges en forte hausse | Stéphanie Grammond | Québec

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système législatif bureaucratique déshumanisé.

Un système économique doit favoriser le développement individuel de l’humain et collectif de la civilisation par l’échange d’innovations ayant pour double objectif de combler la satisfaction individuelle et de contribuer au développement collectif. Le système économique monétaire capitaliste oligarchique ne permet pas ça.

Un système gouvernemental doit favoriser la cohésion et la stabilité sociale tout en protégeant le bien être individuel et collectif de la société qu’il gouverne en régularisant les décisions vers un objectif de durabilité et de pérennité. Le système politique gouvernemental représentatif totalitaire ne permet pas ça.

Un système législatif doit encadrer le fonctionnement des sociétés afin d’assurer une cohésion, une stabilité, la pérennité du développement et de l’évolution tout en appuyant le développement individuel et collectif en guidant les décisions politiques de façon durable. Le système législatif bureaucratique déshumanisé ne permet pas ça.

Le système politique représentatif totalitaire du Québec avec son système législatif bureaucratique déshumanisé sont prisonniers et coupables de graves problèmes avec le système économique monétaire capitaliste. Le gouvernement à donc pris des décisions et posé des actions qui vont à l’encontre de son rôle primaire.

Le système, dans ses défauts de conception est responsable des déséquilibres qu’il a lui même engendré et coupable de les entretenir et de les accentuer.

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http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201409/09/01-4798399-revenu-quebec-cotisations-et-litiges-en-forte-hausse.php

Revenu Québec: cotisations et litiges en forte hausse

«On voit beaucoup plus de cotisations qui n'ont... (Photo André Pichette, archives La Presse)

Les cotisations de Revenu Québec ont bondi depuis cinq ans. Et cette offensive du fisc a entraîné une hausse substantielle des litiges avec les contribuables. Coup d’oeil sur des statistiques inédites obtenues par l’Association de planification fiscale et financière.

Québec mise beaucoup sur la lutte contre l’évasion fiscale pour revenir à l’équilibre budgétaire. Mais ces objectifs de récupération de plus en plus ambitieux mettent beaucoup de pression sur Revenu Québec.

En 2012-2013, Revenu Québec a récupéré 3,5 milliards de dollars dans les poches des contribuables, un bond de 73% en cinq ans. Pour y arriver, le fisc a embauché 1100 employés, ce qui a entraîné une forte hausse des cotisations.

L’an dernier, près de 48 000 contribuables ont reçu un avis de cotisation après avoir eu la visite d’un vérificateur. Il s’agit d’une augmentation de presque 40% sur cinq ans.

Or, plusieurs fiscalistes dénoncent l’attitude cavalière du fisc. «On voit de plus en plus de cotisations arbitraires», constate Étienne Gadbois, fiscaliste associé chez De Grandpré Chait.

Même son de cloche de la part de Louis Tassé, avocat fiscaliste chez Couzin Taylor (EY). «On voit beaucoup plus de cotisations qui n’ont pas un fondement aussi solide que dans le passé», déplore-t-il.

Par exemple, Revenu Québec a une plus grande propension à cotiser pour des années prescrites. Normalement, une entreprise ne devrait plus recevoir d’avis de cotisation après trois ou quatre ans, sauf dans certaines circonstances bien précises.

En outre, le fisc applique de plus en plus souvent la pénalité de 50% pour grossière négligence, alors que cette pénalité peut seulement être imposée lorsque le contribuable a fait une déclaration erronée qui relève de la négligence ou de l’incurie.

Les contribuables contre-attaquent

Cette augmentation des cotisations augmente la bisbille entre le fisc et les contribuables. «On dirait qu’il y a un éveil de la population à combattre les cotisations non fondées», estime Me Gadbois.

En effet, le tiers des contribuables qui se font cotiser à la suite d’une vérification décident de s’y opposer.

L’an dernier, Revenu Québec a reçu plus de 15 000 avis d’opposition de la part de contribuables qui s’estimaient lésés. Il s’agit d’une progression de 28% en cinq ans. «Mais toutes proportions gardées, le taux d’avis d’opposition n’a pas augmenté par rapport au nombre d’avis de cotisation, il a même diminué», fait remarquer Stéphane Dion, porte-parole de Revenu Québec.

Toutefois, la majorité des contribuables n’obtiennent pas gain de cause en déposant un avis d’opposition, un processus de révision interne, impartial et sans frais.

Dans 59% des cas, Revenu Québec maintient sa cotisation en entier. Et bien d’autres cotisations sont partiellement maintenues.

Malgré tout, l’avis d’opposition n’est pas nécessairement un coup d’épée dans l’eau pour le contribuable. Certains dossiers peuvent se régler si le contribuable fournit des documents ou des preuves qu’il n’avait pas au moment de la vérification. «Mais si le contribuable n’a rien de neuf à présenter, l’opposition est peine perdue», croit Me Gadbois.

Davantage de litiges

De plus en plus de contribuables franchissent une autre étape et portent leur litige devant les tribunaux, comme en témoigne la hausse de 26% du nombre d’appels de cotisation déposés à la cour depuis cinq ans.

Mais sur les 1233 dossiers, très peu se rendent jusqu’au bout.

La moitié des contribuables s’entendent à l’amiable avec le fisc. «De plus en plus de dossiers se règlent. Je crois que cela s’explique par la faiblesse des bases de cotisation du fisc», estime Nicolas Simard, avocat fiscaliste chez Spiegel Sohmer.

Toutefois, les statistiques fournies par Revenu Québec ne précisent pas les sommes en cause, ce qui donnerait un portrait plus juste.

Par ailleurs, plus du quart des contribuables se désistent avant de passer devant le juge.

«Les gens veulent s’opposer, mais ils n’ont pas nécessairement l’argent, enchaîne Me Simard. La PME qui se retrouve avec un avis de cotisation de 400 000 ou 500 000$ va souvent penser faire faillite plutôt que d’essayer de contester. C’est une question de coûts.»

Les procédures peuvent coûter des dizaines, voire des centaines de milliers de dollars. Et il n’y a jamais de garantie de résultat. Au contraire, les jugements sont cinglants pour les contribuables. Seulement le quart d’entre eux ont gain de cause sur toute la ligne.

L’an dernier, Revenu Québec a remporté 65% de ses procès et gagné partiellement 8% des dossiers.

Sur cinq ans, «79% des décisions rendues ont été gagnées ou partiellement gagnées par Revenu Québec, précise M. Dion. Bref, quatre fois sur cinq les tribunaux ont donné totalement raison ou partiellement raison à Revenu Québec.»

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Banque mondiale: le monde fait face à une crise de l’em… – lavenir.net

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

Le modèle du CCU solutionnerait cette crise sans aucune difficulté. Mais les riches devront innover, le peuple bonifier sa culture du savoir et les gouvernements se retirer pour laisser place à la démocratie…

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http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140909_00525591

Banque mondiale: le monde fait face à une crise de l’emploi globale

La planète fait face à une crise de l’emploi généralisée qui menace les perspectives de relance de la croissance

600 millions d’emplois supplémentaires doivent être créés au niveau mondial d’ici à 2030. Mais la planète fait face à une crise généralisée.

La planète fait face à une crise de l’emploi généralisée qui menace les perspectives de relance de la croissance, a averti ce mardi la Banque mondiale, selon laquelle il n’existe aucun remède miracle pour remédier à la situation.

La Banque mondiale a rendu publique une étude sur l’emploi mondial à l’occasion d’une réunion des ministres du Travail et de l’Emploi du G20 en Australie.

Celle-ci indique que 600 millions d’emplois supplémentaires doivent être créés au niveau mondial d’ici à 2030 pour faire face à l’augmentation de la population.

«Il y a peu de doute qu’il y a une crise généralisée de l’emploi», a commenté Nigel Twose, directeur de la Banque mondiale chargé de cette question. «Comme l’indique clairement cette étude, il y a pénurie d’emplois, et d’emplois qualifiés».

Egalement préoccupant, «les inégalités salariales et de revenus se creusent au sein de nombreux pays du G20 en dépit de progrès dans certains pays émergents comme le Brésil et l’Afrique du Sud», a ajouté Nigel Twose.

De manière générale, les créations d’emploi se portent mieux dans les pays émergents que les pays les plus avancés, grâce à des moteurs comme la Chine et le Brésil, mais les perspectives ne sont pas réjouissantes.

D’après le rapport réalisé conjointement avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), plus de 100 millions de personnes sont au chômage dans les pays du G20 tandis que 447 millions sont considérées comme des «travailleurs pauvres» vivant avec moins de deux dollars par jour.

«Il n’existe pas de solution magique pour résoudre la crise de l’emploi», a ajouté le responsable.

Chaque pays doit adopter une approche interministérielle du problème avec la «collaboration durable et directe du secteur privé», a préconisé Twose.

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Are We Approaching the End of Human History? | Perspectives | BillMoyers.com

Échec du système industriel extractiviste, du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système législatif bureaucratique déshumanisé.

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http://billmoyers.com/2014/09/09/noam-chomsky-are-we-approaching-the-end-of-human-history/

Are We Approaching the End of Human History?

For the fourth consecutive year, NASA research aircraft are flying over the Arctic to assess the health of the ice in the fast-changing region. Global warming has had a particularly strong impact on the Arctic, yet the effects on the region’s ice have been anything but steady or predictable. Some glaciers are spitting out icebergs and draining the Greenland ice sheet at an alarming pace; others are barely moving; a few are growing thicker. (Photo: NASA /For the fourth consecutive year, NASA research aircraft are flying over the Arctic to assess the health of the ice in the fast-changing region. Global warming has had a particularly strong impact on the Arctic, yet the effects on the region’s ice have been anything but steady or predictable. Some glaciers are spitting out icebergs and draining the Greenland ice sheet at an alarming pace; others are barely moving; a few are growing thicker. (Photo: NASA/Jefferson Beck and Maria-José Viñas/Flickr CC 2.0)Global warming has had a particularly strong impact on the Arctic, yet the effects on the region’s ice have been anything but steady or predictable. Some glaciers are spitting out icebergs and draining the Greenland ice sheet at an alarming pace; others are barely moving; a few are growing thicker.(Photo: NASA/Jefferson Beck and Maria-José Viñas/Flickr CC 2.0)

This post first appeared at In These Times.

It is not pleasant to contemplate the thoughts that must be passing through the mind of the Owl of Minerva as the dusk falls and she undertakes the task of interpreting the era of human civilization, which may now be approaching its inglorious end.

“The likely end of the era of civilization is foreshadowed in a new draft report by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), the generally conservative monitor of what is happening to the physical world.”

The era opened almost 10,000 years ago in the Fertile Crescent, stretching from the lands of the Tigris and Euphrates, through Phoenicia on the eastern coast of the Mediterranean to the Nile Valley, and from there to Greece and beyond. What is happening in this region provides painful lessons on the depths to which the species can descend.

The land of the Tigris and Euphrates has been the scene of unspeakable horrors in recent years. The George W. Bush-Tony Blair aggression in 2003, which many Iraqis compared to the Mongol invasions of the 13th century, was yet another lethal blow. It destroyed much of what survived the Bill Clinton-driven UN sanctions on Iraq, condemned as “genocidal” by the distinguished diplomats Denis Halliday and Hans von Sponeck, who administered them before resigning in protest. Halliday and von Sponeck’s devastating reports received the usual treatment accorded to unwanted facts.

One dreadful consequence of the US-UK invasion is depicted in a New York Times “visual guide to the crisis in Iraq and Syria”: the radical change of Baghdad from mixed neighborhoods in 2003 to today’s sectarian enclaves trapped in bitter hatred. The conflicts ignited by the invasion have spread beyond and are now tearing the entire region to shreds.

Much of the Tigris-Euphrates area is in the hands of ISIS and its self-proclaimed Islamic State, a grim caricature of the extremist form of radical Islam that has its home in Saudi Arabia. Patrick Cockburn, a Middle East correspondent for The Independent and one of the best-informed analysts of ISIS, describes it as “a very horrible, in many ways fascist organization, very sectarian, kills anybody who doesn’t believe in their particular rigorous brand of Islam.”

Cockburn also points out the contradiction in the Western reaction to the emergence of ISIS: efforts to stem its advance in Iraq along with others to undermine the group’s major opponent in Syria, the brutal Bashar Assad regime. Meanwhile a major barrier to the spread of the ISIS plague to Lebanon is Hezbollah, a hated enemy of the US and its Israeli ally. And to complicate the situation further, the US and Iran now share a justified concern about the rise of the Islamic State, as do others in this highly conflicted region.

Egypt has plunged into some of its darkest days under a military dictatorship that continues to receive US support. Egypt’s fate was not written in the stars. For centuries, alternative paths have been quite feasible, and not infrequently, a heavy imperial hand has barred the way.

After the renewed horrors of the past few weeks it should be unnecessary to comment on what emanates from Jerusalem, in remote history considered a moral center.

Eighty years ago, Martin Heidegger extolled Nazi Germany as providing the best hope for rescuing the glorious civilization of the Greeks from the barbarians of the East and West. Today, German bankers are crushing Greece under an economic regime designed to maintain their wealth and power.

The likely end of the era of civilization is foreshadowed in a new draft report by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), the generally conservative monitor of what is happening to the physical world.

Putting the Freeze on Global Warming

The report concludes that increasing greenhouse gas emissions risk “severe, pervasive and irreversible impacts for people and ecosystems” over the coming decades. The world is nearing the temperature when loss of the vast ice sheet over Greenland will be unstoppable. Along with melting Antarctic ice, that could raise sea levels to inundate major cities as well as coastal plains.

The era of civilization coincides closely with the geological epoch of the Holocene, beginning over 11,000 years ago. The previous Pleistocene epoch lasted 2.5 million years. Scientists now suggest that a new epoch began about 250 years ago, the Anthropocene, the period when human activity has had a dramatic impact on the physical world. The rate of change of geological epochs is hard to ignore.

One index of human impact is the extinction of species, now estimated to be at about the same rate as it was 65 million years ago when an asteroid hit the Earth. That is the presumed cause for the ending of the age of the dinosaurs, which opened the way for small mammals to proliferate, and ultimately modern humans. Today, it is humans who are the asteroid, condemning much of life to extinction.

The IPCC report reaffirms that the “vast majority” of known fuel reserves must be left in the ground to avert intolerable risks to future generations. Meanwhile the major energy corporations make no secret of their goal of exploiting these reserves and discovering new ones.

A day before it ran a summary of the IPCC conclusions, The New York Times reported that huge Midwestern grain stocks are rotting so that the products of the North Dakota oil boom can be shipped by rail to Asia and Europe.

One of the most feared consequences of anthropogenic global warming is the thawing of permafrost regions. A study in Science magazine warns that “even slightly warmer temperatures [less than anticipated in coming years] could start melting permafrost, which in turn threatens to trigger the release of huge amounts of greenhouse gases trapped in ice,” with possible “fatal consequences” for the global climate.

Arundhati Roy suggests that the “most appropriate metaphor for the insanity of our times” is the Siachen Glacier, where Indian and Pakistani soldiers have killed each other on the highest battlefield in the world. The glacier is now melting and revealing “thousands of empty artillery shells, empty fuel drums, ice axes, old boots, tents and every other kind of waste that thousands of warring human beings generate” in meaningless conflict. And as the glaciers melt, India and Pakistan face indescribable disaster.

Sad species. Poor Owl.

The views expressed in this post are the author’s alone, and presented here to offer a variety of perspectives to our readers.

Noam Chomsky is Institute Professor emeritus in the Department of Linguistics and Philosophy at the Massachusetts Institute of Technology. Among his recent books areHegemony or Survival, Failed States, Power Systems, Occupy, and Hopes and Prospects. His latest book, Masters of Mankind, will be published soon by Haymarket Books, which is also reissuing twelve of his classic books in new editions over the coming year. His website is www.chomsky.info.

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La réplique se prépare. – Denis McCready – Voir.ca

Effectivement c’est une réalité. La réplique se prépare et elle se prépare un peu partout dans le monde et dans plusieurs groupements.

Le CCU est un de ces groupements qui travaille sur l’architecture de solutions pour la réforme des piliers du système social mondial.

Qui sommes nous?

Voici pourquoi :

Invitation à la population mondiale pour reprendre en main la destinée de l’humanité

Voici comment :

L’innovation et la mobilisation sociale doivent converger vers des objectifs et un plan pour l ‘humanité qui exclu les nuisances politiques et capitalistes.

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http://voir.ca/denis-mccready/2014/01/14/la-replique-se-prepare/

La réplique se prépare.

14 janvier 2014 2h15 · Denis McCready

La réplique se prépare.

Je la vois, je l’entends, je la sens. Partout.

Dans les regards croisés sur la rue, dans les conversations de salons, dans vos ébauches de textes, dans vos projets de toutes sortes, dans vos salles de montage vidéo, dans les sous-entendus de vos commentaires en ligne, dans vos réactions à chaud pour soutenir ceux qui élèvent la voix contre la bêtise politique et économique.

La réplique pour protéger le bien commun, pour préserver les libertés, pour reconquérir le pouvoir démocratique.

La réplique contre la cupidité de compagnies privées assoiffées de profits infinis sur une planète dont on connait la finitude.

La réplique contre la corruption permanente d’élus drogués aux pouvoirs temporaires.

La réplique contre la médiocrité éthique de professionnels qui signent un code de déontologie d’une main et empochent une enveloppe brune d’une autre.

La réplique contre le vacuum de fierté de fonctionnaires qui protègent leurs conforts personnels au lieu de préserver l’intégrité de l’État.

La réplique contre les voix publiques qui divisent à coup de mensonges et polluent l’espace médiatique dans l’espoir vain de rester au sommet d’une pyramide de vide.

La réplique se prépare. J’y contribuerai humblement dans la mesure de mes compétences, de mon énergie et en harmonie avec le mouvement. Je vous invite à faire de même.

Avant le tsunami, la mer se retire loin, plus loin que la marée la plus basse. On dirait presque une disparition, mais c’est une perception trompeuse : la mer prend son élan.

Comme l’infatigable océan, les citoyens et citoyennes se sont retirés pour réfléchir, pour se regrouper, pour reprendre leur souffle. Ils et elles ont aussi pris du recul, pour mieux prendre leur élan.

Seuls, nous ne sommes que des gouttes d’eau. En agissant ensemble et simultanément, nous sommes un océan déchaîné. Impossible à arrêter.

Je souhaite que 2014 soit l’année du raz de marée citoyen.

La semaine prochaine : De l’importance de se donner un objectif stratégique.

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Science et Spiritualité: Dieu, selon Einstein

Échec du système religieux dogmatique irrationnel.

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http://www.science-et-spiritualite.com/2014/08/dieu-selon-einstein.html

Dieu, selon Einstein

DÉFINISSEZ : DIEU

Lorsqu’un journaliste demanda à Albert Einstein s’il croyait en Dieu, le physicien eut cette répartie :

“Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois.”

Qu’auriez-vous répondu ? Comment définiriez-vous Dieu ?

einstein-Dieu.jpg

UN DIEU PEUT EN CACHER D’AUTRES



Ce dont peu de croyants semblent être informés, c’est que notre vocable “Dieu” (ainsi que “God” en anglais) s’est forgé à partir du paganisme !

“Ce mot [DIEU] s’est glissé dans le français, au IXème siècle ; avant cette époque il n’existait pas dans cette langue ; par rapport à l’Histoire millénaire des religions il est donc très récent ! Son origine se rattache à une source indo-européenne, et son ancêtre lointain est le fameux “Dei”, qui était utilisé par les primitifs en Europe pour exprimer la lumière du soleil, et d’autres phénomènes lumineux observés dans le ciel. On peut dire que, étymologiquement, “Dei” signifiait et signifie toujours : “lumière dans le ciel”. A un moment donné de leur histoire, les Romains ont adopté, sous le nom de Jupiter, le “Zeus” des Grecs. Ce nom – celui du dieu suprême dans la mythologie grecque – “Zeus” se prononçait “Zeous”, ce qui a donné “Deus” (prononciation latine: “De-ous”). Et, c’est de cette façon-là que, recentré sur la racine “Di” en français, le mot “Dieu” a pris naissance à partir du latin “Deus”. Avec ce mot “Dieu” on est donc très loin d’une traduction honnête du mot “Elohim”, ce mot central de la Bible originale !” http://biblepape.blog.lemonde.fr/2008/10/05/etymologie-du-mot-dieu/

zeus_le_Bailly.jpg
Dictionnaire Le Bailly

“Le DEUS latin est cousin du THEOS grec qui s’est conservé, en français, dans ENTHOUSIASME, PANTHEON, ATHEE, POLYTHEISME, MONOTHEISME, PANTHEISME, APOTHEOSE, THEOLOGIE, THEOCRATIE, THEOSOPHIE… Or, le THEOS grec, qui se veut plus savant que le banal DEUS latin, mais qui a le même sens, se rapporte lui aussi à ZEUS, avec un rappel de la racine grecque THAW, qui signifie CONTEMPLER. Cette racine THAW prolifère dans des mots tels que THEORIE, THEATRE, etc. On peut aisément vérifier tout cela par l’étymologie, une science précieuse qui permet de connaître le sens premier des mots, au moment de leur naissance. En employant le mot THEOS, à l’époque d’Archimède, puis le mot DEUS, à l’époque de Jules César, le Grec et le Romain ne parlaient pas du même sujet que nous, lorsque nous utilisons le mot DIEU. Ils évoquaient la figure allégorique ZEUS-JUPITER qui, par la mythologie, synthétisait les données de l’astronomie de leur temps (tournées plutôt vers l’astrologie) celles des forces de la nature, des saisons et des climats, celles des phénomènes atmosphériques, météorologiques dirions-nous aujourd’hui, le tout localisé globalement dans le CIEL, c’est-à-dire, très prosaïquement, au-dessus de la terre et des hommes.” – “Elohim, une autre lecture de la Bible”, Roger Vigneron. http://www.lettre-chretienne.org/cgi-local/affiche_etudes.pl?Famille=78&action=Detail&ID=641&referer=/d-francais.htm

“Le mot God (Dieu en français) est dérivé d’un ancien mot Teutonique, gudo, qui signifie celui qui est invoqué (ou adoré) par sacrifice (cf. Oxford English Universal Dictionary, art. God, p. 808). (…) La représentation de l’Armée céleste loyale en tant que des taureaux qui représentent Dieu est ancienne, étant même trouvée dans la culture pré-Hébraïque. Le système Babylonien dans ses cultes de mystère a adopté la typologie de l’abattage de taureau, qui s’est transporté au Mithraïsme. La typologie de l’abattage de taureau est une représentation des guerres dans les cieux (voir David Ulansey The Origins of the Mithraic Mysteries, Oxford, 1989 pour la cosmologie ; Perseus est le tueur de taureau des Mystères). Ce symbolisme continue dans l’association de l’être puissant avec le centre de la bonté ou Gott ou Goode.” http://french.ccg.org/s/p220.html

“GOD : Du moyen anglais, issu de l’anglo-saxon, venant du vieux haut allemand, issu du proto-germanique gudan, lui-même issu de l’indo-européen ǵʰuto. Peut-être à rapprocher de Wotan ou Odin.” http://fr.wiktionary.org/wiki/god

De l’Elohim pluriel de la Bible au Dieu chrétien, en passant par le dieu solaire, le taureau, Zeus, Jupiter et même Odin, avouez que la remarque d’Einstein prend tout son sens ! Mais le problème, au fond, est loin de se cantonner à des considérations étymologiques…

gods.jpg

UN DIEU A L’IMAGE DE L’HOMME

Lorsque, en 1929, le rabbin Herbert S. Goldstein lui demanda “Croyez-vous en Dieu ?”, Einstein répondit :

“Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle lui-même dans l’ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un Dieu qui se soucie du destin et des actions des êtres humains.”

Le célèbre philosophe Baruch Spinoza, éduqué dans la religion judaïque, fut frappé d’excommunication à l’âge de 24 ans. Il défendait l’idée d’un Principe divin dégagé des superstitions et de l’anthropomorphisme religieux dans lesquels l’enferment les croyants, et démontrait que la loi juive ne pouvait pas provenir de Dieu.

“Spinoza s’oppose à la conception judaïque d’un Dieu furieux, imprévisible, objet de crainte, et en même temps sujet à d’éventuelles tractations. Le Dieu judaïque est une entité à la fois redoutable et négociable (par la prière), un punisseur et un rétributeur, c’est-à-dire un Dieu essentiellement orienté vers les hommes. Dans cette perspective, l’univers devient un système de signes, chaque évènement étant l’expression d’une intention divine concernant l’homme.” http://www.spinozaetnous.org/article13.html

Comme Spinoza avant lui, Einstein ne pouvait concevoir la légitimité du “Dieu des Armées” dont la Bible glorifie des faiblesses tout humaines.

Dieu-AT.jpgMême si elles apparaissent diluées dans des évocations de la grande miséricorde de Dieu et de sa justice infaillible, il est en effet difficile de ne pas voir répétées dans l’Ancien Testament des évocations très concrètes de sa colère vengeresse et meurtrière (guerres saintes et massacres ethniques), sa partialité (en favorisant un peuple élu), sa jalousie féroce (envers les autres dieux vers lesquels se tourne maintes fois le peuple élu), son penchant à se glorifier, son appétit de contrôle (à travers le besoin impérieux de recevoir un culte matériel et la pléthore de lois mosaïques – quelques 600 – visant à encadrer la moindre activité humaine) et sa misogynie flagrante (à travers notamment un grand nombre de lois contraignantes spécifiques aux femmes).

Einstein fit cet aveu :

“Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l’objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui règlerait sa volonté sur l’expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste.” – “Comment je vois le monde”, Albert Einstein, 1934

Avec les années, le physicien changea son point de vue sur la survie de la conscience après la mort, comme l’attestent ces citations postérieures devenues célèbres :

“La mort est une illusion d’optique.”

“Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir ; elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais.”

Cependant, le scientifique ne modifia pas d’un iota sa conviction que le Dieu vindicatif de la Bible n’est ni plus ni moins qu’une imposture. Dans une lettre manuscrite écrite un an avant sa mort et adressée au philosophe Eric Gutkind, Einstein écrivit :

“Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives, qui sont néanmoins assez puériles. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, ne peut selon moi changer cela.”

UN DIEU CONTESTÉ

Einstein et, trois siècles avant lui, Spinoza ne sont pas les seuls penseurs à remettre en cause l’intégrité morale et spirituelle du Dieu de l’Ancien Testament. Les premiers chrétiens gnostiques et plus tard les Cathares ont été tour à tour massacrés par l’Eglise Officielle, notamment parce qu’ils affirmaient que Yahvé est le Démiurge du mal et en aucun cas le Père céleste dont se réclamait Jésus. L’écrivain et chercheur en religions Frédéric Lenoir fit cette observation à propos de l’Ancien Testament :

delarue-dieu-sniper-600.jpg“Le Dieu colérique et violent qui est dépeint, pour des raisons tout à fait politiques, a d’ailleurs posé problème aux premiers chrétiens, tant ils le voyaient différent du Dieu d’amour proclamé par Jésus. Au IIe siècle, un homme d’Église assez influent nommé Marcion proposait même de tourner la page de l’Ancien Testament, abrogé, disait-il, par Jésus, pour être remplacé par les Évangiles. Marcion allait jusqu’à affirmer que le Dieu de Jésus était un autre Dieu que celui des juifs. Il n’a pas été suivi par l’Église et a été condamné pour hérésie.” – “Frédéric Lenoir – Entretiens avec Marie Drucker – Dieu”, Editions Robert Laffont, 2011.

Comment peut-on expliquer l’intolérance et la répression qui ensanglantent l’histoire des religions du Livre, sans prendre en compte l’influence du Dieu au nom duquel celles-ci imposent leur vérité ? Comme Jésus l’a fait remarquer, “un arbre malade ne peut pas produire de bons fruits.” (Matthieu 7:18, Bible des Peuples)

DIEU, SANS LA RELIGION

“Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n’est que détail”, disait encore le savant, dont l’intuition du divin était intacte.

“Cette conviction, liée à un sentiment profond d’une raison supérieure, se dévoilant dans le monde de l’expérience, traduit pour moi l’idée de Dieu.” – Comment je vois le monde, 1934

Pour Einstein, le Dieu légitime n’a pas besoin d’un livre pour se manifester à notre intelligence.

“Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler “religieux”, ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler.” – “Albert Einstein : le côté humain” édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954.

Gageons comme Einstein que “Dieu est subtil, mais il n’est pas malveillant.”

empathie_vs_religion.jpg

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Il faut empêcher ce deuxième coup d’État constitutionnel | Le Devoir

Le gouvernement représentatif totalitaire du Québec n’a jamais reçu le mandat de la population du Québec de signer la constitution du Canada.

Cette tentative injustifiée de la part du gouvernement Couillard est inconstitutionnelle et antidémocratique.

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

« L’État du Québec devrait-il procéder à une telle signature ou réaffirmation sans engager un débat public et obtenir l’assentiment du peuple du Québec avant de poser un acte de nature constitutionnelle ?

À cette question, la seule réponse possible est NON. L’Assemblée nationale du Québec et le gouvernement du Québec ne devraient en aucun temps faire un geste de nature constitutionnelle aussi fondamentale qui puisse engager le peuple du Québec. Une résolution visant à accepter la Constitution de 1982 ou une motion destinée à réaffirmer le pacte de 1867 ne revêtiraient, l’une ou l’autre, aucune légitimité démocratique. Un acte fait en ce sens par le seul gouvernement du Québec serait encore moins respectueux du principe démocratique. S’il voulait procéder ainsi, le premier ministre Couillard commettrait, comme l’a fait Pierre Elliott Trudeau en 1981 et 1982, un véritable coup d’État constitutionnel. Et une mobilisation citoyenne s’imposera pour empêcher qu’un tel coup d’État soit commis, non plus par le premier ministre du Canada cette fois-ci, mais par le premier ministre du Québec ! »

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http://www.ledevoir.com/politique/quebec/417906/il-faut-empecher-ce-deuxieme-coup-d-etat-constitutionnel

Il faut empêcher ce deuxième coup d’État constitutionnel

Le 11 novembre 1981, René Lévesque, alors premier ministre du Québec, brandissait l’accord constitutionnel signé par toutes les provinces canadiennes, sauf le Québec.

Philippe Couillard a déclaré lors d’un discours prononcé dans la capitale nationale le samedi 6 septembre qu’« [à] l’aube du 150eanniversaire du Canada, les Québécois souhaitent que le pacte qui lui a donné naissance soit réaffirmé». Malgré le fait que son entourage semblait avoir compris, comme l’a rapporté La Presse canadienne, qu’il s’agissait d’une référence à la signature par le Québec de la Loi constitutionnelle de 1982, le premier ministre a laissé entendre le lendemain qu’il ne parlait aucunement de son intention de signer la Constitution.

En sa qualité de candidat à la direction du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard avait le 17 mars 2013 affirmé qu’il ne pouvait «concevoir que l’on puisse s’investir en politique québécoise et choisir le Canada sans le désir de voir le Québec réintégrer un jour la famille canadienne. On ne peut pas vouer à l’oubli un enjeu aussi fort sur le plan des symboles que l’absence de la signature du Québec au bas de la loi maîtresse du Canada». Devenu chef de ce même parti, il avait dit souhaiter qu’une telle signature «se produise» en 2017 et que «le Québec y adhère pleinement et fièrement, dans l’honneur et l’enthousiasme». Et n’y a-t-il pas lieu de rappeler que, durant la dernière campagne électorale, il récidivait le 14 mars 2014 en déclarant vouloir parcourir le Canada en indiquant chaque fois «notre désir que la question du caractère spécifique du Québec soit reconnue pleinement».

La volonté d’apposer la « signature » du Québec à la Loi constitutionnelle de 1982 semblait être ainsi accompagnée d’une échéance, à savoir la célébration du 150e anniversaire de la création du Dominion du Canada en 2017. Aujourd’hui, il semble que c’est la « réaffirmation » du pacte qui a donné naissance au Canada qui est envisagée pour marquer en 2017 l’appartenance du Québec au Canada.

Enjeu fondamental

Qu’il s’agisse de la « signature » de la Loi constitutionnelle de 1982 ou de la « réaffirmation » du « pacte », qu’on devrait comprendre comme faisant référence dans ce dernier cas à Loi constitutionnelle de 1867, le même enjeu fondamental se pose. L’État du Québec devrait-il procéder à une telle signature ou réaffirmation sans engager un débat public et obtenir l’assentiment du peuple du Québec avant de poser un acte de nature constitutionnelle ?

À cette question, la seule réponse possible est NON. L’Assemblée nationale du Québec et le gouvernement du Québec ne devraient en aucun temps faire un geste de nature constitutionnelle aussi fondamentale qui puisse engager le peuple du Québec. Une résolution visant à accepter la Constitution de 1982 ou une motion destinée à réaffirmer le pacte de 1867 ne revêtiraient, l’une ou l’autre, aucune légitimité démocratique. Un acte fait en ce sens par le seul gouvernement du Québec serait encore moins respectueux du principe démocratique. S’il voulait procéder ainsi, le premier ministre Couillard commettrait, comme l’a fait Pierre Elliott Trudeau en 1981 et 1982, un véritable coup d’État constitutionnel. Et une mobilisation citoyenne s’imposera pour empêcher qu’un tel coup d’État soit commis, non plus par le premier ministre du Canada cette fois-ci, mais par le premier ministre du Québec !

La société que l’on veut

Si Philippe Couillard avait de l’ambition constitutionnelle pour le Québec et du courage politique, il lancerait d’ailleurs une démarche constituante pour décrire, comme il en a déjà émis le souhait, «la société que l’on veut au Québec»? Ne devrait-il d’ailleurs pas envisager de doter l’État du Québec d’une constitution interne, comme le proposait Paul-Gérin Lajoie en 1967, et de façon à donner effet, 50 ans plus tard, aux propositions qui étaient formulées dans un Rapport du comité des affaires constitutionnelles de la Fédération libérale du Québec ? Dans une résolution adoptée le 9 octobre 1967, ce comité proposait en outre d’«élaborer et adopter une constitution interne qui soit sa loi fondamentale» et recommandait aussi «la préparation de propositions précises du Québec sur la nouvelle constitution du Canada». Dans ce rapport, le Parti libéral manifestait une volonté claire d’associer l’ensemble des Québécois et des Québécoises à sa démarche. Il se disait ainsi«résolu à poursuivre l’étude des modalités selon lesquelles ces options peuvent être réalisées» et s’engageait, «dès qu’il aura reçu la responsabilité du gouvernement, à consigner le tout dans les formes juridiques appropriées, et à le soumettre à l’approbation du peuple du Québec».

Le gouvernement issu du PLQ n’a pas reçu le mandat de signer la Constitution de 1982 ni de réaffirmer le pacte de 1867. Il n’a pas non plus obtenu la majorité des suffrages lors de l’élection du 7 avril 2014. Les autres partis politiques qui ont sollicité l’appui des électeurs et électrices du Québec représentent près de 60 % du peuple du Québec. L’actuel gouvernement n’a ni l’autorité morale ni l’autorité politique pour imposer au peuple du Québec, sans son consentement exprimé dans le cadre d’un référendum organisé en application de la Loi sur la consultation populaire, l’ordre constitutionnel canadien actuel.

Le premier ministre ne saurait donc prétendre, comme il l’a fait le 6 septembre 2014, et dire ainsi parler en leur nom, que «les Québécois souhaitent que le pacte qui lui a donné naissance [au Canada] soit réaffirmé». La démocratie a ses exigences et celles-ci devront toujours être rappelées au Parti libéral du Québec et à son chef, et en particulier d’ici au 1er juillet 2017.

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15 et 20 octobre 2014 : Soirées Relations: Écologie et pauvreté, l’écologie populaire fa ce à la destruction environnementale – AmiEs de la Terre de Québec

http://www.atquebec.org/Activit%C3%A9s-automne-2014#Soir.C3.A9es_Relations:_.C3.89cologie_et_pauvret.C3.A9.2C_l.27.C3.A9cologie_populaire_face_.C3.A0_la_destruction_environnementale

Soirées Relations: Écologie et pauvreté, l’écologie populaire face à la destruction environnementale


JEAN-YVES DESGAGNÉS, professeur en travail social à l’Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis;Mercredi 15 octobre 19h

GENEVIÈVE SHANIPIAP MCKENZIE-SIOUI, femme-artiste Innu-Wendat des nations de Matimekosh et de Wendake;

MAUDE PRUD’HOMME, militante écologiste et féministe, présidente du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE).

Le système économique néolibéral détruit l’environnement et appauvrit des populations à travers le monde. Ces populations, de plus en plus nombreuses, vivent bien souvent dans des environnements malsains qui affectent leur santé, aggravant d’autant plus leur situation de pauvreté. Peuples autochtones et habitants des quartiers populaires des grands centres urbains possèdent toutefois un savoir et un savoir-faire qui pourrait être la base d’une écologie populaire. Avec nos panélistes invités, nous explorerons ces questions et les voies vers une écologie « d’en bas ».

Lieu : Centre Frédéric Back 870 Salaberry, Salle Michel Jurdant (322).

Coût : Contribution volontaire suggérée de 5 $.

Les Soirées Relations sont organisées par le Centre justice et foi, en collaboration avec les AmiEs de la Terre de Québec.

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La valeur législative…

La valeur des lois et règlement du système législatif administratif déshumanisé actuel ne dépasse guère celle d’un amoncellement de briques qu’on jette à la récupération…

Toutes les législations sont transgressibles, modifiables et constamment modifiées pour s’adapter aux besoins gouvernementaux représentatifs totalitaires assujettis à l’économie monétaire capitaliste. Si ces lois sont modifiables parce qu’elles sont transgressibles et qu’elles sont modifiées pour pouvoir transgresser les anciennes lois, elles perdent alors toute leur valeur législative, juridique et humaine. Elles sont donc déshumanisées…

Les seules lois immuables et intransgressibles sont les lois scientifiques de la nature. Le système législatif doit être reformé pour s’appuyer sur un maximum de lois immuables et intransgressibles et non sur des lois établies sur des conventions systémiques mouvantes et spéculatives.

Échec du système législatif administratif bureaucratique déshumanisé.

https://ccuucc.wordpress.com/justice/

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Fin du systeme USD , nouveau paradigme | Réseau International

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://reseauinternational.net/fin-du-systeme-usd-nouveau-paradigme/

Fin du systeme USD , nouveau paradigme

Fin du systeme USD , nouveau paradigme

Le changement de paradigme a atteint une vitesse supérieure. Les niveaux de danger et de risque ont augmenté à des niveaux critiques. Le risque de destruction économique a connu des niveaux critiques reconnaissables. La source du problème est devenue plus facile à identifier. Les TACTIQUES TYPES non seulement ne fonctionnent pas, mais a force d’exposer: le tyran, le fauteur de guerre, l’avocat de l’hégémonie mondiale, l’assistant de la violence, l’imposition de règles égoïstes, le patron du syndicat du crime, le maître de l’espionnage, l’homme avec des drônes jouets tueurs… .

Le Dollar US est défendu par : la guerre, l’ingérence du marché (voir LIBOR, FOREX, notes de la dette), les règles comptables gadgets, les faillites truquées des systèmes bancaires, les assassinats de chefs d’Etat, même les événements naturels fabriqués (voir HAARP aux Philippines). Les États-Unis cherchent à poursuivre l’État totalitaire occidental en tirant vers le bas l’économie européenne, en faisant réémerger de la reconstruction des mesures fascistes.

Le plus grand rayon de lumière vient d’Allemagne, qui montre des signes importants de refus de la destruction économique afin de répondre aux plans d’élites d’un état ​​fasciste. Les Allemands ont souffert de l’inflation galopante dans le passé, et cela ne sera pas à nouveau. Il devient atrocement clair que l’axe global du fascisme est aux États-Unis et au Royaume-Uni, et son titulaire en laisse dans le Sud-Est de la Méditerranée. L’ensemble du système mondial a atteint la phase critique. La phase de dégradation s’accélère.depreciation-against-the-dollar-samir-brics-piece

Les événements récents soulignent deux phénomènes importants qui se sont produits. L’OTAN est compromise. La planche à billets ( FED) US Dollar est contestée par ses propres alliés des États-Unis. C’est sans précédent. L’ensemble de la guerre ukrainienne a soumis l’Europe à de graves conséquences économiques.

Cela ne tiendra pas. Les sanctions russes sont un coup de fouet évident et de graves conséquences pour les Etats-Unis et en Europe vont se faire sentir. L’impact , aux États-Unis est d’exposer le Dollar US comme monnaie cancéreuse et corrompue, ce qui contraint à la guerre et le suicide économique résulte du coût élevé du financement militaire continu. L’effet est de forcer le changement structurel. L’impact du coup du lapin en Europe est d’avoir des effets économiques paralysants brusques, un déclin industriel de sortie, des suppressions d’emplois, et de rompre les relations d’affaires avec un voisin et partenaire de longue date.

Témoin à l’échelle mondiale, la partie isolée étant les États-Unis. Les brassards NWO juste à côté des symboles nazis sont facilement comparables. La grande victime est le roi dollar, qui a été éjecté de son trône. Il aurait été décapité, mais il a sûrement été détruit. Son souffle est venimeux. Sa dernière volonté est un témoignage de fascisme et de destruction, pas de commerce équitable. Ses dernières paroles sont des mensonges affreux.

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, à mon avis est morte. Les États-Unis ont placé des missiles balistiques sur les frontières de la Russie, qualifiant ceci comme un acte de défense. Ils ont utilisé des bases de l’OTAN pour distribuer de l’héroïne depuis plus de 20 ans, les dix dernières années fournie par des sources afghanes. Depuis l’invasion de l’Afghanistan par l’armée US, l’objectif déclaré étant à l’époque la construction d’un oléoduc de Chevron dans un pays sans ressources pétrolières, la production d’héroïne a augmenté de plus de 14 fois.

Aucun masque ne peut couvrir le fait que la guerre Ukrainienne a pour but de protéger le Dollar US, pour garantir le maintien de l’Europe dans le bercail de l’USD . Le seul problème est que le régime fasciste de Kiev va tomber très bientôt, et les attaches des dirigeants de Kiev avec Langley(CIA), Soros, et Mashwodd (qui remplissent la plupart des postes des ministères)vont devenir évidentes. Les Européens ne laisseront pas leurs nations aller au naufrage afin de défendre le Dollar corrompu et cancéreux. Ils choisiront le Gold Standard, promu par la Russie et la Chine. Ils choisiront de conserver leurs économies et de leurs moyens de subsistance nationale.

Les deux principaux pays producteurs de pétrole l’ Arabie Saoudite et la Russie ne feront plus exclusivement le commerce de pétrole brut en termes USDOLLAR. Les Saoudiens sont plus longs à la détente, mais cela devient de plus en plus évident dans leurs conférences mensuelles de Lovefest avec des responsables chinois, des chefs d’Etat et même des chefs d’entreprises. Quand les Saoudiens annonceront l’acceptation de l’autre monnaie non-USD pour les paiements de pétrole, le jeu va atteindre un plus haut degré. La semaine dernière, le russe Gazprom Neft (division pétrolière de Gazprom dans Corp) a annoncé l’acceptation des yuans chinois et des roubles russes en paiement du pétrole brut vendu à l’Europe et à la Chine.

Les gouvernements américains et anglais font pression sur le gouvernement allemand pour supprimer les données qui ont démontré comment le régime de Kiev a abattu l’avion de ligne de la Malaisie, les commandes provenant des bureaux du ministère de Kiev. Les Allemands indignés ont répondu avec un FU (allez vous faire foutre) spécial, suivi par des indications plus directes qu’ils travailleront avec la Russie et la Chine sur les alternatives non-USD. Les intérêts des entreprises allemandes sont en contradiction avec le banquier et la forteresse politique. Les intérêts des entreprises prévaudront.

Les Allemands ont déjà décidé de supporter des dommages au système bancaire (même des événements dérivés), comme ils tournent le dos au roi Dollar. Ils vont déclencher un effondrement du système bancaire, probablement après que le ouvernement US ait fait la terrible erreur de poursuivre la Deutsche Bank de façon purement hypocrite. Les Allemands au lieu de défendre leur économie, défendent leur industrie, et défendent leurs ouvriers, car ils travaillent de manière constructive avec les pays du BRICS dans la non-USD alternative.

Le monde entier est en mouvement dans le sens de la position ferme contre le Dollar US . La destruction du capital est à la fois prévisible et palpable. En un sens, le monde entier est en train de devenir des pays associés au BRICS. Leur cause est commune avec la préservation de l’épargne et de la structure du capital. Avec chaque nouvel assassinat (voir l’assassinat du candidat de libre commerce brésilien probablement fait par les agents de Langley), les pays du BRICS prennent de l’ampleur. Le monde entier a des motifs communs pour enlever le roi dollar de son trône, et installer l’étalon-or pour l’équité, l’équité et la stabilité. «

source : Jim Willie CB, GoldenJackass.com

http://kitdemonter.wordpress.com/2014/09/07/fin-du-systeme-usd-nouveau-paradigme/

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http://positiveeconomy.co/fr/registration-now-open-lhforum-positive-economy-forum-2014/

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Vous avez envie d’aller à la rencontre de ceux qui placent l’intérêt des générations futures au cœur de leur action et devenir vous même un acteur de l’économie positive ?

Participez à la 3ème édition du LHFORUM – Positive Economy Forum au Havre du 24 au 26 Septembre 2014 !

CONSULTEZ LE PROGRAMME !

Plus de 450 entrepreneurs sociaux, dirigeants d’ONG et d’entreprises, responsables politiques, artistes et universitaires viendront partager leur histoire et leur engagement pour une économie positive pendant 3 jours de débats, d’ateliers, de rencontres, et d’évènements exceptionnels.

Ils seront présents au Havre :

Jacques Attali, Président du Groupe PlaNet Finance, Ellen MacArthur, Directrice de la Fondation MacArthur, Hubert Reeves, Astrophysicien & Fondateur de l’association Humanité et Biodiversité, Frédéric Mazzella, Président-Fondateur de BlaBlaCar, Alain Juppé, Maire de Bordeaux, Tri Mumpuni, Fondatrice d’IBEKA, Gunter Pauli, Inventeur de l’économie bleue,Dominic Barton, Directeur Général de McKinsey, Letizia Moratti, Co-fondatrice de la San Patrignano Foundation, , Alaa El Aswany, Ecrivain de la révolution égyptienne, Guilhem Chéron, Fondateur de La ruche qui dit oui, Navi Radjou, Auteur de L’innovation Jugaad, redevenons ingénieux et beaucoup d’autres !

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Au cœur de la réflexion, 20 thématiques essentielles pour répondre aux enjeux du monde de demain, parmi lesquelles :

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+ AGRICULTURE & ALIMENTATION
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: les solutions pour lutter contre le réchauffement climatique sont déjà là
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+ ÉNERGIE
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Pour préparer votre participation au Forum, pensez à télécharger à partir de mi-juillet l’application Positive Economy Forum !

* Lors de votre inscription veillez à renseigner correctement vos informations personnelles ( nom – prénom – fonction – organisme / entreprise). Ces informations figureront sur votre badge personnel.

Pour des inscriptions collectives, merci de renseigner les informations personnelles de chacun des participants

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DÉFINITION DU CANADA

Éducatif…

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https://m.facebook.com/notes/andr%C3%A9e-fawkes-langlois/d%C3%A9finition-du-canada/850964414922509/

DÉFINITION DU CANADA

La preuve de ce que j’avance ce retrouve dans la définition du Canada dans la Loi de l’impôt sur le revenu du Canada, à l’article 255 :

255. Pour l’application de la présente loi, il est entendu que le terme «Canada » vise et a toujours visé :

a) le fond et le sous-sol de la mer dans les régions sous-marines contiguës au littoral du Canada relativement auxquels le gouvernement du Canada ou d’une province accorde un droit, une licence ou un privilège portant sur l’exploration ou le forage pour la découverte de minéraux, du pétrole, de gaz naturel ou de tout hydrocarbure connexe, ou visant leur extraction;

b) les mers et l’espace aérien au-dessus des régions sous-marines mentionnées à l’alinéa a), à l’égard de toute activité poursuivie en rapport avec l’exploration destinée à la découverte des minéraux, du pétrole, du gaz naturel ou des hydrocarbures mentionnés à cet alinéa, ou leur exploitation.

De quoi on parle dans cette définition? Du sous-sol sous-marin, les régions sous-marines, le littoral, les mers et de l’espace aérien au-dessus des régions sous-marines. Mais on ne parle NULLE PART des terres. Pourquoi? Parce qu’elles n’appartiennent pas au Canada. Donc selon la définition officielle du Gouvernement du Canada, le Canada se trouve à 200 miles nautiques dans la mer autour du Canada.

Et la, ça vas devenir encore plus fou.

Le CANADA, n’étant pas un être humain, est quelque chose sans substance. Et comme on l’a vu plus haut, un mot écrit en lettres carrées au complet définit une corporation. Maintenant, si le CANADA est une corporation, il doit bien être enregistré à quelque part non? Eh bien il se trouve que oui, et la réponse est terrifiante. Notre cher pays est enregistré nulle part ailleurs qu’à la « Securities and Exchange Commission », à New York. Quand on vas sur le site (www.sec.gov) en haut a droite on clique sur « search » (http://www.sec.gov/search/search.htm) et le premier champ de recherche s’appelle « company name » (nom de la compagnie). Entrons « CANADA » et voyons le résultat. Le premier lien, avec le numéro d’identification 00002300098, est listé dans la section « Company » (haut de page) et on peut voir dans quel état c’est enregistré dans la colonne de droite. Le CANADA est donc incorporé à Washington D.C. (qui n’est pas un état mais un district administratif). Cliquons sur « CANADA » pour voir ce qu’on y trouve. En haut on peut y lire l’adresse d’affaire : « CANADIAN EMBASSY, 1746 MASSACHUSETTS AVE NW, WASHINGTON DC 20036 ». Ensuite on y retrouve plein de formulaires. Dans la section « Forms », cliquez le lien HTML datant du 20- décembre 2007. On peut voir dans cette page le numéro de dossier a la SEC du CANADA (033-05368) et la fin de son année fiscale, soit le 31 mars. Cliquez sur « m38702orexv99wd.htm » (Current Canada Description) pour voir de quoi se compose le CANADA. Nous retrouvons ici la description de la corporation du CANADA, la mappe, la composition de son administration (le gouvernement), ses entrées et sorties d’argent ainsi que tout les bonds et certificats émis par la corporation arrivant à échéance jusqu’en 2041. On y retrouve aussi le budget fédéral pour 2008.

Le CANADA ne pouvant donner naissance à aucun être humain, il ne peut posséder d’êtres humains non plus. C’est pourquoi le concept de la personne existe. Un citoyen canadien, en vertu de son numéro d’assurance sociale, est rien de moins qu’une propriété de l’entreprise et compte parmi ses actifs. C’est pourquoi à votre naissance, le médecin remet votre acte de naissance à l’hôpital qui lui le remet à l’État et est géré par Industries Canada. Pas le directeur de l’État Civil, ou le Ministère de la Famille, ou tout autre ministère du genre, mais Industries Canada, celui qui gère l’import-export au pays. Pourquoi? Parce que vous êtes de la marchandise. Pour plus d’informations à ce sujet, j’ai écrit un article complet disponible la : (cliquez ici). C’est à ce moment que le gouvernement crée la personnalité juridique. Donc l’État remet votre personnalité juridique au Conseil du Trésor et qui lui va aller à la Banque du Canada avec et grâce aux prévisions de Statistiques Canada, qui prévoit que si vous travaillez à partir de 16 ans jusqu’à 65 ans vous gagnerez en moyenne 27’000$ en salaire, donc vous rapporterai près de 850’000$ en impôts et taxes (montant estimé et changeant a chaque année, toujours en augmentant). Le gouvernement, argumentant qu’il possède un contribuable qui rapportera tout cet argent, et avec la justification que c’est lui (vous) qui va rembourser le prêt, emprunte 850’000$ à la Banque du Canada (qui est une corporation privée évidemment) et cet argent servira à la gestion de votre personne pendant son existence, de son ouverture à sa fermeture, tout au plus un an après votre mort physique. D’ailleurs, si vous allez aux bureaux d’Industries Canada à Thunder Bay en Ontario (c’est un port maritime parce que le Canada est régit par la loi de l’Amirauté, la loi maritime), vous pouvez demander à voir votre acte de naissance et à l’endos, vous y trouverez les étampes des banques ayant prêté au gouvernement. Vous ne pourrez repartir avec car il sert de collatéral. Donc quand vous payez de l’impôt, il va directement au paiement de cette dette et nulle part ailleurs. Ce système est en place depuis 1933, coïncidant avec l’établissement de la Banque du Canada.

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Canada’s War on Science Brings Us International Shame | Carol Linnitt

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://www.huffingtonpost.ca/carol-linnitt/war-on-science-canada_b_5775054.html

Canada’s War on Science Brings Us International Shame

A push to prioritize economic gains over basic research is endangering science and academic freedom in countries around the world, according to a new report published by a leading researchers union, the French National Trade Union of Scientific Researchers (SNCS-FSU).

The group surveyed higher education and research unions in 12 countries including France, Argentina, Canada, Denmark, Italy, Portugal, Russia, Senegal, Serbia, Spain, the U.K. and the U.S.

The research union found governments internationally are pushing for policies « geared towards innovation in order to spur consumption and competitiveness, » according to Patrick Monfort, secretary-general of the SNCS-FSU. « Budget cuts are often blamed for our problems, » he said, « but they are only part of the picture. »

Monfort told the prestigious journal Nature that scientists in Canada have been particularly hard hit, not only by broad funding cuts, but contentious communications protocols that prevent their freedom of expression.

The new French-language report mentions Environment Canada scientist David Tarasick, who was prevented from speaking about his research on the ozone layer as well as Department of Fisheries and Oceans scientist Kristi Miller, who was prevented from speaking with the media about her research into declining salmon stocks.

The report also notes Natural Resources Canada scientist Scott Dallimore who was not allowed to speak with media about a flood that occurred 13,000 years ago without receiving ministerial approval.

The turn to applied research and science that directly benefits the economy threatens the job security of professional scientists, concludes the new report. The problem is affecting the international scientific community to such an extent the group will call for an international science campaign at their upcoming Higher Education and Research Conference this November.

Canada’s so-called « War on Science » has made international headlines, especially after deep funding cuts led to the closure of some of Canada’s most important research centres. Thousands of federal scientists from the Department of Fisheries and Oceans as well as Environment Canada have lost their jobs as a result of the cuts.

Since 2006 the Harper government has introduced strict communications procedures that prevent scientists from speaking freely about — and at times even publishing — their research. Federal scientists are required to gain upper-level bureaucratic approval before they speak with journalists about their work, leading the international scientific community to call for the « unmuzzling » of Canada’s scientists.

A report last year from the University of Victoria’s Environmental Law Centre catalogued numerous instances of muzzling and led to an investigation by Canada’s information commissioner Suzanne Legault. That investigation is on-going.

Another report, released by the Professional Institute for the Public Service of Canada (PIPSC), released in October 2013 found 37 per cent of federal researchers and scientists felt that within the last five years they were directly prevented from sharing their expertise with the public or media.

Nearly 25 per cent said they were forced to by government officials to modify their research for non-scientific reasons.

PIPSC president Gary Corbett told DeSmog Canada he found the level of political interference in federal science « very surprising. »

« The findings should be very concerning to the public, » he said, adding a full 50 per cent of scientists said they were aware of cases of political interference in the communication of scientific research.

The PIPSC survey came on the heels of a leaked memo from Greg Rickford, minister of state for science and technology, that referred to a group of Canadian scientists as « radical ideologues. »

Rickford’s memo was mentioned in the recent SNCS-FSU report, noting the phrase « radical ideologues » is « a term normally reserved for terrorists. »

The muzzling of scientists in Canada — and its political implications — is well documented in DeSmog Canada contributor Chris Turner’s book « The War on Science: Muzzled Scientists and Willful Blindness in Stephen Harper’s Canada » and has gained celebrity attention from the likes of actress Evangeline Lilly.

In an interview with DeSmog Canada, Lilly recently said she was « terrified » to hear about the muzzling of Canadian scientists.

« All over Canada right now scientists are having their funding pulled, » she said, « especially scientists who are speaking about climate change. »

« I rely on the experts in this world, experts like scientists and journalists, to give me the information to help guide me, to help me guide the government and I think that circle is the way democracy is supposed to work, » she said.

Follow Carol Linnitt on Twitter: www.twitter.com/carollinnitt

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Déresponsabilisation et désengagement social

Tant et aussi longtemps que les gens ne vont pas prendre conscience que le système est en train de détruire la planète, mettant en jeu la survie de l’humanité et de sa civilisation, il n’y aura pas d’engagement social collectif pour réformer le système…

Il y a donc un travail colossal à faire sur la culture humaine dénaturalisée par plus de 2500 ans de dépendance représentative et de soumission hiérarchique aux élus et supérieurs…

Le syndrome du larbin — Julien ARLANDIS

Le syndrome du larbin

http://enjeuxenergies.wordpress.com/2014/09/08/limpression-dun-cul-de-sac-denis-mccready-voir-ca/

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Un des plus graves impacts culturels socio-anthropologique de l’influence négative du système politique représentatif totalitaire et du système économique monétaire capitaliste est la déresponsabilisation et le désengagement social, communautaire et collectif des individus.

Cet impact fait en sorte que les citoyens ne s’impliquent pas socialement ou très peu dans leurs communautés ou dans leurs collectivités et répliquent ce comportement jusqu’au travail obligeant le système à se doter de chefs d’équipes et de gestionnaires.

À force d’être dirigé par des représentants élus au pouvoir, encadré et contrôlé par l’autorité juridique qui l’appuie, l’humain a perdu son sens de responsabilité collective et d’initiative intégrée à un point tel que l’individu ne considère que rarement les impacts de ses choix, de ses agissements et de son travail sur la société, sa communauté ou sa collectivité.

L’individu demeure ainsi à l’état enfantin de soumission et de dépendance de l’autorité et s’appuie sur elle pour régler ses problèmes de société et lui dire quoi faire. Historiquement, les dirigeants politiques ont également profité de l’ignorance et du manque d’éducation du peuple pour le contrôler et l’assouvir en partie à ses besoins et à ceux du système social.

Il est assez rare de voir des travailleurs faire preuve d’autonomie dans leurs prises de décisions dès qu’il est question d’intégration avec le collectif de leur travail. Ce problème est encore plus flagrant dans la fonction publique où l’échec du modèle administratif bureaucratique a depuis longtemps prouvé son incapacité.

Ainsi, un employé qui arrive à la fin de sa liste de tâches deviendra inerte et attendra les instructions suivantes au lieu de prendre en charge la suite des opérations. Sans la présence d’un gestionnaire ou d’un chef d’équipe, il devient comme une machine inerte et inutile. Pire encore, pour des raisons nébuleuses, il peut passer inactif en plein milieu de son travail et oublier de le réaliser!

Le fait est que l’humain se retrouve culturellement habitué à se faire diriger et à recevoir des instructions au point tel qu’il fait preuve d’un manque d’initiative intégrée. En l’absence d’un gestionnaire ou d’un dirigeant, il devient incapable de prendre des décisions.

L’échec du système administratif bureaucratique complexe de gestion de nos institutions contribue à rendre les individus incapables d’autonomie au-delà de leur tâches attribuées.

L’échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique contribue également à la déresponsabilisation sociale par le fait que l’individu perd tellement de temps à travailler pour faire vivre le système, qu’il préfère conserver le peu de temps pour lui après avoir accompli ses obligations familiales et personnelles plutôt que de contribuer à la collectivité.

Il faut également considérer que l’échec du système d’éducation à favoriser une culture de l’innovation et de la connaissance, limite considérablement les capacités humaines dans ce sens.

Paradoxalement, c’est lors de cataclysmes ou d’événements d’instabilité sociale provoqués par l’échec du système que l’on observe la réapparition de l’initiative sociale, surtout lorsque les droits humains ou des vies humaines sont en jeu. Heureusement, l’arrivée d’outils de communication technologiques comme les réseaux sociaux, contribuent a accélérer la diffusion de l’information et stimule la culture humaine en sensibilisant l’individu aux problématiques sociales, produisant des initiatives de responsabilisation indépendantes des autorités.

Le modèle du CCU est basé sur une responsabilisation citoyenne obligatoire et sur l’accès illimité à la connaissance et à l’information afin de favoriser une culture sociale novatrice dans un contexte professionnel appuyé sur une formation continue afin de favoriser le processus de prise de décisions éclairée, efficaces et intégrée dans une vision sociale, communautaire et collective.

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Les zones floues du traité de libre-échange euro-canadien

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://m.actu-environnement.com/#nw:22600

Les zones floues du traité de libre-échange euro-canadien

© Ruskpp

Le 5 août dernier, les négociateurs du Canada et de l’Union européenne ont convenu d’une entente finale sur le texte de l’Accord économique et commercial global (AECG) ou Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA). Le texte partiel de cet accord de 1.500 pages a été diffusé le 13 août par le journal de la chaîne de télévision allemande Tagesschau et repris par le site la quadrature du net(1), tandis que les négociateurs restaient discrets sur le sujet. Une conférence de presse donnée par les deux parties est attendue pour fin septembre, tandis que des interrogations demeurent sur l’introduction dans le texte d’un panel arbitral, qui permettrait aux investisseurs de déposer une plainte s’ils estiment avoir subi un traitement discriminatoire ou un manquement aux règles de protection des investissements. Les procédures de règlement des différends déclenchent périodiquement des levées de boucliers dans le cadre d’autres traités commerciaux tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) et le Pacte transatlantique (TTIP), dont la consultation par la Commission a fait ressortir la défiance du public européen.

Une mégamachine commerciale

Les négociations de l’AECG ont été lancées lors du Sommet Union européenne-Canada du 6 mai 2009 à Prague suite à la publication, en octobre 2008, d’une étude conjointement établie par la Commission européenne et le gouvernement canadien sur les bénéfices d’un tel accord commercial : quelque 11 milliards d’euros pour les Européens, et une augmentation de 24% des exportations vers le Canada. En contrepartie de quoi, 93,6% des lignes tarifaires agricoles de l’Union européenne (UE) seront en franchise de droits dès l’entrée en vigueur de l’Accord (contre 18,2% actuellement). L’UE accorde au Canada un contingent supplémentaire de 75.000 tonnes de porc sans droit de douane pour le porc frais, réfrigéré ou congelé ainsi que pour 50.000 tonnes supplémentaires de boeuf. Les produits laitiers canadiens auront accès sans tarif et sans contingentement au marché européen. L’AECG constitue l’accord de libre-échange le plus important négocié par le Canada depuis l’Alena, entré en vigueur en 1994. Du point de vue canadien, il offrira un accès privilégié à un marché de 500 millions de consommateurs européens.

Le droit de l’environnement, figure rhétorique ?

Le Canada et l’Union européenne ont convenu que la valorisation du commerce ne devrait pas se faire au détriment de l’environnement. L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) affiche des préoccupations relatives à l’environnement et au droit du travail, plus que dans les accords précédents signés par le Canada tels que l’Alena. Selon l’article 25 du texte de pré-accord, les règles de l’AECG ne peuvent empêcher les gouvernements de maintenir ou d’appliquer des mesures nécessaires à la protection de la santé ainsi que de la vie des personnes et des animaux et la préservation des végétaux. Le chapitre sur l’environnement reconnaît le droit des Etats de réglementer selon leurs propres priorités, tout en encourageant de hauts niveaux de protection environnementale et le droit au respect des accords multilatéraux d’environnement. Les parties s’engagent à gérer de manière durable le commerce des produits forestiers et de la pêche. Le commerce des biens et services environnementaux est encouragé par la réduction des obstacles tarifaires et non tarifaires. « L’AECG crée des occasions de coopération liées à des sujets d’intérêt commun, tels que les changements climatiques, les biens et services environnementaux, l’utilisation durable de la biodiversité, le cycle de vie des produits, les relations entre le commerce et l’environnement », se félicite le ministère québécois de l’Economie et du Commerce extérieur.

Un mécanisme de règlement des différends ambigu

Mais en cas de litige persistant, les parties sont renvoyées à un autre volet du texte, le chapitre X sur les investissements. Traduit par le blog ContrelaCour(2), ce chapitre rappelle les obligations des Parties en matière de non-limitation de l’accès à leur marché respectif. On y trouve, parmi les exceptions consenties, les mesures visant à assurer la conservation et la protection des ressources naturelles et de l’environnement, y compris les limitations sur la disponibilité, le nombre et la portée des concessions accordées, et l’imposition d’un moratoire ou une interdiction. Cela impliquerait-il que, contrairement au régime de l’Alena, une société telle que Lone Pine Resources ne pourrait plus exercer de poursuites contre le moratoire du Québec sur la fracturation hydraulique et l’exploitation des gaz de schiste ?

Là réside une ambiguïté. Selon la clause du traitement de la nation la plus favorisée, chacune des parties doit accorder aux investisseurs un traitement « non moins favorable » que celui accordé à un ressortissant d’un Etat tiers, y compris dans le cadre d’un autre traité dont les parties seraient par ailleurs contractantes, et qui présenterait plus d’avantages et de flexibilités, souligne une note du réseau Seattle to Brussels(3). Selon le Conseil des Canadiens(4), « l’article de 25 pages sur les relations investisseur/Etat semble être un classique dans le domaine du règlement des litiges entre investisseurs et Etats – un simple comité de trois personnes chargé de prendre des décisions se substituant à un système judiciaire ayant fait ses preuves. Cela ne suffira probablement pas à apaiser l’Allemagne », poursuivie par l’entreprise suédoise Vattenfall après avoir renoncé à l’industrie nucléaire suite à l’accident nucléaire de Fukushima et opposée à l’introduction d’un tel régime de règlement des différends au sein du traité euro-canadien.

Agnès Sinaï

1/ Télécharger l’extrait publié sur la Quadrature du net
http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22600-texte-ceta.pdf2/ Accéder à la traduction du chapitre X de l’AECG
http://www.contrelacour.fr/ue-canada-ceta-tribunaux-arbitrage-fr/3/ Télécharger la note du Seattle to Brussels
http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22600-note-seattle-brussels.pdf4/ Accéder au site du Conseil des Canadiens
http://canadians.org/fr/medias/fuite-en-allemagne-sur-l%E2%80%99accord-de-libre-%C3%A9change-canada-union-europ%C3%A9enne-le-conseil-des

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Delphine Batho va sortir un livre sur la « collusion avec les lobbys au sommet de l’État »

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://lelab.europe1.fr/Delphine-Batho-va-sortir-un-livre-sur-la-collusion-avec-les-lobbys-au-sommet-de-l-Etat-16464

Delphine Batho va sortir un livre sur la « collusion avec les lobbys au sommet de l’État »

RENTRÉE LITTÉRAIRE – Encore un peu de lecture pour François Hollande. Après le brûlot de Cécile Duflot et le récit explosif de Valérie Trierweiler, un autre livre politique à venir devrait trouver sa place dans la bibliothèque du président de la République : celui de Delphine Batho.

Ministre de l’Écologie de juin 2012 à juillet 2013, elle avait été virée sans ménagement après avoir vertement critiqué les choix budgétaires de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Intitulé Insoumise, son livre doit paraître le 15 octobre aux éditions Grasset, d’après M, le magazine du Monde daté du 6 septembre. Et celle qui se voit en « lanceuse d’alerte » s’inscrit manifestement dans la droite ligne des derniers essais peu aimables envers François Hollande, d’après le mot de l’éditeur cité par l’hebdomadaire :

[Delphine Batho] raconte comment, au sommet de l’État, règne ouvertement la connivence avec les lobbys et les puissances financières que la gauche était supposée combattre.

Il s’agirait d’un « pavé de 220 pages dans la mare néo-socialiste », selon le magazine. L’ex-ministre n’a donc visiblement pas tout dit lors de sa conférence de presse post-limogeageplutôt musclée. Elle estimait alors que son renvoi constituait « un message à [ses] ex-collègues pour leur dire que c’est fini, la collégialité au sein du gouvernement ». Surtout, elle avait évoqué un « combat qui s’est cristallisé sur les gaz de schiste et le nucléaire » et dénoncé les « forces qui ne se sont pas cachées de vouloir [sa] tête. Ils n’auraient pas dû l’avoir. […] Si le gouvernement avait été solidaire cela n’aurait pas été fait. »

Sollicitée par M pour un article consacré à « la vie d’après des [ministres] débarqués », Delphine Batho refuse de se voir comme « une victime ». « Je suis une femme politique, j’ai posé un acte qui a eu des conséquences. C’est un désaccord dont j’ai assumé toutes les conséquences », poursuit-elle. Plus d’un an a passé depuis cet épisode et l’ancienne ministre est droite dans ses bottes :

Je n’ai malheureusement pas été surprise par la double défait électorale de la gauche ou par ce qui se passe maintenant.

Ségolène Royal devrait, elle aussi, trouver de quoi s’occuper dans Insoumise. L’actuelle ministre de l’Écologie, qui n’était pas au gouvernement à l’époque, n’avait pas ménagé son ancienne protégée après son renvoi. « Il fallait jouer collectif », avait-elle lâché, catégorisant Delphine Batho parmi « les gens les plus médiocres », ceux qui « s’émancipent en donnant des coups de pied ». Quelques mois plus tard, autre commentaire acide de Ségolène Royal : « Elle avait atteint son seuil d’incompétence. »

#Bonus Track

L’article de M fait également part des nouvelles activités d’Arnaud Montebourg, parti du gouvernement la semaine dernière. Et l’ancien ministre de l’Économie semble se porter comme un charme :

J’ai pris un petit déjeuner à deux heures de l’après-midi, ça ne m’était pas arrivé depuis dix ans.

[…] Je ne suis pas candidat à quoi que ce soit et suis très heureux de la situation que j’ai choisie. Je ne tire aucun plan sur la comète politique. Je ne serai pas absent du débat, on n’est pas obligé d’être un professionnel de la politique pour parler de politique.

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Vos préjugés sur les pauvres démentis par les faits | IRIS

Itinérance et laissés pour contre, des produits du système social :

https://ccuucc.wordpress.com/2013/09/09/itinerance-et-laisses-pour-contre-des-produits-du-systeme-social/

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http://blogues.journaldemontreal.com/iris/inegalites-2/vos-prejuges-sur-les-pauvres-dementis-par-les-faits/

Vos préjugés sur les pauvres démentis par les faits

Les préjugés sur les pauvres sont nombreux. Souvent on entend dire qu’ils dépensent mal le peu d’argent qu’ils ont. J’ai étudié les données pour le Québec de l’Enquête sur les dépenses des ménages de Statistiques Canada pour voir ce qu’il en était pour vrai. Pour simplifier ce texte je n’indiquerai pas les années pour chacune, elles s’étendent de 2009 à 2011 en fonction de la disponibilité des données.

Les pauvres boivent plus

La fameuse caisse de 24 qui, dit-on, traîne sur le balcon des plus démunis : mythe ou réalité? Pour le vérifier, il est intéressant de soulever que le 20% le plus pauvre de la population dépense par année, en moyenne, 289$ en alcool acheté au magasin. À 30$ la caisse de 24, ça en fait dix par année. On constate aussi que seulement 57% des plus pauvres ont acheté de l’alcool dans l’année, donc plus du tiers n’en achète même pas une goutte.

Maintenant, allons voir le 20% le plus riche de la population. Les chiffres sont passablement différents : 1653$ d’achat d’alcool en magasin (soit 55 caisses de 24) et 93,9% qui en a acheté dans l’année.

Les pauvres achètent beaucoup de « gratteux »

Toujours au dépanneur du coin pour s’acheter un paquet de gratteux, les pauvres? Peu probable : il achètent annuellement pour 81$ de billets de loto. À 2$ le billet, c’est moins d’un par semaine. Seulement 44% des plus pauvres achètent des billets de Loto, donc la majorité n’en achète pas un seul dans toute l’année.

Le 20% le plus riche dépense deux fois plus en billets de loto que les plus pauvres, avec une dépense annuelle moyenne de 162$. Le deux tiers des plus riches (67%) achètent au moins un billet de loto par an, beaucoup plus que les pauvres.

Les pauvres fument davantage

Les pauvres passent-ils leurs journée à rouler des cigarette? Eh non. Ils ne dépensent en moyenne que 210$ de cigarettes par années, soit 3 cartons. C’est les gens avec un revenu moyen qui dépensent le plus en moyenne par année en cigarette, avec 469$ par année, plus du double des plus pauvres. C’est aussi dans cette catégorie qu’on retrouve la plus grande part de fumeurs, mais là-dessus toutes les parties de la population sont à peu près équivalentes (autour de 30%).

Bref, les plus pauvres sont très loin d’avoir la consommation qu’on imagine en pensant aux personnages de la série « Les Bougons » et même si des cas anecdotiques existent, ils ne représentent pas la majorité. Vous savez pourquoi les pauvres consomment moins de ces produits? Pas parce que ce sont des anges. Simplement parce qu’ils sont pauvres et que quand on est pauvres, on a moins d’argent à dépenser pour les consommations frivoles que sont l’alcool, la loto et le tabac. On consacre plutôt son argent aux dépenses de base que son le logement, la nourriture et les vêtements. Aussi bête que ça.

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Un avocat soutient que les tribunaux québécois sont illégitimes | ICI.Radio-Canada.ca

« Oubliez le personnage coloré. Mes recherches me mènent toutes à donner raison à cette thèse : le système de justice est une monumentale fraude intellectuelle historique. Pour arriver à prouver l’inconstitutionnalité de nos tribunaux, il faut une détermination, hors du commun, comme celle de Claude Robinson où faire la révolution. Voilà pourquoi nous sommes coincés avec ce système depuis des générations. Qui d’autres aura le courage de dire la vérité? »

Le CCU a observé depuis plus de 30 ans les comportements et symptômes sociaux associés au système social : politique représentative totalitaire, économie monétaire capitaliste oligarchique et législation bureaucratique administrative déshumanisée. Nous arrivons aux même conclusions : le système législatif est illégal parce qu’il est antidémocratique et parce qu’il s’appuie sur des conventions et des concepts qui n’ont pratiquement rien à voir avec la nature humaine. Les objectifs non dits du système législatif actuel sont de supporter le fonctionnement du système politique représentatif totalitaire et du système économique monétaire capitaliste oligarchique. Rien d’autres!

« Les seules lois qui peuvent réellement s’appliquer en toute justice sont les lois de la nature et de la physique.
Aucune loi humaine n’est immuable… »

https://ccuucc.wordpress.com/justice/

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http://ici.radio-canada.ca/regions/ottawa/2014/06/25/002-tribunal-quebecois-illegitime-citoyens-souverains.shtml

Un avocat soutient que les tribunaux québécois sont illégitimes

Les explications de Brigitte Bureau

Exclusif – L’une des figures les plus connues au Québec du mouvement des Citoyens souverains, Jacques-Antoine Normandin, a récemment été reconnue coupable de ne pas avoir produit ses déclarations de revenus. Son avocat, même s’il ne partage pas l’ensemble de ses convictions politiques, a décidé de porter la cause en appel, puisqu’il croit, comme son client, que les tribunaux québécois sont illégitimes.

M. Normandin a été a été reconnu coupable, en mai dernier, d’avoir omis de produire ses déclarations de revenus, pour lui et sa compagnie, et d’avoir fait fi d’un ordre de la cour de remplir cette obligation.

Ce citoyen originaire de Cowansville, en Montérégie, cumule en plus des milliers d’amendes impayées pour déclarations de revenus non produites depuis plusieurs années. M. Normandin est une figure bien connue des Citoyens souverains, un mouvement qui conteste la légalité des impôts, des tribunaux et des gouvernements.

Son avocat, Me Michel Le Brun, ne partage pas toutes ses opinions politiques, mais il a décidé de porter la cause en appel. Il compte défendre son client en soutenant que les tribunaux québécois sont illégaux.

« On en a appelé parce qu’on croit que la juge, qui est une juge de la Cour du Québec, n’est pas constitutionnellement fondée. » — Michel Le Brun, avocat de Jacques-Antoine Normandin

L’argumentaire de Me Le Brun se base sur le fait que Québec a aboli son Sénat en 1968, ce qui irait à l’encontre de la Constitution canadienne qui prévoit une législature du Québec formée de deux chambres.

« Le Parlement du Québec n’est pas la législature. C’est seulement la législature du Québec qui peut créer des cours et qui peut donc faire des lois dans la province », explique-t-il.

Un argument difficilement recevable

La dernière fois où Michel Le Brun a utilisé cette ligne de défense, il a perdu sa cause.

Un expert en droit consulté par Radio-Canada affirme que la Constitution permet aux provinces de modifier leur structure interne.

« Il y a plusieurs autres provinces qui ont, au cours de l’histoire, aboli leur chambre haute, et tout le monde est parvenu à la conclusion qu’une province peut unilatéralement abolir sa chambre haute », croit le doyen de la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa, Sébastien Grammond.

Selon lui, un avocat peut contester une loi et même la compétence d’un tribunal, mais remettre en cause la légitimité de l’État au grand complet pourrait poser problème.

« La question c’est de savoir à partir de quand ce genre d’exercice devient illégitime ou farfelu. » — Sébastien Grammond, doyen de la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa

Le Code de déontologie des avocats stipule que ces derniers doivent soutenir l’autorité des tribunaux.

Me Le Brun se défend de contrevenir à ce Code. Selon lui, il ne fait que défendre le respect de la Constitution.

Le Barreau du Québec n’a pas voulu commenter la démarche de Me Le Brun, parce que l’affaire est encore devant les tribunaux.

Jacques-Antoine Normandin connaîtra sa peine le 3 juillet prochain. Il pourrait écoper d’une peine d’emprisonnement et d’une amende.

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La liberté de pensée et d’expression

Cette lettre n’a jamais été publiée parce qu’elle provient d’un groupe affichant ses orientations culturelles de croyances, ce qui constitue une forme d’anti-corruption idéologique et est interprété comme un risque de corruption idéologique.

Le texte contient toutefois des vérités applicables à l’échelle humaine et intrinsèquement liées à un des aspects de la réforme social mondiale : les culture religieuses!!!

Les croyances et religions sont des affaires restreintes.

La religion est un système d’organisation hiérarchisé, institutionnalisé et bureaucratisé afin de supporter le rassemblement de groupes de citoyens ayant des croyances communes.

Il ne faut pas confondre croyances et religion. Les croyances sont propres à chaque individu et font parti de sa nature, de sa culture, de son environnement humain et de son évolution. Rien n’empêche des gens de même croyances ou culture de se rassembler.

L’échec des religions réside dans le fait qu’elles tentent toutes, par corruption idéologique, par la violence ou la force des armes, de convaincre d’autres individus que leur groupe détient la vérité absolue, ce qui est hypothétique et théoriquement faux parce que ce genre de vérités est subjective, culturelle et circonstancielle.

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http://assohum.org/2014/09/lettre-au-devoir-jamais-publiee/

La liberté de pensée et d’expression

La Déclaration d’Oxford

Les participants au Congrès humaniste mondial et à l’Assemblée générale de l’Union internationale humaniste et éthique ont adopté les 10 et 11 août dernier, à Oxford (R-U.), une déclaration sur la liberté de pensée et d’expression dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme. La version française intégrale de ce texte a été produite par l’Association humaniste du Québec*. Compte tenu de la pertinence de ce document ancré dans l’actualité, il nous est apparu important d’en exposer la substance aux lecteurs du Devoir.

« Partout dans le monde et de tout temps, peut-on lire dans le préambule, la liberté de pensée et la liberté d’expression se sont révélées essentielles à l’épanouissement de l’être humain, mais, à chaque génération, de nouvelles menaces ont mis en péril ces libertés fondamentales. »

En publiant la Déclaration d’Oxford, les humanistes témoignent de leur attachement indéfectible à la liberté individuelle et dénoncent les abus dont sont victimes un nombre grandissant de citoyens privés de leur liberté de conscience, de croyance, d’opinion et d’expression. « La liberté de pensée et de croyance est un seul et même droit »,inhérent à la dignité humaine. En conséquence :

« Nulle part on ne peut forcer quiconque à adopter ou à abandonner une croyance. […] Contraindre des individus à se soumettre à des idéologies officielles ou à des doctrines religieuses est une forme de tyrannie. […] »

Les exemples de tels abus abondent et font les manchettes : persécution des chrétiens ou des Yazidis en Iraq, conversion forcée des lycéennes nigériennes par les islamistes du groupe Boko Haram, siège du village d’Amerli (Iraq) visant à affamer les villageois pratiquant une religion différente de celle des villages environnants, assimilation des athées à des terroristes en Arabie saoudite, emprisonnement et exécution des apostats en Iran, etc. Triste actualisation de l’injonction médiévale « crois ou meurs ».

« Le droit à la liberté d’expression a une portée planétaire. […] Aucun chauvinisme nationaliste ni aucun sentiment d’insécurité nationale ne doivent priver l’ensemble de la communauté humaine des bénéfices qu’offrent les nouvelles technologies, les grands moyens de communi­cation, les médias sociaux et l’accès personnel aux réseaux d’échange transnationaux. […] »

Censurer les grands moyens de communication moderne, comme le font les régimes autoritaires, va à l’encontre de la liberté d’expression, du droit à l’information et de l’accès à la connaissance.

« Ne pas être exposé à des propos offensants ou à des opinions contraires aux siennes n’est pas un droit. […] Exprimer son opposition à des croyances, y compris sur le ton de la satire et de la moquerie ou en les condamnant sous quelque forme ou dans quelque média que ce soit, fait partie du discours critique. […] La meilleure façon de faire connaître son désaccord envers un point de vue que l’on ne partage pas est d’exposer le sien. La violence et la censure ne sont jamais des réactions légitimes. […] »

Sont visés ici l’épisode des caricatures de Mahomet et les lois anti-blasphème. Mais il faut y voir également une critique envers les pays qui cherchent à faire reconnaître par les instances internationales, dont l’ONU, le concept de « diffamation des religions » dans le but exprès de criminaliser le blasphème et d’inscrire ce « crime » dans le droit international. Cette initiative heurte de front la liberté d’expression, au cœur de toute démocratie digne de ce nom.

La critique d’une religion est parfaitement légitime dans un pays démocratique. Une société laïque garantit la liberté de culte, mais garantit aussi l’indiffé­rence en matière de religion. Les théocraties, en opposant un barrage systématique à la laïcité, sont des sociétés fermées. La charte du Hamas stipule que « l’idée laïque, qui signifie la non-religion, est incompatible avec l’idée religieuse ». Cette fermeture à la laïcité est une position idéologique contraire à l’esprit humaniste.

« Un État ne doit pas restreindre la liberté de pensée et d’expression simple­ment pour éviter que le gouvernement fasse l’objet de critiques. Les États qui considèrent comme un crime le fait de critiquer les politiques gouvernementales ou les leaders du pays, et qui voient dans cette critique des actes de trahison ou de sédition, voire une menace à la sécurité nationale ont à leur tête des tyrans qui recourent à la censure et exercent le pouvoir en fonction de leurs seuls intérêts. […] »

Il ne manque pas d’exemples de régimes où la liberté d’expression est ainsi bafouée. Même une société démocratique n’est pas à l’abri de telles dérives anti-démocratiques lorsque l’idéologie et les intérêts des détenteurs du pouvoir prennent le pas sur les valeurs démocratiques d’ouverture, de transparence et de responsabilité.

« La liberté de croyance est absolue, mais une croyance ne confère pas pour autant une liberté d’action absolue. […] La liberté de croyance ne saurait légitimer le non-respect des lois fondées sur les principes de non-discrimination et d’égalité. […] »

Aucune tradition religieuse, aucune croyance ne saurait justifier la discrimination, que celle-ci soit raciale, religieuse, sexuelle, homophobe ou autre. Croire ne donne pas tous les droits.

Après avoir rappelé ces quelques grands principes humanistes, les délégués réunis à Oxford ont exhorté les gouvernements à faire la promotion de ces valeurs pour le plus grand bien de l’humanité.

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* http://assohum.org/category/actualites/

Jean Delisle,

Gatineau

Membre de l’Association humaniste du Québec

http://artsites.uottawa.ca/jdelisle/

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Canada: cachez ce racisme que je ne saurais voir! | Points de vue

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201409/04/01-4797179-canada-cachez-ce-racisme-que-je-ne-saurais-voir.php

Canada: cachez ce racisme que je ne saurais voir!

Le premier ministre du Canada Stephen Harper... (La Presse Canadienne)

La raison pour laquelle Stephen Harper accepte de bon gré les railleries au sujet de son refus d’enquêter plus à fond sur les meurtres de femmes autochtones pourrait bien être qu’il ne veut pas dévoiler que le Canada est un pays foncièrement raciste quand il est question de ses Premières Nations.

Les chefs de gouvernements provinciaux et territoriaux ont subi un échec il y a quelques jours quand ils ont appelé Ottawa à tenir une commission d’enquête publique sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Même la mort récente d’une adolescente autochtone de 15 ans, dont le corps a été retrouvé dans la rivière Rouge à Winnipeg enveloppé dans un sac, ne l’émeut pas.

Les premiers ministres provinciaux ne sont pourtant pas les premiers à demander cette enquête. Human Rights Watch et le Rapporteur spécial des Nations Unies, James Anaya, l’ont aussi demandée après avoir mené des recherches approfondies. Les faits trouvés sont d’ailleurs incontestables.

Selon un rapport de la Gendarmerie royale du Canada publié en mai, les femmes autochtones ont quatre fois plus de chances d’être assassinées que les autres Canadiennes. Chose pire, ce nombre augmente avec le temps autant en proportion qu’en unité. Les meurtres de femmes autochtones représentent actuellement 23 % de tous les cas au pays. Cette proportion n’était que de 13 % au début des années 1980. Il y a eu 36 femmes autochtones qui ont été assassinées en 2012. En 1981, 33 d’entre elles ont perdu la vie.

Le constat est clair. Ce que fait Ottawa pour assurer la sécurité des femmes autochtones ne fonctionne pas. Alors pourquoi ne cherche-t-il pas à trouver une manière d’agir qui fonctionnerait?

Il pourrait y avoir des pistes d’explication dans les autres données statistiques sur les populations autochtones canadiennes. On estime que 41 % des membres de Premières Nations obtiennent un diplôme d’études secondaires, contre 77 % des autres Canadiens. À peine 32 % des autochtones ont terminé leur 5e secondaire. Des 160 000 ingénieurs canadiens, seulement 200 sont autochtones, alors qu’en proportion de la population ce devrait être 25 fois plus. Le taux de chômage de ce segment de la population est trois fois supérieur à la moyenne. Leur revenu moyen annuel n’est que la moitié de celui du reste de la population canadienne. La pauvreté touche chez eux un enfant sur deux. La mortalité infantile y est aussi deux fois plus élevée que la moyenne canadienne. Le taux de mortalité périnatale est de 80 % supérieur aux taux canadiens. Celui dû à la bronchite et à la pneumonie est en moyenne 12 fois supérieure au taux canadien.

Pour ceux qui deviennent adultes, leur espérance de vie est de sept ans inférieurs à celle des autres Canadiens. Entre 1980 et 1984, le taux de suicide chez les adolescents était sept fois supérieur à celui de l’ensemble de la population canadienne et le taux d’hospitalisation d’infections intestinales pour les enfants de moins d’un an était de 47 fois supérieures. Des maladies comme la méningite, les otites, l’hépatite et la tuberculose les frappent de façon continue et disproportionnée quand elles sont comparées aux moyennes canadiennes.

La Commission royale Érasmus-Dussault sur les peuples autochtones a montré en 1996 qu’ils sont 90 fois plus susceptibles que les autres Canadiens de vivre sans eau courante. Au palmarès du développement humain préparé par les Nations unies, où le Canada arrive parmi les premiers, les autochtones se classent au 60e rang, soit près de plusieurs pays du Tiers-Monde. En 1996, alors que le taux de chômage moyen de la population canadienne dans son ensemble était de 10,1 %, celui des Indiens vivant dans les réserves atteignait 28,7 %.

En juin 2011, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, affirmait juste avant de prendre sa retraite que le gouvernement fédéral avait échoué à mettre des mesures en place pour améliorer les conditions de vie des autochtones. Plus de la moitié des réseaux d’aqueducs dans les réserves pose un risque pour leur santé. Selon elle, un nombre disproportionné de membres de Premières Nations n’ont toujours pas accès au même titre que le reste de la population canadienne aux services les plus élémentaires.

Toutes ces données pointent vers une direction. Les autochtones canadiens sont victimes d’un racisme systémique à tous les niveaux. C’est peut-être pour ça que Stephen Harper ne veut pas de commission d’enquête publique sur les meurtres de femmes autochtones. Ils sont des citoyens de seconde zone au Canada et il préfère ne pas essayer de changer les choses plutôt que de l’admettre.

Michel Gourd, L’Ascension-de-Patapédia

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Ils avaient raison : nous sommes proches de l’effondrement !

Échec du système industriel extractiviste, du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système législatif bureaucratique déshumanisé.

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http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/020914/ils-avaient-raison-nous-sommes-proches-de-l-effondrement

Ils avaient raison : nous sommes proches de l’effondrement !

Quarante ans après sa publication, les prévisions de The Limits to Growthont été validées par une toute nouvelle étude australienne. Attendez-vous à l’apparition prochaine des premiers signes de l’effondrement mondial…

Par Graham Turner & Cathy Alexander. Article publié dans The Guardian, le 2 septembre 2014: Limits to Growth was right. New research shows we’re nearing collapse (traduction: JFG-QuestionsCritiques).

Le livre The Limits to Growth [Les limites de la croissance], qui prédisait que notre civilisation s’effondrerait probablement au cours de ce siècle, a été critiqué, depuis sa publication en 1972, comme relevant d’un fantasme apocalyptique. Il y a 12 ans, en 2002, le soi-disant expert en environnement, Bjorn Lomborg, l’a relégué dans les « poubelles de l’Histoire ».

Pourtant, là n’est pas sa place. Une recherche menée par l’université de Melbourne a découvert que les prévisions de ce livre étaient exactes, depuis 40 ans. Si nous continuons à suivre le scénario de ce livre, nous devons nous attendre à voir apparaître prochainement les premiers signes d’un effondrement mondial.

The Limit to Growth avait été commandé par un groupe de réflexion appelé le Club de Rome. Les chercheurs, dont les époux Donella et Dennis Meadows, travaillant en marge du M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology), ont construit un modèle informatique pour suivre la trajectoire de l’économie mondiale et de l’environnement de la planète. Nommé « World3 », ce modèle informatique était à la pointe du progrès technologique.

La tâche était très ambitieuse. L’équipe suivait les trajectoires industrielle, démographique et alimentaire, ainsi que celles de l’utilisation des ressources et de la pollution. Ils ont modélisé les données jusqu’en 1970, puis ont développé un éventail de scénarios jusqu’en 2100, selon que l’humanité agirait sérieusement sur les questions environnementales et des ressources. Si cela ne se produisait pas, le modèle prédisait « un dépassement des limites et l’effondrement » – de l’économie, de l’environnement et de la population – avant 2070. Ce scénario était intitulé « on continue comme si de rien n’était ».

Le point central du livre, très critiqué depuis, est que « la terre est finie » et que la quête d’une croissance illimitée de la population, de biens matériels, etc., conduirait au bout du compte à une débâcle.

Alors, avaient-ils raison ? Nous avons décidé de vérifier ces scénarios après 40 ans. Le Dr Graham Turner a rassemblé des données de l’ONU (de son département aux affaires économiques et sociales, de l’UNESCO, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO] et des statistiques annuelles de l’ONU). Il a également effectué des comparaisons avec les données de l’administration océanique et atmosphérique, avec le rapport statistique de BP, et autres. Ces données ont été reportées sur les scénarios de The Limits to Growth.

Les résultats montrent que le monde suit d’assez près la trajectoire « on continue comme si de rien n’était » décrite dans le livre. Ces données ne collent pas avec les autres scénarios.

Les graphiques ci-dessous montrent les données du monde réel (d’abord celles issues des travaux du MIT, ensuite celles de notre étude), reportées sur les lignes continues. Les lignes en pointillé montrent le scénario « on continue comme si de rien n’était » jusqu’en 2100. A partir de 2010, les données sont similaires de façon frappante avec les prévisions du livre.

JFG-graph1.jpg
Lignes continues : MIT, nouvelle étude en gras. Lignes en pointillé : scénario « on continue comme si de rien n’était ».

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Lignes continues : MIT, nouvelle étude en gras. Lignes en pointillé : scénario « on continue comme si de rien n’était ».

JFG-graph3.jpg
Lignes continues : MIT, nouvelle étude en gras. Lignes en pointillé : scénario « on continue comme si de rien n’était ».

Ainsi que les chercheurs du MIT l’expliquaient en 1972, selon ce scénario, la croissance démographique et la demande de biens matériels conduiraient à plus de production industrielle et plus de pollution. Les graphiques montrent que cela se produit vraiment. Les ressources s’épuisent à un rythme rapide, la pollution augmente, comme la production industrielle et alimentaire par habitant. La population croît rapidement.

Jusqu’à présent, The Limits to Growth correspond à la réalité. Alors, que va-t-il se passer ensuite ?

Selon le livre, pour alimenter la croissance continue de la production industrielle, il doit y avoir une utilisation toujours croissante des ressources. Mais celles-ci deviennent plus chères à obtenir à mesure qu’elles s’épuisent. Tandis que de plus en plus de capital va vers l’extraction des ressources, la production industrielle par habitant commencera à décliner à partir de 2030 environ – selon le livre, à partir de 2015 environ.

Tandis que la pollution s’accumule et que la production industrielle dans l’agriculture chute, la production alimentaire par habitant décline. Les services à la santé et à l’éducation sont rognés, et cela se combine pour conduire à une augmentation du taux de mortalité à partir de 2020 environ. La population mondiale commencera à décliner à partir de 2030, d’environ 500 millions de personnes par décennie. Les conditions de vie baisseront pour retrouver des niveaux similaires à ceux du début du 20ème siècle.

Dans le livre, ce sont essentiellement les contraintes en matière de ressources qui conduisent à l’effondrement global. Cependant, The Limits to the Growth inclut les retombées d’une pollution croissante, y compris le changement climatique. Le livre mettait en garde sur le fait que les émissions de dioxyde de carbone auraient un « effet climatologique » par l’intermédiaire du « réchauffement de l’atmosphère ».

Ainsi que les graphiques le montrent, la recherche de l’université de Melbourne n’a pas trouvé de preuve d’effondrement avant 2010 (bien que la croissance se soit déjà essoufflée dans certaines régions). Mais dans The Limits to Growth, ces effets ne commencent à se faire sentir que vers 2015-2030.

Les premières étapes du déclin ont peut-être déjà débuté. La Crise financière mondiale de 2007-2008 et le malaise économique en cours sont peut-être des signes avant-coureurs des retombées des contraintes en matière de ressources. La poursuite de l’enrichissement matériel a contribué à des niveaux insoutenables de dette, avec la hausse soudaine des prix alimentaires et du pétrole contribuant aux défauts de paiement – et à la Crise financière mondiale.

La question du pic de pétrole est capitale. De nombreux chercheurs indépendants concluent que la production de pétrole conventionnel « facile » a déjà atteint un pic. Même la conservatrice Agence Internationale à l’Energie a alerté sur le pic de pétrole.

Le pic de pétrole pourrait être le catalyseur de l’effondrement mondial. Certains voient les nouvelles sources de combustible, comme l’huile de schiste, les sables bitumineux et les filons de gaz de houille comme des sauveurs, mais la question est de savoir jusqu’où ces ressources peuvent être extraites rapidement, pendant combien de temps et à quel coût. Si elles engloutissent trop de capital pour leur extraction, les retombées seraient généralisées.

Notre recherche n’indique pas que l’effondrement de l’économie, de l’environnement et de la population mondiale est une certitude. Nous ne prétendons pas non plus que le futur se déroulera exactement comme les chercheurs du MIT l’avaient prédit en 1972. Des guerres pourraient éclater ; un authentique leadership mondial en matière d’environnement pourrait se faire jour. Dans un cas comme dans l’autre, la trajectoire pourrait être spectaculairement affectée.

Mais nos découvertes devraient tirer la sonnette d’alarme. Il semble improbable que la quête de toujours plus de croissance puisse se poursuivre impunément jusqu’en 2100 sans provoquer de sérieux effets négatifs – et ces effets pourraient se faire sentir plus tôt que l’on ne pense.

Il est peut-être trop tard pour convaincre les politiciens et les élites fortunées de la planète d’emprunter un cap différent. Donc, pour le reste d’entre nous, il est peut-être temps de penser comment nous protéger alors que nous nous dirigeons vers un futur incertain.

Voici ce que The Limits to Growth concluait en 1972:

« Si la tendance actuelle de la croissance démographique, de l’industrialisation, de la pollution, de la production alimentaire et de l’épuisement des ressources se poursuit de façon inchangée, les limites de la croissance sur cette planète seront atteintes à un moment ou à un autre dans les cent prochaines années. Le résultat probable sera un déclin incontrôlable et assez soudain à la fois de la démographie et de la capacité industrielle. »

Jusqu’à maintenant, il n’y a pas grand-chose qui indique qu’ils avaient tort.

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Pour en savoir plus sur l’effondrement :

Lire : L’effondrement des sociétés complexes, de Joseph Tainter (Cambridge University Press/Le Retour aux sources, 2013). Brillante étude sur l’effondrement, incluant l’effondrement économique de l’Empire romain, l’effondrement des Mayas et l’effondrement des Chacoans.

Too Much Magic – l’Amérique désenchantée, de James Howard Kunstler (Le Retour aux sources, 2013). Ce livre inclut une étude sur l’huile et le gaz de schiste et le gaz de houille.

Pour apprendre comment se protéger de l’effondrement programmé :

Survivre à l’effondrement économique, de Piero San Giorgio (Le Retour aux sources, 2011). Manuel pratique.

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First Nations Women Are Being Sold into the Sex Trade On Ships Along Lake Superior | VICE Canada

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système juridique et législatif bureaucratiques déshumanisés.

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http://www.vice.com/en_ca/read/first-nations-women-are-being-sold-into-the-sex-trade-on-ships-along-lake-superior

FIRST NATIONS WOMEN ARE BEING SOLD INTO THE SEX TRADE ON SHIPS ALONG LAKE SUPERIOR


Apparently the women are sold for « parties » on American ships. via WikiCommons.

Native women, children, and unfortunately even babies are being trafficked in the sex trade on freighters crossing the Canadian and U.S. border on Lake Superior between Thunder Bay, Ontario, and Duluth Minnesota.

Next month, Christine Stark—a student with the University of Minnesota, Duluth, who is completing her Master’s degree in social work—will complete an examination of the sex trade in Minnesota, in which she compiles anecdotal, first hand accounts of Aboriginal women, particularly from northern reservations, being trafficked across state, provincial, and international lines to be forced into servitude in the sex industry on both sides of the border.

Stark’s paper stems from a report she co-wrote, published by the Indian Women’s Sexual Assault Coalition in Duluth in 2011, entitled, “The Garden of Truth: The Prostitution and Trafficking of Native Women in Minnesota.” Through the process of researching and penning this report, Stark kept hearing stories of trafficking in the harbours and on the freighters of Duluth and Thunder Bay. The numerous stories and the gradual realization that this was an issue decades, perhaps centuries, in the making, compelled Stark to delve further into what exactly is taking place.

She decided to conduct an exploratory study, “simply because we have these stories circulating and we wanted to gather information and begin to understand what has happened and what currently is happening around the trafficking of Native American and First Nations women on the ships” said Stark, in an interview with CBC Radio’s Superior Morning. “Hearing from so many Native women over generations talking about the ‘boat whores,’ prostitution on the ships or the ‘parties on the ships,’ this is something that… was really entrenched in the Native community and we wanted to collect more specific information about it.”

Through her independent research and work with the Indian Women’s Sexual Assault Centre, Stark interviewed hundreds of Native women who have been through the trauma of the Lake Superior sex trade. The stories she’s compiled are evidence of an underground industry that’s thriving on the suffering of First Nations women, which is seemingly going unchecked and underreported.

In an article written for the Duluth Star Tribune, Stark describes one disturbing anecdote of an Anishinaabe woman who had just left a shelter after being beaten by her pimp—who was a wealthy, white family man. He paid her bills, rent, and the essentials for her children, but on weekends, “brought up other white men from the Cities for prostitution with Native women…he had her role play the racist ‘Indian maiden’ and ‘European colonizer’ myth with him during sex.”

“The Duluth harbor is notorious among Native people as a site for the trafficking of Native women from northern reservations.” She continues, “in an ongoing project focused on the trafficking of Native women on ships in Duluth, it was found that the activity includes international transport of Native women and teens, including First Nations women and girls brought down from Thunder Bay, Ontario, to be sold on the ships… Native women, teen girls and boys, and even babies have been sold for sex on the ships.” Christine Stark’s complete research paper will be published in September.

The fact that these horrendous crimes are taking place right under the noses of North American authorities is obviously disturbing and somewhat surprising, considering we have a Conservative government that is oh-so-tough on the commercialization of human beings. However, the word ‘trafficking’ can often be a blurry one.

I spoke with Kazia Pickard, the Director of Policy and Research with the Ontario Native Women’s Association based in Thunder Bay. Their organization has also been researching this issue. Kazia told me over email: “People assume that trafficking always takes place across international borders, however, the vast majority of people who are trafficked in Canada are indigenous women and girls from inside Canada and sometimes, as we’re now starting to understand, across the US border.”

In an earlier interview with the CBC, she also alluded to the possibility that there was trafficking taking place across borders in Southern Ontario as well. She made it clear to me that the image most people imagine when they think about “human trafficking” often isn’t accurate: “The majority of women who are trafficked in Canada are indigenous women and girls. So it’s not that you have people being trafficked across international borders in shipping containers or something like that.”

In most cases it’s a lot more subtle. “Women may say they [have been pulled into it by] a boyfriend, there have been some reports of family members recruiting women into the sex trade… so it doesn’t appear in this sensationalized way that we may [think it is].”

All that said, there are nearly 600 aboriginal women who are currently missing or believed to have been murdered in Canada, a number the RCMP—who have are being accused of human rights abuses against aboriginal women on a monthly basishave publicly questioned.

And while it’s refreshing to hear MP’s (particularly Conservative MP’s) such as Manitoba’s Joy Smith show some honest compassion, on the whole, the government’s attitude and response to protecting vulnerable aboriginal women has been one of indifference. In July, the federal government dismissed calls made for an inquiry into missing or murdered aboriginal women by the provinces and territories’ Premiers.

Christine Stark’s report is one that cannot be ignored. If the government is as serious as they claim to be about human trafficking, they can’t dismiss what’s taking place between Duluth and Thunder Bay the same way that they have regarding the 600 missing First Nations women. To ignore this issue would point to an obvious double standard when it comes to the treatment of Aboriginal women, many of which are clearly being taken advantage of.

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Previously:

The Federal Government Is Surprisingly Blasé about Medical Experiments Conducted on Canada’s First Nations

Our Government Is Withholding Documents Concerning the Torture of Native Children

The Wildly Depressing History of Canadian Residential Schools

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Déclaration: Pour faire face à l’urgence climatique, il faut démanteler l’OMC et le régime de libre-échange | Climate Space

http://climatespace2013.wordpress.com/2013/10/04/declaration-pour-faire-face-a-lurgence-climatique-il-faut-demanteler-lomc-et-le-regime-de-libre-echange/

Déclaration: Pour faire face à l’urgence climatique, il faut démanteler l’OMC et le régime de libre-échange

Pour endosser la déclaration, écrire à : climatespace.tunis@gmail.com

Créée en 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) complète le trio de Bretton Woods, avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Ils visent à promouvoir le néolibéralisme et une mondialisation en faveur des intérêts du secteur privé. L’OMC est particulièrement importante de par son pouvoir de faire respecter les règles de libre-échange et de sanctionner les pays. Elle restreint l’espace de définition des politiques économiques des gouvernements et, à plusieurs reprises, elle les a obligé à modifier leur législation nationale.

Peu de temps après son lancement, des mobilisations massives à Seattle (1999), Cancun (2003), Hong Kong (2005) et les controverses autour des subventions agricoles dans les pays du nord, ont fait échoué de nouvelles négociations visant à approfondir les règles de libéralisation commerciale et élargir la portée de l’OMC. Si ces projets d’expansion n’ont pas abouti, les 60 accords existants de l’OMC sont toujours appliqués.

Les règles commerciales de l’OMC sapent toutes les initiatives pour lutter contre les dérèglements climatiques. Cette situation pourrait même être aggravée par les négociations lors de la prochaine conférence ministérielle de l’OMC à Bali, Indonésie.

Comment fonctionnent les règles de l’OMC en faveur su secteur privé

Dans la logique de l’OMC, chaque pays doit se spécialiser dans ce qu’il produit de meilleur – ce qui est appelé leurs « avantages comparatifs » – et ensuite vendre ces produits et acheter d’autres produits que d’autres pays produisent « mieux ». Cette logique favorise la mise en œuvre d’économies de marché déséquilibrées et dépendantes des marchés mondiaux et non des besoins des populations locales. Ces économies orientées vers les exportations saignent la nature avec l’objectif de l’exploiter au maximum, provoquant de graves perturbations de l’environnement comme nous le voyons actuellement avec les dérèglements climatiques, la perte de biodiversité et la destruction des écosystèmes. C’est la logique capitaliste qui veut que la nature soit réduite à être exploitée pour générer des profits.

Les entreprises multinationales sont les véritables bénéficiaires des règles commerciales déséquilibrées de l’OMC puisque ce sont elles qui disposent de meilleurs « avantages comparatifs » que les entreprises novices. Dans un monde de libre-échange auquel aspire l’OMC, les entreprises multinationales sont libre de s’établir et de se mouvoir entre les pays, en choisissant ceux qui ont la main d’oeuvre la moins chère and les régulations les plus flexibles. Elles conservent ainsi la possibilité de quitter facilement le pays une fois que les ressources naturelles ont été accaparées et épuisées, en laissant, bien souvent, leurs déchets toxiques.

Dans le même temps, les perdants sont nombreux : les paysans qui perdent leurs fermes car ils ne peuvent pas rivaliser avec les importations d’aliments bon marché, les salariés dont les emplois sont rendus encore plus instables et précaires avec une pression pour réduire le droit du travail, les personnes qui sont obligées de migrer en raison de la perte de leurs moyens de subsistance, les femmes qui sont la plupart du temps celles qui portent le poids de la détresse économique de la famille et de la communauté, les populations indigènes qui sont déplacées de leurs terres, et la nature, la Terre-Mère.

Les règles du commerce mondial et l’environnement

L’OMC, bien entendu, prétend s’engager dans la « protection de l’environnement » et en faveur du « développement durable ». Citant l’article XX du GATT1, qui a précédé l’OMC, un pays peut être exempté des règles de l’OMC afin d’adopter des politique « nécessaires pour protéger la vie ou la santé humaine, animale ou végétale » [Article XX-b] ou des mesures « se rapportant à la conservation des ressources naturelles épuisables » [article XX g]. À première vue, cela peut paraître « écologique ». Mais c’est conditionné à une importante réserve comprise dans le préambule de l’article qui précise qu”il revient aux pays initiateurs des mesures de protection de l’environnement de prouver que leurs actions ne causeront pas une « discrimination arbitraire ou injustifiable » ou ne constitueront pas une « restriction déguisée au commerce international ».

En d’autres termes, les règles commerciales internationales qui garantissent la libre circulation des capitaux, des biens et des services, sont prioritaires sur la protection de l’environnement. En conséquence, les mesures de protection de l’environnement sont souvent contestées et invalidées au motif d’être une « restriction déguisée au commerce international ». En effet, en vertu des principes de l’OMC de « nation la plus favorisée » et des clauses de « traitement national », les entreprises multinationales basées dans les pays membres de l’OMC ont concrètement des « droits souverains ». Par ailleurs, la portée même de la protection de l’environnement établie par l’article XX est trop étroitement définie pour permettre la mise en oeuvre de mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique, sans parler de la poursuite de la marchandisation de la nature.

Récente décision de l’OMC contre les initiatives climatiques

Dans la province de l’Ontario, au Canada, l’OMC a récemment annulé une loi et un programme visant à promouvoir le développement des énergies renouvelables afin de limiter les dérèglements climatiques tout en créant des emplois. Afin de remplacer l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz, sans endommager l’économie locale, le programme attribuait la majorité des quotas de production d’énergie renouvelable à des entreprises de l’Ontario. Afin d’assurer la création de nouveaux emplois, le programme définissait « des exigences de contenu local » à travers lequel les projets d’énergie éolienne et solaire à privilégier devaient être mis en œuvre avec au minimum respectivement 25% et 50% de travailleurs et d’entreprises de la province de l’Ontario. Ce programme garantissait également sur 20 ans un prix d’achat préférentiel du kilowatt-heure d’électricité solaire ou éolienne aux entreprises ayant un certain pourcentage de leurs coûts situés en Ontario.

Au cours des deux premières années, ce programme a généré plus de 20 000 emplois climatiques (‘climate jobs’) en Ontario et était sur la bonne voie pour en créer 50 000. Il a permis d’accélérer la production d’énergie renouvelable tout en réduisant simultanément les émissions de gaz à effets de serre (GES) et le chômage. Bien qu’il y ait des questionnements quant à la mise en œuvre du programme, il est reconnu comme une expérience novatrice dans la lutte contre le changement climatique.

Cependant, en 2010 – 2011, le Japon et l’Union européenne, qui représente les intérêts de leurs entreprises multinationales, ont porté plainte à l’OMC contre ce programme de l’Ontario incitant au développement des énergies renouvelables en faisant valoir qu’il violait la règle du « traitement national » de l’OMC. Cette règle établit que :

« Les produits du territoire de toute partie contractante [pays membre de l’OMC] importés sur le territoire de toute autre partie contractante [pays membre de l’OMC] ne seront pas soumis à un traitement moins favorable que le traitement accordé aux produits similaires d’origine nationale en ce qui concerne toutes lois, tous règlements ou toutes prescriptions affectant la vente, la mise en vente, l’achat, le transport, la distribution et l’utilisation de ces produits sur le marché intérieur ». [Art. III.4 Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de l’OMC]

Cela signifie qu’il est possible de donner plus d’avantages aux entreprises multinationales étrangères, mais jamais moins que ce qui a été donné à une entreprise nationale.

Pour ce qui concerne les dérèglements climatiques, cela implique qu’un Etat ne peut promouvoir le développement d’une industrie nationale de panneaux solaires, d’énergie éolienne ou d’énergie renouvelable en utilisant des réglementations nationales principalement destinées à bénéficier aux produits ou entreprises nationales. Si un Etat veut accorder des subventions ou sa préférence à ces entreprises ou produits nationaux, il doit également donner les mêmes avantages aux multinationales étrangères. En d’autres termes, un effort domestique naissant pour développer les énergies renouvelables sera en compétition dès le premier jour avec une grande entreprise multinationales étrangères « d’énergie propre ». La plupart de ces multinationales promotrices de « l’économie verte » sont plus préoccupées par leurs marchés que le climat de la planète. En réalité, elles promeuvent un modèle d ‘«exploitation» du marché des énergies renouvelables.

En mai 2013, dans sa décision finale, l’Organe de règlement des différends de l’OMC a déclaré que le Canada / Ontario violaient les règles de l’OMC. Un mois plus tard, le ministre de l’Énergie de l’Ontario a annoncé qu’il allait « se conformer à la décision de l’Organisation mondiale du commerce sur la fourniture de contenu national ».

La décision de l’OMC contre l’Ontario n’est que la partie immergée de l’iceberg. Il existe bien d’autres cas. Par exemple, en Inde – qui souffre encore de la mort de près de 1000 personnes, de la disparition de 3000 et de l’évacuation de 100 000 autres en raison des inondations extrêmes causées par la déforestation et le changement climatique dans l’Uttarakhand – une plainte auprès de l’OMC a été déposée par les Etats-Unis en février 2013 contre l’utilisation par l’Inde de subventions et d’incitations à l’achat local dans le cadre de son programme solaire domestique. Les règles de l’OMC que l’Inde est supposée ne pas avoir respectées et sur lesquelles les Etats-Unis ont fondé leur plainte sont les mêmes que celles qui ont forcé l’Ontario à modifier son programme d’énergie renouvelable. En outre, des différends sont en cours à l’OMC entre la Chine, les États-Unis et l’Union européenne en matière d’équipements d’énergie éolienne et de panneaux solaires. Ces différends ne visent pas à réduire les prix de l’énergie renouvelable, mais plutôt le contraire. Leur objectif principal est de préserver les marchés et les bénéfices de leurs entreprises respectives.

Bali: Nouvelle tentative d’étendre l’emprise de l’OMC et des Accords de Libre-échange (ALE)

Lors de la prochaine réunion ministérielle de l’OMC, il ne sera pas question de conclure le « cycle de Doha pour le développement ». Cela s’est avéré être trop difficile car il s’agit d’un énorme accord englobant de nombreux secteurs, basé sur la clause d’« engagement unique » de l’OMC selon lequel rien n’est décidé tant que l’ensemble ne l’est pas, ce qui a conduit les négociations dans l’impasse. Cependant, avec un nouveau directeur général, qui dispose du soutien de l’influente coalition des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), les entreprises multinationales et les grandes puissances de l’OMC ont une nouvelle stratégie visant à sortir de l’impasse et promouvoir une « première récolte » autour de certains accords. C’est ce qu’ils appellent le « Paquet de Bali », autour de nouveaux accords qui comprendraient les biens et services environnementaux comme la Maison Blanche l’a récemment annoncé :

« Les Etats-Unis travailleront avec leurs partenaires commerciaux afin de lancer au sein de l’Organisation mondiale du commerce des négociations de libéralisation des biens environnementaux, y compris les technologies d’énergie propre comme l’énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique… Au cours de l’année qui vient, nous allons travailler pour s’assurer des pays qui représentent 90 pour cent du commerce mondial des biens environnementaux, soit environ 481 milliards de dollars annuels. Nous travaillerons également dans le cadre des négociations sur le commerce des services en vue d’atteindre la libéralisation des services environnementaux »2.

Ces mesures s’inscrivent dans la continuité de l’agenda autour de la fausse « économie verte » promue et approuvée lors du Sommet de la Terre Rio+20 de juin 2012. Un premier objectif de ce plan d’action de Rio+20 est de promouvoir et d’accélérer la marchandisation des parties matérielles et non matérielles de la nature. De cette façon, non seulement le bois provenant des forêts sera commercialisé, mais également les fonctions et services fournis par la forêt, en tant que lieu de tourisme vert ou d’absorption et stockage de carbone, le seront. Des projets qui nécessitent la création de marchés dédiés aux services écosystémiques et à la compensations biodiversité. Toutefois, afin de créer et promouvoir des marchés pour les services et biens environnementaux, ils doivent être aidés et soutenus par des règles commerciales mondiales. En d’autres termes, les projet d’« économie verte » ne peuvent tout simplement pas fonctionner sans le régime de l’OMC et les accords de libre-échange.

Il faut se rappeler que les règles de l’OMC sont le fondement de tous les autres accords de libre-échange, tant au niveau bilatéral que régional, (TPP, TTIP, APE, CAFTA, l’ALENA, accords d’association de l’UE et autres3). Ces accords « OMC plus » risquent également d’affaiblir et d’agir contre les diverses initiatives visant à protéger l’environnement et lutter contre les dérèglements climatiques. Il y a des dizaines de cas dans le monde d’entreprises étrangères exigeant d’énormes compensations des Etats, utilisant les clauses des accords de libre-échange qui permettent aux investisseurs étrangers de poursuivre les Etats et leurs réglementations environnementales nationales. Occidental versus Equateur, Pacific Rim Mining Corp versus El Salvador, Vattenfall versus Allemagne, Renco versus Pérou ne sont que quelques exemples de la façon dont des règles de libre-échange et d’investissement sont conçues et utilisées pour saper les initiatives visant à prendre soin de la nature. Dans de nombreux cas, un simple menace de poursuites de la part d’un investisseur allègent les réglementations environnementales nationales. Les règles du commerce international comportent des mécanismes juridiques pour sanctionner et faire que les décisions soient mises en œuvre, tandis que les dispositions environnementales sont principalement déclaratives, sans mécanismes de conformité et sont facilement supplantées par les accords commerciaux.

Les peuples et la nature d’abord !

Pour faire face à l’urgence climatique, il faut non seulement stopper l’expansion de l’OMC et des accords de libre-échange, mais il faut aller plus loin et appeler à mettre fin à l’OMC elle-même et au régime de libre-échange. Ce n’est plus le temps des demi-mesures. Si nous voulons sauver la nature et l’humanité, nous devons changer le système. Et changer le système signifie le démantèlement du régime de libre-échange.

Les décisions de l’OMC, comme dans le cas de l’Ontario, ne doivent pas proliférer. Les gouvernements ne devraient pas avoir à suivre des décisions qui sapent les initiatives visant à lutter contre les dérèglements climatiques. Les droits de l’homme, les droits du travail, les droits des populations autochtones et les droits de la Terre Mère doivent être au-dessus des règles commerciales si nous voulons préserver la vie comme nous la connaissons.

L’OMC et les accords de libre-échange comprennent des clauses qui garantissent les brevets des entreprises multinationales sur des inventions qui pourraient sauver des millions de vies et qui pourraient aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous vivons une situation d’urgence mondiale. Sans doute la plus importante que nous ayons jamais connue. Les droits de propriété intellectuelle ne devraient pas être prioritaires sur la nature et l’humanité.

Le commerce est nécessaire, mais un autre type de commerce. Un commerce qui ne soit pas basé sur l’exploitation des personnes et de la nature et dont les règles profitent aux populations et non aux entreprises. Nous avons besoin d’un commerce complémentaire et équitable, pas d’un commerce pour les multinationales.

Nous devons nous assurer que tous les pays, et en particulier ceux qui sont les moins responsables et les plus touchés par les dérèglements climatiques aient le droit et la capacité à :

  • Soutenir leur secteur domestique des énergies renouvelables par l’intermédiaire de réglementations de type « acheter local », des subventions et toutes les mesures qui leur permettront de se débarrasser des combustibles fossiles dès que possible.
  • Avoir un libre accès à tous les brevets concernant les énergies renouvelables et aux inventions qui peuvent aider à limiter les effets des dérèglements climatiques.
  • Promouvoir la souveraineté alimentaire et l’agroécologie afin non seulement de refroidir la planète mais aussi de nourrir la population sans agrotoxiques et OGM.
  • Stimuler la production locale et la consommation de biens durables pour répondre aux besoins fondamentaux des populations et éviter le transport de marchandises qui peuvent être produites localement.
  • Garantir le droit humain à l’eau, inverser la privatisation des services publics de l’eau et préserver les bassins versants.
  • Développer des infrastructures de transports publics propres et accessibles pour enlever les automobiles des routes et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Établir des règlementations et des sanctions contre les industries qui détruisent et polluent l’environnement sans être menacées de poursuite internationale.
  • Encourager la nationalisation et le contrôle par la société sur le secteur de l’énergie pour démanteler le secteur énergétique sale et accélérer l’expansion des formes renouvelables et citoyennes d’énergie propre.
  • Promouvoir des économies qui soient diversifiés et résilientes face aux dérèglements climatiques.

Pour véritablement remédier à la crise climatique, un monde sans OMC et sans accords de libre-échange est nécessaire ! Un monde qui ne soit pas dominé par les entreprises multinationales et le régime mondial de libre-échange ! Nous devons changer le système, et nous devons le faire maintenant.

5 septembre 2013

Signataires :

ATTAC – España
Attac – France
Center for Encounter and active Non-Violence – Austria
Council of Canadians
Corporate Europe Observatory
Critical Information Collective
East and Southern Africa Small-scale farmer’s Forum (ESAFF) Zambia
Ecologistas en Acción
Entrepueblos – España
ETC Group
Fairwatch – Italy
Focus on the Global South
Fundación Solón
Global Exchange
Global Forest Coalition
Grassroots Global Justice Alliance – US
Grassroots International
Health of Mother Earth Foundation – Nigeria
Indigenous Environmental Network
JA! Justiça Ambiental / FOE Mozambique
Kalikasan People’s Network for the Environment (Kalikasan PNE) – Philippines
La Via Campesina
Migrants Rights International
No REDD in Africa Network (NRAN)
Oilwatch International
Partido Humanista – Vigo
Plataforma Boliviana Frente al Cambio Climático
Polaris Institute
REPEM América Latina y El Caribe
The Democracy Center – Bolivia
Transnational Institute
Unión Universal Desarrollo Solidario

 

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Parlements vs assemblées consultatives

Le parlement est une institution antidémocratique.

Les assemblées consultatives sont des rassemblements démocratiques…

Il ne faut pas confondre les deux.

Dans la première des élus se chicanent, dans la seconde, des citoyens se consultent…

C’est la raison pour laquelle les élus se font face dans un parlement :

Alors qu’ils sont tous en cercle sur un même pied d’égalité dans une assemblée consultative :

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150 000 poussins hachés vivants chaque jour dans une usine (vidéo) – notre-planete.info

Échec du système industriel capitaliste et du système économique monétaire oligarchique.

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http://www.notre-planete.info/actualites/2073-150000_poussins_haches_vivants

150 000 poussins hachés vivants chaque jour dans une usine (vidéo)

hachageCrédit : Mercy for Animals

Une association américaine de défense des droits des animaux dénonce dans une vidéo le traitement réservé aux poussins mâles dans la plus grande usine de poules pondeuses des Etats-Unis : les poussins mâles, incapables de pondre donc improductifs, sont hachés vivants au rythme de 150 000 par jour… Un cauchemar industriel pour le vivant.

Jetés, abandonnés, mutilés et broyés comme de simples pommes de terre, voici le sort qui est réservé aux poussins qui ont la malchance de naître en tant que mâle… Il ne s’agit pas ici d’un mauvais film d’horreur mais d’une réalité industrielle où des machines fonctionnent en permanence pour détruire 150 000 poussins par jour, plus de 21 millions par an…

C’est dans la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l’usine de Hy-Line International à Spencer dans l’Iowa que l’association Mercy For Animals a révélé ce carnage. Grâce à une caméra cachée, l’association a mené l’enquête et filmé un aperçu de la réalité industrielle des écloseries modernes.

Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine.

Dans un premier temps, les poussins sont triés par des ouvriers en fonction de leur sexe, manipulés et jetés comme des objets. Puis, ballottés par un convoyeur, ils sont précipités dans un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente…

Le sort réservé aux femelles n’est guère plus enviable. Pour elles, c’est le début d’une vie de cruauté et de confinement. Pour commencer, la tête des poussins est maintenue fermement par une machine qui découpe au laser le bout de leur bec, bien sensible. L’ébecquage est une pratique courante qui vise à prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner dans une atmosphère confinée et restreinte où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n’existe…

Enfin, par boîtes de 100, les poussins sont transportés par camion et expédiés dans tout le pays vers différents exploitants.

Selon l’association américaine, ces pratiques ne sont pas isolées et même tout à fait courantes dans l’industrie des poules pondeuses, loin des images rassurantes que les consommateurs voient sur les boîtes d’oeufs qu’ils achètent. C’est pourquoi, Mercy For Animals réclame que les 50 plus importantes chaînes de supermarchés du pays impriment sur les boîtes d’oeufs un avis prévenant « que les poussins mâles sont hachés vivants par l’industrie de la production d’oeufs ». Elle invite aussi les consommateurs « à mettre leurs principes moraux sur la table en choisissant la compassion plutôt que la cruauté et en adoptant un régime végétalien, respectueux des animaux ».

Le groupe Hy-Line International qui se dit « leader dans l’industrie de reproduction de volaille grâce au développement continu de la génétique et à sa production mondiale d’excellente qualité » aurait reconnu que la vidéo filmée fin mai-début juin « semble montrer des pratiques inappropriées contrevenant à la politique de bien-être des animaux » établie par le groupe, rapporte NouvelObs.com dans son article. « Nous avons lancé une enquête immédiatement quoiqu’il eût été préférable que nous soyons informés de ces possibles violations au moment où elles ont eu lieu », a indiqué un porte-parole, Tom Jorgensen.
« Après notre enquête, s’il est établi que notre code éthique a été enfreint, l’employé ou les employés concernés seront punis, voire renvoyés », indique la compagnie, forte de sept usines aux Etats-Unis et qui affirme disposer du plus grand stock de poules pondeuses au monde. Espérons qu’ils n’oublient pas de licencier leurs machines infernales…

Vidéos de poussins torturés et broyés

Attention : le visionnage de ces vidéos en caméra cachée peut être difficilement soutenable

Poussins sélectionnés pour la production d’oeufs

Vidéo de l’enquête citée ci-dessus

Poussins sélectionnés pour la production de viande

Vidéo de juin 2014 prise en caméra cachée dans l’usine de Butterball, le plus grand producteur de « viande turque » au monde. Les poussins sont sélectionnés à la naissance, puis mutilés. Ceux qui ne correspondent pas aux critères du processus industriel sont broyés. Un certain nombre subissent des sévices graves liés au personnel ou aux machines…

Et en France ?

En Europe, ces pratiques, délirantes et inconcevables pour tout esprit sain, sont légales selon l’Annexe G de la Directive 93/119/CE du conseil du 22 décembre 1993 sur la protection des animaux au moment de leur abattage ou de leur mise à mort :

I. Procédés autorisés de mise à mort des poussins 1. Utilisation d'un dispositif mécanique entraînant une mort rapide. 2. Exposition au dioxyde de carbone. 

Par conséquent, « l’élimination des nouveaux nés est pratiquée dans de nombreuses filières sur des petits inutiles ou en surnombre » souligne l’association de protection des animaux d’élevage L214.

La production des oeufs

La plupart des producteurs d’œufs utilisant des souches spécifiques optimisées pour la ponte, les poussins mâles de ces espèces ne sont pas adaptés pour la production de viande et sont donc abattus juste après leur éclosion. Plus de 40 millions de poussins sont ainsi éliminés chaque année en France, soit plus de 100 000 par jour.

Rappelons que « la France est le premier producteur d’œufs en Europe avec 12,5 milliards d’oeufs produits en 2012 par 48 millions de poules (dont 33,6 millions élevées en batterie), par an, selon la note de conjoncture 2013 de l’Institut Technique de l’Aviculture.

Une solution avancée par le géant Unilever : déterminer le sexe des poussins avant leur éclosion. « L’entreprise cherche aussi des moyens de remplacer complètement les œufs en tant qu’ingrédient dans certains de ses produits. La décision d’Unilever pourrait permettre de sauver plus d’un million de poussins mâles chaque année, d’une mort qui a souvent lieu dans des conditions difficiles. » indique CIWF France.

La production de foie gras

Dans la filière « foie gras », en France, les femelles ont un foie trop nervuré jugé inapte à être valorisé en tant que foie gras, un met jugé délicat mais qui cache des pratiques honteuses. Ainsi, plus de 40 millions de canetons femelles sont également éliminés chaque année en France.

Au total, 80 millions de poussins sont détruits chaque année en France, soit près de 220 000 chaque jour, comme de simples déchets.

La filière bio des oeufs est-elle épargnée ?

Il est tout à fait possible de connaître le mode de production des oeufs que nous achetons, en se référant au chiffre qui est imprimé sur leurs coquilles. Les oeufs de poules élevées en batterie sont marqués du code 3 sur la coquille, à éviter donc. Il faut plutôt privilégier les oeufs issus de poules élevées en plein air (plein air, label rouge) dont le code est 1 ou 0 (pour le bio) sur l’oeuf.

Malheureusement, quelle que soit l’origine des oeufs, le sort des poussins est le même. Un vrai casse-tête…

Auteur

avatarChristophe Magdelaine / notre-planete.info – Tous droits réservés

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Ces enfants privés d’école | Le Devoir

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Une société qui réussis est une société qui innove. Pour qu’une société puisse innover, elle doit tout miser sur le savoir.

Le système économique est un échec parce qu’il empêche l’accès au savoir.
Le système politique est un échec parce qu’il ne favorise pas l’accès au savoir.
Ensemble ils contribuent à l’échec de la société en la faisant régresser…

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http://www.ledevoir.com/societe/education/417745/enfants-prives-d-ecole

Ces enfants privés d’école

Par crainte de représailles, les familles sans-papiers préfèrent demeurer dans l’ombre, sans pouvoir travailler et sans inscrire leurs enfants à l’école.

L’an dernier, Abir Haouam a commencé à s’inquiéter lorsque le mois d’août est arrivé. Les deux petites portugaises, âgées de 5 et 8 ans, qu’elle croisait de temps en temps au parc ne se préparaient pas à la rentrée scolaire. Loin de là. Les deux fillettes n’étaient pas même inscrites à l’école. «C’était un vrai gâchis. Surtout pour la plus vieille, qui avait besoin d’être stimulée et d’apprendre le français. Elle avait beaucoup de potentiel», raconte cette enseignante d’anglais langue seconde.

De fil en aiguille, Mme Haouam a fini par comprendre que la famille, en sérieuses difficultés financières, était arrivée à Montréal pendant l’été avec un visa de touriste, dans l’espoir d’une vie meilleure. N’ayant pas de statut migratoire reconnu, les parents ne pouvaient pas travailler légalement, avoir des assurances, et encore moins envoyer leurs fillettes à l’école.

«Au début, le papa disait qu’il ne voulait pas les inscrire par peur d’être poursuivi ou d’être renvoyé. Il disait qu’il n’avait pas l’argent pour payer [jusqu’à 6000 $ pour certains immigrants sans-papiers]. Et quand on lui a dit que la commission scolaire pourrait accepter de scolariser ses filles gratuitement, il ne voulait pas, par crainte qu’elles se blessent dans la cour d’école et que ça lui occasionne des problèmes», raconte l’enseignante, qui les a finalement prises sous son aile pour leur donner des cours de français à la maison.

Le cas de cette famille portugaise est loin d’être isolé. Le Québec, comme d’autres provinces canadiennes, est une terre d’accueil très prisée où nombre de familles vulnérables, parfois sans-papiers, viennent s’installer. Le cas classique : la famille qui entre au pays avec un visa de touriste et qui reste une fois que celui-ci est échu. Elle devient une famille « fantôme ». «Ce sont souvent des visiteurs restés trop longtemps ou des demandeurs d’asile déboutés qui ont décidé de rester», explique Zina Laadj, intervenante sociale à La Maisonnée, un service d’aide aux immigrants dans Rosemont–La Petite-Patrie.

Ils viennent du Mexique, d’Haïti et du Maghreb, surtout. Et ces dernières années, du Portugal et de l’Espagne, en raison de la crise économique. «Il y a énormément de jeunes qui viennent comme touristes et qui restent ici, au-delà du six mois permis», explique Stephan Reichhold, directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI). «Certains ne renouvellent pas leurs documents tout simplement par méconnaissance.»

Viennent ensuite les soucis : ne sachant pas comment régulariser leur statut, et par crainte de représailles ou que leurs démarches échouent, ces familles préfèrent demeurer dans l’ombre, sans pouvoir travailler (autrement qu’au noir), sans assurances et sans inscrire leurs enfants à l’école.

De nouvelles directives

Ces dernières années, des pressions, notamment faites par le Collectif éducation sans frontières, ont forcé le ministère de l’Éducation (MELS) à agir pour que ces enfants ne soient pas laissés à leur sort. Le problème ? D’une part, pour inscrire leur enfant et lui donner un code permanent (qui le fait « exister » dans le système), les parents doivent fournir plusieurs documents et informations qu’ils n’ont pas toujours ou sont réticents à donner, comme, par exemple, son adresse, une carte de résident permanent ou un document d’immigration non périmé.

D’autre part, même si l’enfant est inscrit, il n’obtient pas automatiquement la gratuité, ce que permet la Loi sur l’instruction publique pour tout «résident du Québec», et doit parfois payer des frais allant jusqu’à 6000 $. De quoi rebuter ces familles en situation précaire. «Ils ne peuvent évidemment pas payer ça», dit M. Reichhold.

Enfin, le problème de la confidentialité demeure. Même si les commissions scolaires sont appelées à user de discrétion, rien n’empêche qu’on puisse exiger d’elles qu’elles fournissent des informations aux autorités migratoires, contrairement à l’Ontario, qui applique la politique «don’t ask, don’t tell ». Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles autorisent les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, à fournir des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et à ce que celles-ci puissent se les échanger entre elles. «Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça», constate Linda Guerry, postdocrante à l’Institut national de recherche scientifique et membre du Collectif.

En juin 2013, Marie Malavoy, alors ministre de l’Éducation, a publié une série de nouvelles directives adressées aux commissions scolaires pour faciliter l’inscription et donner accès à la gratuité à certains élèves sans-papiers. Par exemple, il est désormais possible de demander un code permanent pour des élèves dont les parents détiennent un permis de travail ou d’études, et ce, même s’il n’est plus valide. Ces élèves peuvent aussi être exemptés des droits de scolarité, tout comme le peuvent désormais les enfants des demandeurs d’asile, ceux dont la demande est refusée, mais à qui on permet de demeurer sur le territoire, et ceux des réfugiés reconnus qui possèdent un Certificat de sélection du Québec.

Tout n’est pas réglé

Mais pour les élèves dont les familles vivent dans la clandestinité… le problème reste entier. Certaines d’entre elles, à qui on avait permis d’inscrire leurs enfants gratuitement, ont reçu une facture. La CSDM, où nombre de ces enfants échouent, ne s’en cache pas. «Oui, une facture est envoyée par la poste», confirme son porte-parole, Alain Perron. «On ne peut pas s’inscrire en faux contre la Loi sur l’instruction publique.» Il refuse de donner davantage d’information sur la prise en charge de ces familles, affirmant que sa commission scolaire suit les directives du MELS. Selon lui, le problème est marginal — deux ou trois cas d’enfants tout au plus.

Pour Stephan Reichhold, le principal problème est «l’opacité et l’arbitraire des procédures parfois à l’avantage, parfois au désavantage des familles». «Je pense qu’un certain nombre de parents sans statut n’osent pas prendre le risque de se pointer à la commission scolaire tout seuls, car ils ne connaissent pas leurs droits et les procédures», a-t-il dit. Il joint sa voix à celle du Collectif pour réclamer que la Loi sur l’instruction publique soit modifiée.

Ce à quoi le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, ne ferme pas la porte. «Une modification à la loi est une possibilité envisageable. Ça fait partie des éventuelles solutions sur la table et la porte n’est pas fermée à ça», a dit au Devoir Yasmine Abdelfadel, attachée de presse de M. Bolduc. Du reste, le ministre n’ira pas plus loin dans les directives données aux commissions scolaires et se contente de leur demander de les appliquer pour l’année en cours.

En attendant, le Collectif s’apprête à demander un avis consultatif à la Commission des droits de la personne pour savoir si la loi est discriminatoire ou pas.

Abir Haouam évite de se prononcer sur la question, mais dans son esprit, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Car au final, la famille portugaise a fini par plier bagage et est retournée dans son pays d’origine après six mois, sans jamais avoir envoyé les deux fillettes sur les bancs d’école. «C’est comme si le système n’avait pas été capable d’absorber. Il n’a pas réussi à les intégrer. C’est très dommage», a-t-elle conclu.

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IRIS – Blogue – Les frais de scolarité ont un effet sur la fréquentation universi taire

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Une société qui réussis est une société qui innove. Pour qu’une société puisse innover, elle doit tout miser sur le savoir.

Le système économique est un échec parce qu’il empêche l’accès au savoir.
Le système politique est un échec parce qu’il ne favorise pas l’accès au savoir.
Ensemble ils contribuent à l’échec de la société en la faisant régresser…

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http://iris-recherche.qc.ca/blogue/les-frais-de-scolarite-ont-un-effet-sur-la-frequentation-universitaire

Les frais de scolarité ont un effet sur la fréquentation universitaire

Ça n’étonnera pas beaucoup les lecteurs et lectrices assidu.e.s des travaux de l’IRIS, car voilà des années que nous le répétons : augmenter les frais de scolarité a un impact sur la fréquentation universitaire. L’étude du Centre interuniversitaire sur la science et la technologie (CIRST) qui l’affirme cette semaine est cependant d’une ampleur bien différente de celles qui ont été menées jusqu’à présent. Il vaut la peine de se pencher sur ses résultats avec un peu d’attention.

Ce qu’on savait déjà

Les dix premières pages de l’étude nous rappellent certains faits de base. Entre autre, ce qu’on a amplement répété en 2012 à propos des comparaisons entre le Québec et les autres provinces : il est difficile de comparer les autres provinces avec le Québec à cause de la spécificité du Québec en matière d’éducation post-secondaire, soit les cégeps. Les auteurs le rappellent : « La contribution des cégeps est claire, le taux de participation aux études postsecondaires au Québec étant le plus élevé au Canada. »

Au niveau universitaire, ils offrent aussi un graphique très parlant – qui tient compte de plusieurs facteurs qui ne sont habituellement pas considérés dans les analyses trop rapides :le rattrapage que le Québec a opéré sur le plan de la fréquentation et l’effet de la hausse des frais du début des années 1990.

Graphique 1: Rapport entre les effectifs universitaires et la population âgée de 18 à 29 ans et les droits de scolarité moyens, Québec et Ontario 1966 à 2009 (en dollars constants de 2011)

Graph4sept

Source: Bastien, Nicolas et al., Économie, société et éducation : l’effet des droits de scolarité sur l’accès aux études universitaires au Québec et en Ontario, CRIST, UQAM, 2014, p.8

Le passage de 5% à 20% de fréquentation scolaire chez les 18-29 ans en 25 ans est impressionnant à constater. Si vous voulez voir les effets d’une action gouvernementale forte en éducation post-secondaire, voici un bel exemple. Le deuxième moment frappant est entre 1990 et 1993, quand la hausse atteint son plein potentiel, le bel élan de croissance du taux de fréquentation est freiné par une hausse des frais.

Les auteurs du rapport nous font aussi un bon rappel d’une demi-douzaine d’études canadiennes qui arrivent toutes à la conclusion que la hausse des droits de scolarité a une influence sur la fréquentation. Alors qu’en 2012 on entendait partout – on ne sait par quelle magie – que « toutes les études » disaient qu’ils n’y avait pas de lien entre frais de scolarité et fréquentation, une étude approfondie nous en révèle plusieurs.

Les nouveautés

Tout cela étant dit, cette étude ne fait pas que nous présenter des résultats qu’on connaissait déjà. Au contraire, il s’agit d’une tentative inédite sur plusieurs points. Elle s’étend de 1946 à 2011 au Québec et en Ontario, une des plus longue période étudiée jusqu’à maintenant sur cette question. Elle tient compte d’une série de variables comprenant par exemple: l’âge, le lieu d’origine et le niveau d’éducation des parents, la langue maternelle, le sexe. Les auteurs constatent d’abord deux résultats qui sautent aux yeux et qui ne surprendront personne. En premier lieu, l’évidence, c’est la croissance spectaculaire du nombre de femmes qui fréquentent l’université. La deuxième évidence, qui n’est pas sans lien, est celle de la tendance de croissance de la fréquentation post-secondaire en général. Les hausses de frais ont davantage comme effet de freiner cette croissance que de causer de véritables baisses de fréquentation.

L’étude fournit également une série de croisements intéressants de ces données. Les plus intéressantes sont les suivantes :

– Pour les étudiant.e.s dont les parents n’ont pas d’études post-secondaires, l’effet une hausse de 1000$ réduit de 19% l’accès aux études universitaires. Pour les enfants de parents qui ont un diplôme collégial, ce taux est à 10%. À l’inverse, la même hausse fait que les étudiant.e.s provenant de famille où les parents ont des diplômes universitaires verront leur chance d’aller à l’université croître de 10%. Pourquoi? Parce qu’avec moins de gens qui s’inscriront, ils auront plus de chance d’avoir accès à des programmes contingentés.

– Les chercheurs remarquent également que les francophones subissent particulièrement durement les hausses de frais de scolarité, que ce soit au Québec ou en Ontario. Cependant, ce résultat est peut-être dû à la situation économique particulièrement désavantageuse de ces derniers au début de la période.

– Enfin, les personnes qui font leurs études plus tardivement sont aussi plus affecté.e.s par les hausse de frais. « Pour toutes origines sociales et pour presque tous les groupes sociolinguistiques considérés, plus la personne est âgée, plus les droits de scolarité ont tendance à avoir un impact négatif sur l’accès aux études universitaires. »

Alors que paraît un ouvrage sur la gratuité scolaire auquel mes collègues Julia Posca, Philippe Hurteau et moi-même avons participé, il semble que les résultats de cette recherche viennent conforter l’idée que la voie à suivre pour l’université est bien d’ouvrir le plus possible ses portes et non de rendre ces doormen que sont les frais de scolarité encore plus sélectifs.

Mots clés: frais de scolarité, Fréquentation scolaire, gratuité scolaire

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Le Québec sous la surveillance des financiers de New York | Agences de crédit |

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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Le Québec sous la surveillance des financiers de New York

Les agences de crédit de New York soufflent dans le cou du gouvernement Couillard au moment où ce dernier planche sur les sacrifices qui devront être consentis pour rétablir l’équilibre budgétaire.

À deux semaines de la reprise des travaux parlementaires, les députés libéraux sont réunis au chic Manoir Richelieu dans Charlevoix pour se préparer à un automne qui s’annonce chaud. Le gouvernement Couillard cherche le moyen de réduire ses dépenses sans trop toucher aux services et promet d’éviter les solutions draconiennes du passé.

Les agences de crédit ont maintenu au cours de l’été la cote de crédit du Québec à la condition expresse d’un retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016. Une réduction de la cote de crédit signifierait une augmentation des coûts d’emprunt du gouvernement et un alourdissement de la dette.
La situation budgétaire du gouvernement est aussi sérieuse que celles qui prévalaient en 1982 et en 1997, a signalé le premier ministre Philippe Couillard. «On ne veut pas répéter les expériences passées. En 1982 le gouvernement avait coupé de 20% les salaires de la fonction publique, ça a créé un mauvais climat dans les relations pendant plusieurs années.

«En 1997, on a pelleté le problème en avant en envoyant les gens à la retraite et ç’a eu des conséquences négatives sur les services aux citoyens, notamment en éducation et en santé. On a appris de ça. On veut préserver les services, élaguer ce qui entoure les missions essentielles de l’État. Si on n’agit pas, c’est New York et les agences de crédit qui vont décider», a prévenu le chef du gouvernement.

Les premières décisions difficiles seront annoncées d’ici la fin de l’automne. «Ce sont des révisions de programmes qui vont comprendre des changements budgétaires. On veut protéger les services essentiels de l’État, notamment envers les personnes vulnérables, concentrer les ministères et les organismes sur leurs missions essentielles et essayer de restreindre au maximum tout ce qui existe au niveau administratif de façon à épargner les services au maximum.»

Scénarios

Des scénarios de réforme émanent du réseau de la Santé où il est question de fusionner des établissements, rapporte La Presse. Ces scénarios ont été proposés par des agences régionales de la santé. «On espère aller chercher 220 millions dans cet exercice-là (…) L’effort d’optimisation doit être fait sans toucher aux services», a rappelé le ministre de la Santé Gaétan Barrette. Le ministre s’est dit en désaccord avec certaines fusions proposées, notamment entre établissements francophones et anglophones.

Ailleurs, Le Devoir rapporte aujourd’hui que le ministère des Relations internationales pourrait être transformé en Secrétariat des relations internationales. «Il n’est pas question de diminuer le rayonnement international du Québec», a précisé le premier ministre Couillard.

Le chef du gouvernement a rappelé qu’une révision est à prévoir au chapitre de l’aide aux entreprises. «Nous dépensons près de 3 milliards en subventions et crédits d’impôt. Si ça marchait on le saurait. Nous n’avons pas suffisamment de démarrage d’entreprises au Québec. Les façons de faire seront revues en profondeur», promet M. Couillard.

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Enseignement du français: Bolduc écorché de nouveau | Daphnée Dion-Viens | Éducati on

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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Enseignement du français: Bolduc écorché de nouveau

Dans nos pages mercredi, le ministre Yves Bolduc... (Photothèque Le Soleil, Erick Labbé)

(Québec) Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, s’attire encore des critiques. Ses récentes déclarations sur le français, alors qu’il a admis n’avoir aucune stratégie pour en améliorer l’enseignement, a fait bondir la présidente de l’Association québécoise des professeurs de français (AQPF). Suzanne Richard considère que ces propos illustrent un mal plus grave dont la controverse sur les livres scolaires n’était que le symptôme.

«Je suis sidérée de lire qu’il n’a pas de stratégie, pas d’agenda. Ça me dépasse. C’est incroyable ce qu’il peut dire!» a lancé Mme Richard au cours d’un entretien électronique avec Le Soleil.

Dans nos pages mercredi, le ministre Bolduc a admis n’avoir aucune mesure particulière dans ses cartons pour améliorer l’enseignement du français, même si le premier ministre Philippe Couillard y a fait allusion dans son discours inaugural. «Je n’ai pas de stratégie particulière […] je n’ai pas d’agenda précis. Mais on va insister pour que le français soit une priorité au niveau de l’enseignement», a-t-il déclaré.

La présidente de l’AQPF estime que ces propos illustrent «un problème plus vaste» que la récente controverse qui a suivi les déclarations du ministre Bolduc sur les livres scolaires: «Je trouve que c’est pire que jamais. Un ministre qui n’a pas de plan… Qu’est-ce qu’il fait? Il est ministre depuis avril!»

Selon Mme Richard, les priorités du ministre ne sont pas les bonnes: «Il a des stratégies pour l’anglais intensif, il a des stratégies pour l’achat de tableaux interactifs – et il semble avoir de l’argent pour ça en plus -, mais il n’y a rien pour le français», déplore-t-elle.

Pourtant, le gouvernement libéral avait mis en place en 2008, sous la gouverne de Michelle Courchesne, un plan d’action pour l’amélioration de l’enseignement du français qui avait reçu un accueil plutôt favorable dans le milieu de l’éducation.

Mais ce plan d’action a été relégué aux oubliettes, affirme Mme Richard, qui a fait partie du comité de suivi mis en place pour assurer sa mise en oeuvre. Aucune rencontre n’a eu lieu depuis 2011, indique-t-elle.

Évaluer la situation

Ce plan d’action comprenait 22 mesures allant de la rédaction d’au moins un texte par semaine à la révision des programmes de français, en passant par des séances de lecture quotidiennes, davantage de soutien pour les enseignants et la révision des programmes de formation à l’université.

Plutôt que de repartir de zéro, le ministre Bolduc pourrait commencer par faire un état de situation afin de savoir quelles mesures ont été mises en place, affirme-t-elle.

Ce plan d’action n’était pas parfait, mais il permettait d’avoir une base sur laquelle s’appuyer, ajoute Mme Richard. «On était bien parti.»

Il n’a pas été possible jeudi d’obtenir de précisions concernant la mise en oeuvre de ce plan d’action auprès du ministère de l’Éducation. En campagne électorale, le Parti libéral s’était engagé à accentuer la promotion de la qualité du français dès l’école primaire.

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Champions de l’austérité, les libéraux se réunissent dans un hôtel luxueux

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire, du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système législatif bureaucratique déshumanisés.

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/04/austerite-caucus-liberal-se-reunit-dans-un-hotel-luxueux_n_5767486.html

Champions de l’austérité, les libéraux se réunissent dans un hôtel luxueux

LA MALBAIE – Le paradoxe était frappant. Alors que le gouvernement Couillard s’apprête à imposer d’importantes compressions à l’appareil étatique de la province, son caucus s’est réuni dans le cadre enchanteur du Manoir Richelieu, à La Malbaie, pour préparer sa rentrée parlementaire.

En effet, c’est dans cet hôtel luxueux annexé au casino de Charlevoix, sur les berges du fleuve Saint-Laurent, que l’aile parlementaire du PLQ tient son caucus présessionnel jeudi et vendredi.

Questionné sur le sujet, le premier ministre Philippe Couillard a affirmé que, malgré les apparences, l’endroit était l’hôtel le moins cher dans la région pouvant répondre aux besoins d’une telle délégation. «Il se trouve en fait, et c’est surprenant, que c’est l’établissement le moins coûteux qu’on a trouvé», a-t-il dit, soulignant que son gouvernement a fait des demandes de soumissions aux établissements de la région.

Malgré L’austérité, Le PLQ Tient Son Caucus Au Manoir Richelieu

L’équipe du premier ministre n’était pas en mesure de dévoiler le coût final de l’événement, toujours en cours. Mais un calcul rapide, confirmé par l’équipe du premier ministre, porte le coût à plus de 100 000$. Le montant inclut 250 chambres, les per diem, la location des salles et la sécurité assurée par la Sûreté du Québec. Les coûts des caucus parlementaires sont assumés par les contribuables.

L’entourage du premier ministre précise que les ministres ont profité de l’occasion pour rencontrer différents élus locaux.

Austérité au menu

À la veille d’un automne qui s’annonce chaud, ce sont les compressions à venir qui ont retenu l’attention dans les corridors du Manoir Richelieu.

Le premier ministre Couillard a brossé un sombre tableau de l’état des finances publiques, dressant un parallèle avec les situations critiques de 1982 et de 1997. Dans les deux cas, le gouvernement avait été forcé de prendre des mesures draconiennes pour redresser les finances.

En 1982, les coupes de salaire dans la fonction publique par le gouvernement de René Lévesque avaient empoisonné des années durant le climat social. Quinze ans plus tard, en 1997, les mises à la retraite massives avaient porté un dur coup au réseau de la santé.

«Voilà les expériences passées qu’on ne veut pas répéter», a argué M. Couillard.

Couillard Parle Des Compressions À Venir Dans L’État Québécois

La fin du MRI?

Une des victimes potentielles des compressions budgétaires pourrait être le ministère des Relations internationales (MRI). Le Devoir rapportait jeudi matin qu’un scénario est à l’étude pour rétrograder le MRI au rang de secrétariat.

À son arrivée au caucus parlementaire, le premier ministre n’a pas nié que cette possibilité soit envisagée, sans toutefois confirmer la nouvelle.

«Sur cette question, je vais être bien clair, toutes les pistes actuellement sont soulevées, il n’y a pas de pierre qui n’est pas retournée. On entre dans une période où, on le voit avec vos questions, il va y avoir constamment des hypothèses de travail, des questions et on ne commencera pas à entrer dans les détails avant que les décisions soient annoncées», a déclaré Philippe Couillard.

En point de presse en après-midi, la ministre Christine St-Pierre n’a pas pu promettre que son ministère ne sera pas transformé en secrétariat.

La ministre a qualifié la rumeur de débat de structures. Peu importe le nom, le mandat de l’organisme demeurera le même, a promis Christine St-Pierre. «Il n’est pas question pour nous d’abdiquer sur l’importance de notre mission sur la scène internationale», a-t-elle soutenu.

Nombreuses compressions

Le MRI n’est pas le seul à faire face à des compressions budgétaires. Le gouvernement Couillard veut dégager des économies de 3,2 milliards$ d’ici l’an prochain. La Commission permanente de révision des programmes proposera des réformes ou l’abolition de programmes afin de dégraisser l’État québécois.

À la Santé, le ministre Gaétan Barrette a confirmé que son ministère cherche à faire des économies. «On espère aller chercher à hauteur de 220 millions$ avec cet exercice-là», a-t-il dit.

Toutefois, une consigne «très claire» a été donnée au réseau pour que «l’effort d’optimisation» soit fait «sans toucher aux services», a soutenu le ministre de la Santé.

De son côté, la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a répété le mantra du gouvernement: tout est sur la table pour parvenir à rétablir l’équilibre budgétaire en 2015-2016. Cela inclut les frais des garderies à 7$, qui pourraient augmenter au-delà de la simple inflation.

«Si ça passe par les tarifs, ce seront les tarifs, si ça passe par le financement, ce sera par le financement», a-t-elle dit.

Finalement, le ministre des Affaires municipales s’est dit en faveur d’une révision de tous les régimes de retraite publics, dans la foulée du projet de loi 3. «Tout ce qui s’appelle régime de retraite public doit faire l’objet d’un examen, notamment sur la question du financement, a dit Pierre Moreau, pour savoir est-ce qu’ils sont capitalisés correctement.»

Avec la Presse canadienne

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Le Canada enverra des conseillers militaires en Irak | Irak, une guerre sans fin | ICI.Radio-Canada.ca

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2014/09/04/006-envoi-militaires-conseillers-irak.shtml

Le Canada enverra des conseillers militaires en Irak

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, en visite commerciale dans la capitale britannique.Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, en visite commerciale dans la capitale britannique. Photo : PC/Sean kilpatrick

Le Canada s’apprête à envoyer des dizaines de militaires à Bagdad, en Irak, pour aider à combattre l’État islamique, ont appris nos collègues de CBC.

Il s’agirait d’une initiative canadienne et non d’une démarche plus large des pays membres de l’OTAN. L’annonce officielle pourrait être faite demain.

La participation de ces conseillers canadiens à des combats serait exclue.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, se trouvait d’ailleurs dans le Nord irakien jeudi matin, pour réitérer son soutien aux Kurdes qui affrontent les rebelles de l’État islamique.

John Baird en a profité pour annoncer 22 millions de dollars supplémentaires en aide humanitaire et militaire.

Pour l’instant, Ottawa a mobilisé deux avions de transport, en appui logistique.

De leur côté, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Europe n’excluent pas une réponse militaire à l’avancée en Irak et en Syrie des djihadistes. Cependant, les pays occidentaux ne s’entendent pas tous sur la façon de réagir aux ultimatums meurtriers des djihadistes.

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Crise des médias: d’importantes compressions à venir au journal Le Devoir

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/04/crise-des-medias-dimportantes-compressions-venir-au-journal-le-devoir_n_5767354.html

Crise des médias: d’importantes compressions à venir au journal Le Devoir

Crise des médias oblige, le quotidien indépendant Le Devoir devra couper. La direction a rencontré les employés de tous les départements, jeudi matin, pour leur annoncer la venue d’un plan de redressement des finances en deux volets.

Un plan de départs volontaires sera mis en place sous peu afin de réduire la masse salariale. Il n’a pas été possible de connaître le nombre d’employés qui quitteront ni le montant exact que la direction compte économiser avec ces départs.

«Évidemment, ce n’est pas une nouvelle réjouissante», a laissé tomber le président du syndicat François Desjardins.

Le Devoir a enregistré un déficit de 1,3 million de dollars en 2013, dans ce qui est considérée comme sa pire année au niveau des finances. Le journal «ne peut pas se permettre d’avoir un déficit pour la prochaine année», dit Geneviève O’Meara, coordonnatrice des communications.

«Le Devoir, comme toutes entreprises de presse, subit le contrecoup des changements technologiques qui se manifeste principalement par une baisse des revenus publicitaires. Ce sont des changements structurels auxquels Le Devoir a cherché à s’adapter par une présence active sur le web depuis déjà plusieurs années», a écrit le directeur Bernard Descôteaux, en après-midi.

Les détails du plan de redressement devraient être rendus publics la semaine prochaine, après son adoption par le conseil d’administration. Le syndicat n’a pas pu commenter davantage, n’ayant pas pris connaissance des détails du plan.

Le quotidien indépendant depuis 1910 continue tout de même son virage numérique. L’application iPad et la version mobile du site devraient être lancées cet automne.

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L’exclusion en chiffres, en chair et en os | Le Devoir

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique.

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http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/417540/l-exclusion-en-chiffres-en-chair-et-en-os

L’exclusion en chiffres, en chair et en os

Zone OCDE

Le marché de l’emploi s’améliore quelque peu, mais les États devraient s’alarmer du chômage de longue durée, note l’OCDE

Le chômage structurel fait aussi des ravages en Italie, où des personnes au chômage le sont depuis plus d’un an. Et les jeunes, comme ceux-ci photographiés devant un centre d’emploi, en sont souvent les premières victimes.Photo: Anna Monaco Agence France-Presse Le chômage structurel fait aussi des ravages en Italie, où des personnes au chômage le sont depuis plus d’un an. Et les jeunes, comme ceux-ci photographiés devant un centre d’emploi, en sont souvent les premières victimes.

Malgré une reprise « modérée » sur le marché du travail en zone OCDE, l’organisation internationale s’inquiète de la hausse persistante du chômage de longue durée (plus d’un an), appelant les États à lutter en priorité contre ce fléau.

Selon son rapport annuel Perspectives de l’emploi publié mercredi, à une semaine de la réunion des ministres du G20 à Melbourne, l’Organisation de coopération et de développement économiques a enregistré un recul «limité mais bienvenu» du chômage. Son taux, qui stagnait à 8 % jusqu’à fin 2012, est tombé à 7,4 % en mai 2014. Il reste toutefois supérieur de 1,8 point au niveau d’avant crise.

La reprise économique — 1,3 % de croissance en 2013 mais avec de fortes disparités — «est restée trop faible, dans une large mesure, pour engendrer une nette amélioration de l’emploi», explique l’OCDE, qui «anticipe une poursuite de la baisse du chômage dans des proportions limitées», pour atteindre 7,1 % au dernier trimestre 2015, selon des prévisions réalisées en mai.

Mais «malgré un certain recul du chômage global, le chômage de longue durée a continué d’augmenter», note l’étude. Au premier trimestre, 16,3 millions de personnes étaient au chômage depuis plus d’un an, soit plus d’un tiers des 45 millions de chômeurs recensés au total en zone OCDE. Les chômeurs de longue durée sont près de deux fois plus nombreux qu’en 2007.

Aux États-Unis par exemple, leur proportion a bondi depuis le début de la crise financière, passant de 10 % des chômeurs en 2007 à 25,9 % en 2013. Ce pourcentage a aussi plus que doublé en Espagne, en Islande ou encore en Nouvelle-Zélande. La situation est particulièrement préoccupante en Grèce, où l’on recensait en 2013 67,5 % de chômeurs de longue durée parmi la population au chômage. L’Irlande (60,6 %), l’Italie (56,9 %) et le Portugal (56,3 %) étaient également frappés de plein fouet.

L’OCDE prévient que «cette montée du chômage structurel dans certains pays ne s’inversera peut-être pas automatiquement avec la reprise de la croissance». L’organisation recommande aux pays concernés d’être particulièrement attentifs à ces populations les plus éloignées de l’emploi, en mettant en place des politiques ciblées. Elle suggère une «approche plus intensive et personnalisée avec, par exemple, des entretiens réguliers en face à face et l’élaboration de plans d’action individuels».

Niveau d’avant-crise

De manière générale, le chômage reste dans de nombreux pays bien supérieur au niveau observé avant la crise, même si les situations sont très diverses, observe l’OCDE. Il connaît une baisse beaucoup plus marquée aux États-Unis (avec un taux de 6,1 % en mai), où il n’est plus qu’à 1,1 point de son niveau d’avant-crise, qu’en zone euro (11,6 %), où il ne baisse que modérément. De son côté, le Japon a totalement effacé les effets de la crise, avec ses 3,5 % de chômeurs contre 3,9 % fin 2007.

D’ici à 2015, l’OCDE prévoit que l’Espagne et la Grèce restent au-dessus de 20 %. L’Allemagne et l’Islande, pour leur part, devraient rejoindre le club très fermé des pays où le taux de chômage est inférieur à 5 %.

Par ailleurs, l’OCDE met en garde ses membres contre les effets néfastes sur leur économie du recours excessif au travail temporaire, que de nombreux pays utilisent pour renforcer la flexibilité de leur marché du travail. L’organisation note que ces travailleurs sont souvent moins bien protégés et que les entreprises investissent généralement moins sur eux, «ce qui peut peser sur leur productivité». Les pays les plus concernés sont le Chili (30,5 % de contrats temporaires), la Pologne (26,7 %), l’Espagne (24,5 %), la Corée du Sud (22,1 %) ou encore le Portugal (21,5 %).

L’OCDE leur conseille notamment, pour réduire le phénomène, de durcir la réglementation appliquée aux contrats temporaires tout en assouplissant celle qui régit le licenciement des travailleurs permanents, voire de mettre en place un contrat unique.

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J’emmerde les perfectionnistes | Eric Beaudry

La semaine de travail de 40 heures est une forme d’esclavage du peuple, assujetti sans son consentement à l’économie monétaire capitaliste oligarchique. Pour rembourser ses dettes ou bénéficier de produits et services, l’individu devient esclave du système tout en participant à le faire fonctionner. Qui peut se permettre de se libérer de l’économie monétaire capitaliste oligarchique sans perdre accès aux biens et services offerts par la civilisation et sans se retrouver exclu de la société?

Échec du système industriel capitaliste et du système économique monétaire oligarchique déshumanisé.

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http://quebec.huffingtonpost.ca/eric-beaudry/jemmerde-les-perfectionnistes_b_5735284.html

J’emmerde les perfectionnistes

En cette fête du travail, j’ai pensé vous partager un de mes vieux secrets de l’internet. La lettre que vous allez lire est une traduction de ce qu’il y a ici. Ce message anonyme, perdu dans le cyber-espace d’avant l’ère Photoshop, est comme une bouteille à la mer venu du passé et comme le vin, le tout vieillissant de mieux en mieux, car les appréhensions de l’auteur se matérialisent de plus en plus. J’estime que la lettre fut écrite autour de 1999 durant le boom de la bulle technologique. Il est fort probable que l’auteur de cette lettre ait ironiquement perdu son emploi quelques années plus tard.

J’emmerde les perfectionnistes: une diatribe anonyme par un programmeur de Silicon Valley

Je vais vous avouer un petit secret: je suis un partisan de la semaine de travail de dix heures.

Est-ce que cela fait de moi un fainéant? Un paresseux? Un sous-performant? Peut-être. J’avais entendu dire que nos ancêtres autochtones n’avaient besoin pour se nourrir et chasser que de huit à douze heures par semaine pour se maintenir. Ajoutez quelques heures afin de construire et entretenir un abri, et je pense que dans le pire des cas, vous pouvez additionner jusqu’à vingt heures de travail par semaine.

Alors qu’est-ce qui nous est arrivé pour qu’on aboutisse avec la malédiction de la semaine de quarante heures? Personnellement, je pense que j’en ferais beaucoup plus si ma dette à la société était remplie avec seulement dix heures de travail par semaine. Je pourrais faire des choses plus significatives, j’aurais beaucoup plus de temps pour la réflexion, et ce serait pour moi la façon de cultiver un environnement dans lequel je pourrais être vraiment novateur. Je serais certainement beaucoup plus productif que je le suis maintenant.

En tant que programmeur à Silicon Valley, on pourrait facilement dire que j’ai réussi, car je n’ai pas à poinçonner une carte quand j’arrive ou je quitte le travail. Au lieu de se faire payer à l’heure, nous soi-disant employés «exonérés», sommes payés à la semaine, indépendamment du moment où nous arrivons au boulot, et de ce que nous faisons lorsque nous sommes au travail. C’est tentant, non?

Oui, bien sûr. Est-ce que quelqu’un se souvient de quelque chose sur le mouvement ouvrier? Les gens ont formé des syndicats et se sont battus pour les droits des travailleurs tels que la rémunération pour les heures supplémentaires et les jours fériés, des pauses obligatoires, etc. Maintenant, il y a toute une culture qui contourne ces droits sous le masque du titre d’employé «exonéré».

Alors, comment est-ce grave, puisque nous sommes censés faire tout cet argent, non? Tous ces millions, que les médias disent éternels, seraient dans les mains d’un geek de la génération X fainéant? Eh bien, l’argent est là, certes, mais seulement pour les personnes qui sont prêtes à vendre leur âme.

Tout commence avec le perfectionniste. Vous savez, la personne que vous voyez toujours au travail à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit quand vous arrivez? On dit toujours que cette personne n’a pas de vie en dehors du travail. On plaisante et rit d’elle, mais personne ne semble la prendre très au sérieux. Cette personne néglige non seulement sa propre vie, mais ruine l’ensemble des choses pour tout le monde qui y travaille, ruinant du même coup la culture entière.

Vous voyez, ce genre de comportement finit par être récompensé. Lorsque le gestionnaire de cette personne voit à quel point elle est dévouée à la réussite de l’entreprise, il n’a pas vraiment d’autres choix que de reconnaître que cet employé est au-dessus de tous les autres. Les autres finissent par voir ce genre de comportement être récompensé, alors ils travaillent tous plus dur à leur tour. Et ainsi de suite.

Finalement, vous vous retrouvez dans une situation où, si vous ne travaillez pas au moins 60 heures par semaine, vous n’obtenez pas de promotion lors de la prochaine révision. Et personne ne viendra directement vous le dire et admettre que c’est la raison. Peut-être que vous travaillez toute la semaine pleine de 78 heures, mais vous avez été pris à flâner 2 heures.

J’emmerde le perfectionniste. J’emmerde doublement le perfectionniste. Si j’étais le PDG de ma propre entreprise, je serais probablement comme Michael Palin, sergent-major dans le film Monty Python: Le sens de la vie: « N’y a-t-il pas quelque chose d’autre que vous aimeriez faire plutôt que de marcher le long de la ligne !? Super, alors allez-y! »

Oser critiquer le plus travaillant? Un sujet tabou que peu oseront aborder en dehors de leur tête. Je sais que bien des gens seront scandalisés en lisant ceci et défendront toujours l’idée que les plus travaillants ont toujours raison et qu’ils sont l’exemple à suivre. Moi je pense, comme l’auteur anonyme de cette lettre, que c’est de la foutaise! Dire que les plus travaillants et les plus dévoués au succès des entreprises sont l’exemple à suivre serait comme d’affirmer que les plus grands alcooliques sont les meilleurs invités pour faire un party.

Un autre tabou que ce texte vise est la compétition. Notre individualisme, notre nombrilisme en considérant uniquement notre paye, notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail sont la base fondamentale de tout ce cirque. Je crois que j’avais 10 ans quand j’ai commencé à soupçonner que quelque chose clochait avec l’idée que chacun de nous espère gagner le plus d’argent possible à l’entreprise où nous travaillons et qu’ensuite, hors de cette entreprise, notre but premier est simplement de payer le moins cher possible ce que nous achetons du travail des autres, en n’ayant aucune considération des conditions de travail de ceux-ci. Comme si par magie, tout ce jeu qui nivelle par le bas n’allait jamais finir par nous affecter. La finalité de ce système serait que tous gagnent le strict minimum d’argent, en travaillant au maximum, pour en retour payer ses biens de consommation le strict minimum aussi. Ai-je besoin de faire un dessin pour démontrer à qui tout cela profite le plus?

Bon allez, c’est jour de jour de fête, je termine avec une anecdote en lien avec les perfectionnistes qui pourrissent la vie des autres à tout jamais. J’ai travaillé pour une entreprise assez wise il y a plusieurs années. Il ne payait pas leurs employés à l’heure, ni à la semaine, mais à la pièce. Le but étant de récompenser les meilleurs et les plus habiles aux différents postes. À l’entrevue, on te vend l’idée que tu peux gagner le salaire minimum ou 20$ de l’heure, il n’en tient qu’à toi et à tes méthodes de travail. Après quelques jours, j’étais, disons plutôt moyen, récoltant environ 10$ de l’heure beau temps mauvais temps. Finalement, j’ai trouvé une machine qui semblait m’aimer et rapidement, après quelques heures, je gagnais autour 16$ de l’heure. Le lendemain, j’ai travaillé à environ 24$ de l’heure tellement j’avais éliminé toute perte de temps à ce poste. J’ai brisé des records. Le surlendemain, ils m’ont demandé de le refaire 5 minutes, mais en me filmant. Ce fut ma dernière journée à cet endroit et ce fut également la dernière journée où travailler à un tel rythme donnait 24$ de l’heure. Ils ont réajusté le salaire de ce poste à la baisse pour qu’il soit impossible d’atteindre ce sommet encore.

J’ai plus tard appris qu’ils ne filmaient pas les employés pour compter le rythme à la minute. Ils pouvaient le faire en regardant la paye tout simplement. C’était pour pouvoir montrer la vidéo en preuve à tous ceux qui allaient venir se plaindre ultérieurement que le nouveau salaire de ce poste n’est pas assez élevé. Je me sens sale juste à l’idée de penser que je suis peut-être encore l’acteur d’un de ces films…


Suivre Eric Beaudry sur Twitter: www.twitter.com/Papyrus999

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Monde que nous voulons 2015 – ONU

Enquête consultative globale des Nations Unies pour permettre aux citoyens du monde de s’exprimer démocratiquement sur la vision du monde qu’ils attendent afin d’orienter les travaux de propositions de réformes du système social mondial.

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http://www.worldwewant2015.org/

Le monde que nous voulons 2015 permet aux gens de s’engager, de visualiser et d’analyser les voix des gens sur le développement durable.
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Le monde que nous voulons 2015 permet aux gens de s’engager, de visualiser et d’analyser les voix des gens sur le développement durable.

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Disruption, sept. 7 worldwide – réforme du système social

La réforme des piliers du système social doit se faire, elle est inévitable.
Mais elle doit se faire avec tout le monde…

Vous en faites parti!

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https://m.facebook.com/350.org/photos/a.136077452707.110998.12185972707/10152638747117708/?type=1

350.org
This Sunday: the international premier of Disruption, a film about how we can change everything — but only if we have everyone.

Find a screening near you — or sign up to host one — here: http://watchdisruption.com/screenings/

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La Russie a massé des forces sans précédent à la frontière ukrainienne

Échec du système gouvernemental politique représentatif totalitaire, du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système juridique et législatif bureaucratiques déshumanisés.

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http://www.romandie.com/news/La-Russie-a-masse-des-forces-sans-precedent-a-la-frontiere/514384.rom

La Russie a massé des forces sans précédent à la frontière ukrainienne

Washington – La Russie a massé à sa frontière avec l’Ukraine des troupes et du matériel bien plus puissants que tout ce que nous avons vu depuis le début de la crise qui oppose Kiev et les séparatistes prorusses, a affirmé le Pentagone jeudi.

Les forces (russes) déployées le long de la frontière sont dotées d’une capacité exceptionnelle, leur potentiel de destruction est sans précédent, a déclaré le colonel Steven Warren, porte-parole du ministère américain de la Défense, alors que s’est ouvert un sommet de l’Otan au pays de Galles où la crise ukrainienne domine les débats.

Il y a des troupes au sol, une plus forte concentration de pièces d’artillerie, une plus forte concentration de systèmes de défense anti-aériens, une plus forte concentration de roquettes, a détaillé le colonel Warren, selon lequel plus de 10.000 soldats russes seraient massés le long de la frontière.

Nous sommes vivement préoccupés, a-t-il conclu.

Le sommet de l’Otan, dont l’Ukraine ne fait pas partie, compte envoyer un message de fermeté à la Russie, accusée d’attiser les tensions et de soutenir les séparatistes prorusses dans l’Est du pays.

Dans la journée, le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé en marge du sommet qu’un accord de cessez-le-feu devait être signé vendredi avec les rebelles.

(©AFP / 04 septembre 2014 19h12)

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Retour sur le Forum social des peuples: l’objectif, éjecter Harper et sa bande | Jacques L étourneau

http://quebec.huffingtonpost.ca/jacques-letourneau/retour-sur-le-forum-social-des-peuples-lobjectif-ejecter-harper-et-sa-bande_b_5748282.html

Retour sur le Forum social des peuples: l’objectif, éjecter Harper et sa bande

Du 21 au 24 août dernier, plus de 5000 hommes et femmes de divers horizons au Québec et au Canada se sont donné rendez-vous à Ottawa à l’occasion du premier Forum social des peuples. Ensemble, ils ont échangé et partagé sur leurs réalités et leurs préoccupations dans plus de 500 ateliers, organisés par les organisations participantes sur des sujets touchant les communautés et les populations, en plus de prendre part à diverses activités de convergence.

Ils ont aussi adopté l’Appel à la convergence et à l’action des mouvements sociaux progressistes lors de la clôture de cet événement qui a été, sur tous les plans, un succès.

Trois objectifs atteints

Le Forum social des peuples s’était donné trois objectifs. Le premier : créer un événement à caractère unique dans l’histoire récente de la gauche au Québec et au Canada. Nous voulions réunir des gens d’un océan à l’autre, des militants de divers horizons : féministes, écologistes, syndicalistes, représentantes et représentants des peuples autochtones, défenseurs des droits des peuples. Le but ? Qu’ils réfléchissent à l’avenir en termes politiques afin d’organiser une opposition au gouvernement de Stephen Harper.

Le parti pris d’un gouvernement méprisant

Depuis neuf ans et plus particulièrement depuis qu’il est majoritaire, ce gouvernement n’a de cesse de mépriser les droits des femmes, ceux des travailleuses et des travailleurs, ceux des peuples autochtones, et il ne lève pas le petit doigt pour dénoncer le massacre de Gaza et de nos sœurs et de nos frères palestiniens.

Ce gouvernement conservateur défend plutôt les intérêts du capital canadien et de ses alliés. Son soutien inconditionnel aux minières canadiennes est choquant – elles bafouent les droits de plusieurs populations du globe sans aucun respect pour leur environnement. Le gouvernement Harper est insensible aux difficultés des autochtones un peu partout dans le monde. Jamais, dans l’histoire politique canadienne, nous n’avons eu un gouvernement aussi à droite et aussi réactionnaire.

Unis contre Harper et sa bande

Au cours de ces quatre journées, nous n’avions pas l’ambition de faire converger 50 000 personnes à Ottawa. Il fallait commencer par le début : réunir 5000 militantes et militants qui, à la suite de l’événement, vont travailler sur le deuxième objectif. Avec ce Forum social des peuples, nous avons atteint ce but en nous nous rencontrant afin de regrouper nos luttes et nos actions pour en finir avec le gouvernement Harper.

Cet objectif n’est certes pas une finalité en soi, mais il a le mérite d’être clair : il faut se débarrasser du gouvernement conservateur en 2015. Dès maintenant, dans nos réseaux, dans nos provinces, dans nos communautés, dans nos milieux respectifs, nous devons nous mettre à la tâche pour énoncer, avec toute la patience nécessaire, les conséquences des politiques conservatrices, non seulement sur la scène canadienne, mais aussi partout dans le monde.

Il nous faut expliquer aux travailleuses et aux travailleurs, aux femmes, aux jeunes, comment nous devons nous organiser, ensemble, partout, aux quatre coins du Canada et du Québec, pour éjecter les conservateurs du pouvoir au Parlement en 2015.

Le troisième objectif est encore plus ambitieux. Peut-être pouvons-nous nous débarrasser d’un parti de droite, mais s’il est remplacé par un autre parti qui appliquerait les mêmes politiques, nous demeurerons très loin du compte.

Porter un discours différent

Comme mouvements sociaux, nous devons, plus que jamais, porter un discours alternatif sur les questions environnementales, sur les droits des immigrantes et des immigrants pour défendre celles et ceux qui se font exploiter et qui ne sont absolument pas protégés par l’État lorsqu’ils viennent travailler ici au service du capital canadien. Nous devons également agir afin de défendre les travailleuses et les travailleurs, les organisations de luttes, les droits sociaux et ceux des peuples autochtones ainsi que l’écologie. Il nous faut proposer les conditions de développement qui n’ont rien à voir avec le modèle dominant néolibéral contre lequel nous nous battons et qui ne nous offre rien de bon.

Il n’y a pas un gouvernement, pas un patron qui ne fasse de cadeaux à la classe ouvrière et à la population en général. C’est en ayant à l’esprit les luttes du passé et au moyen des luttes futures que nous serons en mesure de proposer un autre monde.

En agissant pour le changement, un changement qui tienne compte des communautés, de leurs besoins et de leurs aspirations, nous pouvons prétendre à vaincre les conservateurs. Il s’agit ici de notre responsabilité en tant que militantes et militants.

Cette bataille qu’il nous faut mener sur la scène fédérale ne doit pas occulter la mobilisation qu’il nous faudra organiser contre les politiques d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard dès cet automne. Nous y reviendrons dans un prochain blogue.

Pour visionner les vidéos qui ont été produites durant le Forum des peuples, cliquez ici.

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

Harper’s Northern Tour 2014
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Suivre Jacques Létourneau sur Twitter: www.twitter.com/laCSN

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Limits to Growth was right. New research shows we’re nearing collapse | Cathy Alexander and Graham Turner | Comment is free | theguardian.com

Échec du système industriel extractiviste, du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système législatif bureaucratique déshumanisé.

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http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/sep/02/limits-to-growth-was-right-new-research-shows-were-nearing-collapse

Limits to Growth was right. New research shows we’re nearing collapse

Piles of crushed cars at a metal recycling site in Belfast, Northern Ireland.

The 1972 book Limits to Growth, which predicted our civilisation would probably collapse some time this century, has been criticised as doomsday fantasy since it was published. Back in 2002, self-styled environmental expert Bjorn Lomborg consigned it to the “dustbin of history”.

It doesn’t belong there. Research from the University of Melbourne has found the book’s forecasts are accurate, 40 years on. If we continue to track in line with the book’s scenario, expect the early stages of global collapse to start appearing soon.

Limits to Growth was commissioned by a think tank called the Club of Rome. Researchers working out of the Massachusetts Institute of Technology, including husband-and-wife team Donella and Dennis Meadows, built a computer model to track the world’s economy and environment. Called World3, this computer model was cutting edge.

The task was very ambitious. The team tracked industrialisation, population, food, use of resources, and pollution. They modelled data up to 1970, then developed a range of scenarios out to 2100, depending on whether humanity took serious action on environmental and resource issues. If that didn’t happen, the model predicted “overshoot and collapse” – in the economy, environment and population – before 2070. This was called the “business-as-usual” scenario.

The book’s central point, much criticised since, is that “the earth is finite” and the quest for unlimited growth in population, material goods etc would eventually lead to a crash.

So were they right? We decided to check in with those scenarios after 40 years. Dr Graham Turner gathered data from the UN (its department of economic and social affairs, Unesco, the food and agriculture organisation, and the UN statistics yearbook). He also checked in with the US national oceanic and atmospheric administration, the BP statistical review, and elsewhere. That data was plotted alongside the Limits to Growth scenarios.

The results show that the world is tracking pretty closely to the Limits to Growth “business-as-usual” scenario. The data doesn’t match up with other scenarios.

These graphs show real-world data (first from the MIT work, then from our research), plotted in a solid line. The dotted line shows the Limits to Growth “business-as-usual” scenario out to 2100. Up to 2010, the data is strikingly similar to the book’s forecasts.

limits to growthSolid line: MIT, with new research in bold. Dotted line: Limits to Growth ‘business-as-usual’ scenario.limits to growthSolid line: MIT, with new research in bold. Dotted line: Limits to Growth ‘business-as-usual’ scenario. Photograph: Suppliedlimits to growthSolid line: MIT, and research in bold. Dotted line: Limits to Growth ‘business-as-usual’ scenario. Photograph: Supplied

As the MIT researchers explained in 1972, under the scenario, growing population and demands for material wealth would lead to more industrial output and pollution. The graphs show this is indeed happening. Resources are being used up at a rapid rate, pollution is rising, industrial output and food per capita is rising. The population is rising quickly.

So far, Limits to Growth checks out with reality. So what happens next?

According to the book, to feed the continued growth in industrial output there must be ever-increasing use of resources. But resources become more expensive to obtain as they are used up. As more and more capital goes towards resource extraction, industrial output per capita starts to fall – in the book, from about 2015.

As pollution mounts and industrial input into agriculture falls, food production per capita falls. Health and education services are cut back, and that combines to bring about a rise in the death rate from about 2020. Global population begins to fall from about 2030, by about half a billion people per decade. Living conditions fall to levels similar to the early 1900s.

It’s essentially resource constraints that bring about global collapse in the book. However, Limits to Growth does factor in the fallout from increasing pollution, including climate change. The book warned carbon dioxide emissions would have a “climatological effect” via “warming the atmosphere”.

As the graphs show, the University of Melbourne research has not found proof of collapse as of 2010 (although growth has already stalled in some areas). But in Limits to Growth those effects only start to bite around 2015-2030.

The first stages of decline may already have started. The Global Financial Crisis of 2007-08 and ongoing economic malaise may be a harbinger of the fallout from resource constraints. The pursuit of material wealth contributed to unsustainable levels of debt, with suddenly higher prices for food and oil contributing to defaults – and the GFC.

The issue of peak oil is critical. Many independent researchers conclude that “easy” conventional oil production has already peaked. Even the conservative International Energy Agency has warned about peak oil.

Peak oil could be the catalyst for global collapse. Some see new fossil fuel sources like shale oil, tar sands and coal seam gas as saviours, but the issue is how fast these resources can be extracted, for how long, and at what cost. If they soak up too much capital to extract the fallout would be widespread.

Our research does not indicate that collapse of the world economy, environment and population is a certainty. Nor do we claim the future will unfold exactly as the MIT researchers predicted back in 1972. Wars could break out; so could genuine global environmental leadership. Either could dramatically affect the trajectory.

But our findings should sound an alarm bell. It seems unlikely that the quest for ever-increasing growth can continue unchecked to 2100 without causing serious negative effects – and those effects might come sooner than we think.

It may be too late to convince the world’s politicians and wealthy elites to chart a different course. So to the rest of us, maybe it’s time to think about how we protect ourselves as we head into an uncertain future.

As Limits to Growth concluded in 1972:

If the present growth trends in world population, industrialisation, pollution, food production, and resource depletion continue unchanged, the limits to growth on this planet will be reached sometime within the next one hundred years. The most probable result will be a rather sudden and uncontrollable decline in both population and industrial capacity.

So far, there’s little to indicate they got that wrong.

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Le Japon reprendra la chasse à la baleine en Antarctique | Le Devoir

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique et du système juridique et législatif bureaucratique déshumanisés.

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http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/417510/le-japon-reprendra-la-chasse-a-la-baleine-en-antarctique

Le Japon reprendra la chasse à la baleine en Antarctique

L’Agence japonaise des pêches a fait savoir mercredi qu’elle entend présenter un nouveau programme «scientifique» qui sera mis en application d’ici un an.

Même si la Cour internationale de justice juge que les campagnes de chasse à la baleine du Japon n’ont rien de scientifique, Tokyo compte bien reprendre son controversé programme en Antarctique dès l’an prochain.

L’Agence japonaise des pêches a fait savoir mercredi qu’elle entend présenter un nouveau programme «scientifique» qui sera mis en application d’ici un an.

Les baleiniers japonais «vont recueillir les données nécessaires pour calculer le nombre de prises de baleines possibles [en cas de reprise de la pêche commerciale] et construire un modèle de l’écosystème de l’océan Antarctique», a fait valoir un responsable de l’Agence des pêches cité par l’Agence France-Presse.

Il faut dire que Tokyo fait pression depuis des années auprès de la Commission baleinière internationale dans le but de pousser les États membres à accepter une reprise de la chasse commerciale. Cette industrie fait l’objet d’un moratoire international depuis 1986, en raison de l’effondrement des populations de tous les grands cétacés de la planète à la suite de décennies d’une chasse très intensive. Les stocks de la plupart des espèces ont chuté de plus de 90 %.

Chasse scientifique?

Le Japon estime toutefois que les petits rorquals — une espèce qu’on peut observer dans le Saint-Laurent — seraient assez nombreux en Antarctique pour permettre leur chasse. Le programme à venir ciblera d’ailleurs uniquement cette espèce. Depuis la mise en place du moratoire, le pays a déjà abattu quelque 10 000 petits rorquals dans les eaux ceinturant l’Antarctique.

Malgré l’importance des captures, les spécialistes des cétacés s’entendent pour dire que le programme n’a pas permis de recueillir de nouvelles informations sur l’espèce. Qui plus est, les données récoltées sur les animaux morts pourraient être obtenues, avancent-ils, par des moyens non létaux.

Opposée au programme japonais, l’Australie a intenté en 2010 un recours en justice dans le but de faire stopper les campagnes. Dans un jugement rendu en avril dernier, la Cour internationale de justice a conclu que la chasse que mène le Japon en Antarctique chaque année n’a aucune valeur scientifique. La Cour a ainsi souligné «son caractère illimité dans le temps, sa faible contribution scientifique à ce jour et le manque de coopération entre ce programme et d’autres programmes de recherche nationaux et internationaux dans l’océan Antarctique».

Selon le tribunal de l’ONU, les permis de chasse ne sont donc pas délivrés «en vue de recherches scientifiques» au sens de la convention internationale qui régit la chasse aux cétacés.

Le Japon garde le cap

Malgré la controverse, l’Agence japonaise des pêches garde le cap et prévoit de détailler son programme de chasse modifié lors de la réunion annuelle de la Commission baleinière internationale plus tard ce mois-ci.

Le Japon continue par ailleurs de chasser les cétacés dans le Pacifique Nord et dans ses eaux territoriales, qui n’entrent pas dans le cadre visé par la décision de la Cour internationale de justice. La chasse aux dauphins a d’ailleurs été ouverte lundi dans le port japonais de Taiji pour une période de six mois. Les chasseurs de ce petit port attirent les dauphins — environ 2000 chaque année — jusque dans une baie et en tuent une partie pour vendre leur chair. Les autres sont vendus à des parcs d’attractions aquatiques.

Tokyo fait valoir que la chasse constitue une activité traditionnelle dans l’archipel. La viande des baleines abattues à l’aide de canons lance-harpons à tête explosive est vendue au Japon, un pays où la demande pour ce produit a considérablement reculé au fil des ans.

À l’heure actuelle, l’Islande et la Norvège sont les deux seuls pays à rejeter officiellement le moratoire planétaire sur la chasse commerciale. Les deux pays chassent des petits rorquals et des rorquals communs. Ces deux espèces peuvent être observées au Québec.

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